elfik a écrit le 31/03/2011 à 22h23: |
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Complètement. L'esprit peut arriver à faire des trucs incroyables avec le corps. De toute façon on monte à cheval autant avec sa tête qu'avec le reste, et le jour où on a pas la tête à ça, c'est clair qu'on fera que de la merde. |
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100% vrai !!!
Le cheval est une éponge à émotions, que ce soit la patience, l'énervement, la crainte, la confiance, la concentration, l'inattention, l'application, la confusion...
La force mentale crée des ondes positives, de la bonne énergie qui circule dans nos muscles puis dans ceux du cheval...
Mais pour ça, j'ai besoin d'être DANS mon cheval, bassin/ cuisse/ genou vissés. Quand j'arrive à obtenir ce liant, c'est juste magique !!
Euterpe : l'utilisation des épaules/fesses/cuisses
Pour l'isopraxie, je reprends moi aussi l'exemple du départ au galop :
le cavalier avance la fesse interne, recule la jambe externe, avance l'épaule interne avec la rêne interne, résiste avec l'épaule externe.
Le cheval avance le postérieur et l'antérieur internes.
Dans les incurvations, depuis que je mets du poids dans mon étrier interne, l'incurvation et l'engagement du postérieur interne en découlent beaucoup plus naturellement, comme si basculer mon bassin du côté interne provoquait le basculement de celui de mon cheval aussi...
Je viens de lire Plinzner, élève du grand Steinbrecht, il décrit longuement comment les épaules et les hanches du cavalier doivent être toujours parallèles respectivement à celles du cheval dans tout le travail de 2 pistes, particulièrement quand on demande une incurvation.
Tous ces mouvements sont évidemment infimes et l'art de l'équitation c'est que le spectateur n'arrive pas à la déceler...