Travailler des chevaux contre rémunération ?

Tout dépend du niveau réel du "cavalier en question" - peu importe les diplômes ou résultats de concours.

Après faut voir pourquoi on fait appel à quelqu'un pour faire travailler son cheval.

Manque de temps périodique (par exemple les gens qui sont expert comptables, je ne vous dis pas leur fins d'années/débuts d'années...), maladie, envie du propriétaire de savoir tout simplement son cheval dans le mains de quelqu'un de compétant quand il ne peut pas venir....

Il y aura surement les cas où la question sera de faire évoluer le cheval, mais encore, ce n'est pas une question de diplômes... C'est plutôt une question de confiance, de savoir comment l'autre travaille, dans quelle philosophie.

Franchement, je préfère donner mon cheval à longer trois jours en cas de maladie de ma part à une fille de 14 ans g4 mais qui sait bien longer dans les règles de l'art, au lieu de donner le cheval à un moniteur BPJEPS qui fait n'importe quoi avec.

EDIT: A méditer: est-ce que l'essentiel est avant tout que ce "cavalier d'entrainement" fait à tout prix avancer le cheval, ou n'est-ce peut-être pas plus important qu'il ne fasse pas de mal en travaillant le cheval de quelqu'un d'autre?

venice a écrit le 10/02/2011 à 13h19: Si vous étiez à le recherche d'une équitation différente, vous vous arrêteriez tout de même au diplôme ou pas ?

Pour ma part, non.
J'ai fait un stage avec une simple ATE qui m'a plus appris et nous a fait évoluer comme jamais aucun BPJEPS avant elle n'a sut le faire.
J'accepte de payer, même sans diplôme, à la seule condition que ce que la personne propose est différent de la méthode classique, et a déjà fait preuve de résultats auparavant, auprès d'autres personnes. Ce qui était le cas de cette femme.
J'accepte de payer pour ce que je ne suis pas encore capable de faire moi même, et que j'ai envie de savoir faire. Pour ce dont je ne suis pas capable de faire, et que je ne veux pas savoir faire, je m'arrange autrement... Je pensais reprendre des cours de dressage en classique, parce que mon gros en a besoin pour se muscler niveau dos, ben finalement, si je vais effectivement reprendre des cours, c'est en optique pleine nature, et à côté, j'ai trouvé deux cavalière pour bosser le gros et le remuscler correctement, sans avoir à payer pour ce dont j'ai besoin mais qui ne m'interesse pas.
Ouais, je sais, le raisonnement peut paraitre bizarre, mais je préfère payer pour ce qui me plait que pour ce dont j'ai besoin. Et ayant la possibilité d'avoir ce dont j'ai besoin gratuitement, par des personnes compétentes et de confiance...
Si je n'avais pas la veine d'avoir des personnes compétentes et prêtes à le travailler, bien sur, je me remettrais au dressage plus sérieusement, quitte à payer des cours. Mais puisque je peux m'arranger autrement... Je m'arrange autrement. je ne fais pas de croix non plus sur une amélioration possible de mon niveau en dressage, mais je ne suis pas pressée.

Zizouille, je comprend ton avis, merci

Julie, je ne partage pas ton avis mais le comprend ! Tu es très claire, merci pour ta réponse !

wintershine a écrit le 10/02/2011 à 13h43: Tout dépend du niveau réel du "cavalier en question" - peu importe les diplômes ou résultats de concours. Après faut voir pourquoi on fait appel à quelqu'un pour faire travailler son cheval. Manque de temps périodique (par exemple les gens qui sont expert comptables, je ne vous dis pas leur fins d'années/débuts d'années...), maladie, envie du propriétaire de savoir tout simplement son cheval dans le mains de quelqu'un de compétant quand il ne peut pas venir.... Il y aura surement les cas où la question sera de faire évoluer le cheval, mais encore, ce n'est pas une question de diplômes... C'est plutôt une question de confiance, de savoir comment l'autre travaille, dans quelle philosophie. Franchement, je préfère donner mon cheval à longer trois jours en cas de maladie de ma part à une fille de 14 ans g4 mais qui sait bien longer dans les règles de l'art, au lieu de donner le cheval à un moniteur BPJEPS qui fait n'importe quoi avec. EDIT: A méditer: est-ce que l'essentiel est avant tout que ce "cavalier d'entrainement" fait à tout prix avancer le cheval, ou n'est-ce peut-être pas plus important qu'il ne fasse pas de mal en travaillant le cheval de quelqu'un d'autre?

Je suis bien d'accord avec toi!

En +, il faut savoir pourquoi le proprio à besoin "d'aide" dans le travail de son cheval, perso j'aide (grcieusement) une amie sur son PSA, car elle manque de confiance en elle, et ce qu'elle recherche, c'est quelqu'un qui à de l'expérience et en qui elle à confiance, pas forcément des diplômes (qui ne sont pas révélateurs des compétences à mes yeux!!)

wintershine a écrit le 10/02/2011 à 08h55: Et comment tu gères l'histoire des assurances?

alors histoire assurance, le truc c'est que mon père est assureur (et par conséquent assure lui même tout ce qui nous touche) et comme il gère tout ça, y compris mon entreprise auto-entrepreneur je ne sais pas trop, je sais juste qu'il a rajouter des closes sur mon contrat d'assurance de l'entreprise c'est tout
tout ça est à voir lors de la création de l'entreprise auto-entrepreneur

euterpe94 a écrit le 10/02/2011 à 09h02: Oui, ce que j'allais demander. PS: c'était un mix Stéfanie

ok la classe en fait

venice a écrit le 10/02/2011 à 10h10: Ah ok donc on peut avoir une équivalence, c'est intéressant ça ! Et tes concours on beaucoup joué dans ce "diplome" ? Est ce qu'avoir de bons résultats en concours poney sera la même chose ? Car je pense pas passer à cheval avant un sacré bout de temps... Enfin j'en sais rien.

alors moi je sortais en officiel pro dressage et amateur obstacle chevaux, et ce sont les bons résultats obtenus et classements qui permettent l'équivalence

Ok, à voir si les concours poneys sont concidérés de la même manière...

capuccino a écrit le 10/02/2011 à 12h12: ça marche comment ? VAE ? car c'est la première fois que j'entends que l'on peut donner des cours de perfectionnement en dressage sans avoir le BPJEPS ou le statut d'entraineur à moins que tu donnes tes cours en Belgique ou en Allemagne ? en France c'est carrément impossible d'un point de vue légal. Je connais même une cavalière olymique qui a du passer le monitorat sur le tard pour pouvoir faire des stages. je m'interroge, aurais-tu trouvé la faille jusridique ? si c'est le cas tu nous fait profiter s'il te plaît

alors pour moi ça c'est passé par les résultats sportif.
j'ai commencé le monitorat, mais des soucis personnels m'ont fait abandonné.... (je l'ai quand même à moitié)
par la suite (et avant/pendant) je suis beaucoup sortie en compet cso et dressage, même si grosse préférence pour le dress
en vue de mes résultats, ma coatch m'a proposer d'avoir une équivalence d'enseignant en dressage
ça m'a plus j'ai pris tous les renseignements, puis effectivement avec mes résultats j'y avais le droit
puis prise de rendez vous pour un test en mise en situation et à cheval
et vue que j'ai tout passé et qu'en plus j'ai une partie du monitorat, bah ça été dans la poche

wintershine a écrit le 10/02/2011 à 13h43: Franchement, je préfère donner mon cheval à longer trois jours en cas de maladie de ma part à une fille de 14 ans g4 mais qui sait bien longer dans les règles de l'art, au lieu de donner le cheval à un moniteur BPJEPS qui fait n'importe quoi avec.

Mais tu payerais pour qu'elle te longe ton cheval?

asa7600 a écrit le 10/02/2011 à 14h02: Mais tu payerais pour qu'elle te longe ton cheval?

Oui, bien sur - sachant que c'est bien fait comme il faut (et quand je dis "longer" je ne parle pas de faire courir un cheval en rond dans un rond de longe sans cerveau!), bien sur je payerais. Sinon je ne contacterais même pas la personne avec ma demande.

Encore une fois : Savoir faire, bon sens et niveau ne se mesurent pas toujours en diplômes ou résultats de concours (et surtout pas en galops français).

asa7600 a écrit le 10/02/2011 à 14h02: Mais tu payerais pour qu'elle te longe ton cheval?

Perso, je n'aurais pas le choix, je devrais à tout prix trouver quelqu'un pour le travailler, je préférerais payer une gamine de 14 ans douée en étant sure qu'elle ne travaillera pas le gros dans le sens contraire, plutôt qu'un moniteur diplômé qui n'aurait pas les mêmes garanties forcément...
Lorsque je vois la monitrice qui m'avait conseillé, pour ma pouliche en débourrage, de lui laisser le choix de l'allure en reprise, et de ne m'occuper que de la direction... Dans le genre connerie... Pas mal de la part d'un BPJEPS, et plus courant qu'on ne le pense...

venice a écrit le 09/02/2011 à 23h03: Je veux pas passer de monitorat tout simplement car à mon avis j'en aurais jamais le temps, mais en plus je ne souhaite pas défendre les principes de l'équitation fédérale.

justement, passe ton monitorat si tu as envie d'enseigner, supporte le temps de la formation et une fois que tu es diplômée, tu peux défendre ton point de vue sur l'équitation et essayer de faire bouger les choses bouger les choses

par contre si l'enseignement ne te convient pas et que tu préfère travailler les chevaux, trouve la solution qui te convient le mieux

j'ai bossé dans deux centre équestre dont les responsables "ronflaient" pas mal après la fédé pendant les réunions, et ils étaient affiliés.c'est pas toujours facile mais c'est intéressant et ça permet petit à petit de faire bouger les mentalités.

à toi de jouer!

zizouille a écrit le 10/02/2011 à 14h17: Perso, je n'aurais pas le choix, je devrais à tout prix trouver quelqu'un pour le travailler, je préférerais payer une gamine de 14 ans douée en étant sure qu'elle ne travaillera pas le gros dans le sens contraire, plutôt qu'un moniteur diplômé qui n'aurait pas les mêmes garanties forcément... Lorsque je vois la monitrice qui m'avait conseillé, pour ma pouliche en débourrage, de lui laisser le choix de l'allure en reprise, et de ne m'occuper que de la direction... Dans le genre connerie... Pas mal de la part d'un BPJEPS, et plus courant qu'on ne le pense...

Une ado de 14 ans monte ma jument de temps en temps, je lui fait confiance mais il ne me viendrait pas à l'idée de la rémunérer.
Par contre, quand ma jument était jeune, elle a été travaillée par un cavalier pro qui faisait de la valorisation de jeunes chevaux. Pas de diplôme d'enseignant mais un savoir faire indéniable. Je le payais et pour moi c'était normal.