elfik a écrit le 15/10/2010 à 19h51: |
|  | Quant à Invasor... deux amies avaient commenté Invasor et Soto sans grand enthousiasme après le spectacle à Bercy en 2007, l'une disant qu'elle avait connu le couple avant Bemmelmans et disant qu'il avait beaucoup pris en force dans son équitation, l'autre soulignant les yeux éteints du cheval et idem, sa grande mécanisation... Et si la première fois que j'avais vu Invasor en live à Saumur j'avais été transportée, la deuxième fois m'avait laissée perplexe, le cheval était visiblement fatigué. Le spectacle et la choré étaient beaux, mais... Mais. |
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Bon, ça n'a rien contre toi Elfik, mais il y aura
toujours des détracteurs pour tout le monde, car c'est
facile de balancer dans les coulisses quand on n'a jamais été sous les projecteurs. Alors que ce soit Rafael Soto, Anky van Grunsven, Dominique d'Esmée, Françoise Brieussel, ou même dans le monde du CSO, Ludger Beerbaum, Rodrigo Pessoa, John Whitaker ou Marcus Fuchs, sans compter les prestigieux cavaliers de complet qu'on pointe méchamment du doigt,
il y aura toujours des gens pour critiquer la technique de travail en disant "le cheval n'est pas heureux, il n'est pas vivant, il est coincé, blablabla".
Mais qui, parmi ces détracteurs, peut prétendre que SON cheval est heureux à partir du moment où il le travaille en Dressage ou en complet ?
Le cheval est un animal flemmard à la base, qui, même s'il montre de la curiosité pour certaines disciplines, reste un animal frustré à l'idée de travailler.
La gérante du Domaine de Stambach connaît Rafael Soto personnellement et se rend à son écurie une fois par an pour se remettre à niveau. Elle lui amène ses chevaux afin qu'il les travaille et qu'il lui dise les points à creuser.
Quand je vois ses chevaux, ils n'ont vraiment pas l'air d'être devenus abrutis ou sans vie.
Alors dire que ce sont les imperfections qui rendent la reprise vivante, je trouve que c'est un
jugement bien hâtif et bâclé, surtout quand on n'a jamais été sous les projecteurs =/
Je n'ai pas la prétention de connaître le milieu olympique, mais je pense quand même que pour y parvenir, il demeure des sacrifices à faire qu'on ne peut éviter malgré tout l'amour que l'on peut avoir pour le Dressage et pour son cheval...
Parce que si on n'en fait pas, le cheval n'aura jamais l'attitude qui le fera passer les épreuves de sélection pour les JO ou autres manifestations équestres mondiales.
La preuve en est que pour l'instant, je n'ai jamais vu un cheval dérouler une reprise aux JO en encolure longue et licol étho (je pousse le vice au plus loin, je sais) et remporter une médaille.
Alors facile de pointer du doigt les cavaliers alors que ce sont clairement les juges qui sont à incriminer.