Sinon pour ma part, de base je suis assez résistante à ce type de douleur. J'essaye autant que possible d'expirer pendant les moments où on me pique, grande respiration profonde au levé de l'aiguille.
Par fois le tracé dure un moment, bien obligée de reprendre une respiration et là le risque c'est de passer en respi superficielle, ça rend aussi la douleur un peu plus présente.
Sinon, "psychologiquement", l'acceptation de la douleur aide vraiment bien à se détendre et pour moi, ça m'aide vraiment à "prendre du recul. Je me fixe plutôt sur les vibrations et la douleur "disparaît" et je m'habitue.
Par contre sur une surface inégale comme les côtes, la douleur est variable, du coup des fois ça "surprend" un peu et il faut reprendre le travail de décontraction.
Pour la cheville, j'arrivais vraiment bien à rester décontractée en-dessous du genou, sauf quand l'aiguille arrivait à un endroit assez précis (passage d'un nerf, peut-être ?) qui me faisait remonter une douleur assez spéciale jusqu'à l'aine.
Hier soir, les tracés ça a été, les ombrages aussi. C'était tout à fait facile tant qu'il ne venait pas vers les postérieurs et donc sur le côté vraiment de mon buste. Par contre, il faut bien avouer que le remplissage en marron a été un peu plus difficile

!
Il m'a demandé aussi si j'avais picolé ou pris des médocs (et bien non !), car je saignais, contrairement à l'autre fois (et aussi à toutes mes autres expériences avant, c'était une première de me retrouver à saigner pour un tatouage

), donc ça n'a peut-être pas aidé non plus...
Reste que pour moi, quand on envisage le tatouage, la douleur fait partie intégrante du projet et, quelque part dans le contexte de celui que je viens de faire, important, même...