jen09 a écrit le 31/03/2011 à 21h20: |
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bein explique alors si ca te parle, ca nous interesse
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Pour développer, je travaille beaucoup avec l'assiette et des pressions corporelles (cuisses, fesses).
Je préfère une équitation en ressentis plutôt qu'avec les jambes et encore moins les mains.
Du coup, les ressentis c'est un peu complexe à expliquer.
Si je prends l'exemple du départ au galop du pas: au début je marche relâchée puis je mets mon corps dans une certaine dynamique (selon la sensibilité et la réceptivité du cheval) Le bassin et les épaules sont cette dynamique. Du coup, même si je n'exerce aucune pression, le cheval va se redresser, être alerte et marcher d'un pas dynamique. Une pression de fesse ou une moitié du bassin envoyé vers l'avant déclenchera le galop.
Je travaille qu'avec des pressions ponctuelles, toujours donner de l'impulsion ne m'intéresse pas et est bon pour désensibiliser le cheval.
On peut appeler ça de l'isopraxie ou homologie gestuelle et moi j'adore et je soutiens cette approche! Du coup, notre position provoquera une action.
Je peux donner un exemple d'homologie au travail en liberté:
http://www.dailymotion.com/euterpe94#videoId=xhrvsu
Au début le cheval marche tranquillement, très détendu puis se redresse et se met à accélérer (c'est infime, la vidéo saute mais je dirais que c'est à la seconde 4). A ce moment, je m'étais redressée, j'avais gonflé mes épaules.
Il m'a fallut à peine penser au pas chassé pour qu'il parte au galop car les chevaux perçoivent d'une façon extraordinaire!
Voilà: un mois et demi de boulot à raison de 1 séance par semaine puis 3 à la toute fin.