Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval

uneraell
Conspuée? Ha oui quand-même ! Je ne pense pas. Nous aurions probablement été "d'accord de ne pas être d'accord".
En vrai, j'ai appris à fermer ma grande bouche. Et à n'exprimer mon point de vue que si on me me l'a demandé. Quand bien même j'aurais 'entièrement raison sur tel point,". D'une part parceque les donneurs de leçons sont agaçants (au mieux) et d'autre part parceque je pense quand-même aussi qu'on ne prend bien que les conseils qu'on demande, parce qu'on a déjà pris un peu de distance avec ses habitudes/opinions pour une ou l'autre raison.

Pour ", l'étendue de ton incompétence," je crois, j'espère, que nous passons tous par là et pas une seule fois dans notre vie mais régulièrement. ,,(Bon, on est tous le c*** de quelqu'un et certains refusent de se poser des questions, nouveau débat hi hi). A chaque cheval ou presque on se pose des questions. Soit pour la technique, soit pour sa santé, soit pour un comportement, soit dans la relation...On apprend tous les jours. Et bravo, tu n'as mis que 3 semaines.... Je suis certaine d'avoir mis plus longtemps pour certains points!

calisto21 me voilà réconciliée avec ton opinion alors ! "On ne prend bien que les conseils qu'on demande", je suis d'accord ! Même si parfois ça m'agace aussi de lire / entendre certaines choses (d'où ma présence sur ce fil d'ailleurs), donc je comprends tout de même ta position

(J'ai mis peu de temps pour me rendre compte que j'avais beaucoup de lacunes, ça ne veut ni dire que je les ai toutes comblées, ni que je les ai toutes identifiées aha)

uneraell
Hi hi. Pas de souci. Tout le monde peut avoir un avis différent. Le mieux pour moi est de distinguer avis et personne.
Peut-être et même sûrement que ma présence sur cette discussion est aussi guidée par le besoin de ',lâcher" de temps en temps "ce qui me démange".et qui serait difficilement dit de manière diplomatique ou même utile.

Pour en rajouter une couche, faisant suite aux propos forts avisés de Corleone, nonobstant les nouvelles divinités médiatiques omniscientes métropolitaines, il y aussi cette sociologie de caste très pesante et particulièrement manichéenne ou l'on doit rentrer de gré ou de force dans des cases prédéfinies par la doxa .

Un genre d'effet tunnel cognitivement biaisé, certain dirons de grosses œillères de cheval de trait ( C'est pas gentil pour les cheval de trait)

A l’instar de certains topic , fer ou pas fer, mors ou pas mors, éperon ou pas éperons, guérilla entre les éperonistes et les morsitariens ... Ou comment propulser le syllogisme au Panthéon de la gaudriole.

Et chacun campant dans ces positions retranchées et traitant les critiques de vilains méchants indécis, collabo dévorant a tous râteliers ou vendu aux selleries.

Revient Platon, on a les même a la maison

bojesse
Je trouve au contraire que ces gueguerres se sont beaucoup amenuisées depuis deux à trois ans ! Auparavant en effet, je trouvais les échanges violents et peu instructifs. Désormais, je lis plus de nuances et c'est plus agréable ... :)

J'en viens parfois à penser tout bonnement que certaines personnes ne voient pas le cheval comme un être vivant à part entière (avec des besoins, des envies, des humeurs, des peurs), pour la simple et bonne raison que PERSONNE ne leur a appris à regarder l'animal avant de regarder ce qu'on pouvait faire avec.
J'ai fréquenté les centres équestres pendant plus de 15 ans (et j'en ai essayé plus d'un ...), et il a fallu que je fasse un break puis que je prenne une demi-pension pour qu'ENFIN je découvre le fondement de l'équitation, qui est la relation à l'animal. Et encore, je crois que c'est uniquement parce que je me suis retrouvée avec un TF chroniquement boiteux (et donc chroniquement non-montable) que j'ai fait cette découverte.
Avant ça, j'avais toujours plus ou moins considéré que les chevaux devaient être "respectueux", répondre "correctement" aux demandes, et ne pas faire étalage de leurs humeurs. C'était un dû. Et ce peu importe si de mon côté j'étais parfaitement odieuse, impatiente et impolie avec eux. De bons petits esclaves, en somme. Sauf que comme tout le monde agissait pareil et que les enseignants continuaient à nous apprendre à agir ainsi, bah fatalement je ne pouvais pas voir les choses autrement.

Peut-être qu'un jour les enseignants feront apprendre d'abord à connaître et à respecter le cheval, et seulement ensuite à grimper sur leur dos ...


(Je ne rebondis que sur ce point, mais vos échanges sont très intéressants. Je suivais vaguement le post pour "rire" (jaune) des anecdotes que certains peuvent entendre ici et là, mais je crois que j'apprécie bien plus ce qui se discute maintenant ^^)

walmos

Je suis aussi ta réflexion première.
Nous commençons, pour la plupart, à monter en club. Et la première leçon consiste à... prom'prom' sur poney, d'accord ou pas d'accord. Mais en fait, en tant qu'adulte j'ai constaté la même chose quand j'ai dû me remettre à cheval après une période d'arrêt très impactante physiologiquement. Mono littéralement incapable de prendre en compte mes spécificités. Ou celles des enfants qui m'entouraient d'ailleurs lol Tout sur le baudet, pardon, le poney, heu ...J'ai un nerf sciatique qui s'en souvient encore...
Je dois reconnaître que j'ai eu quelques bons exemples hors club pour être sensibilisée assez tôt à l'aspect relationnel. Même si... j'ai encore de belles progressions devant moi.
sur le "respect" "répondre aux demandes" etc... ça peut venir du besoin de maintenir la sécurité mais ce n'est qu'un pan du problème finalement... si le relationnel est ok, la sécurité est déjà meilleure à la base (bien que sans éducation ça risque d'être compliqué).
Les enseignants... se forment bien souvent comme l'Etat leur dit de le faire, avant de, s'ils en ont les moyens et l'énergie, faire plus. Encore que, ça dépend aussi de leur personnalité. Certains tout petits clubs commencent par apprendre "le cheval" avant d'apprendre "l'équitation". Cela suppose bien souvent d'expliquer aux parents que non, choupi ne montera pas une heure pompom mais apprendra d'abord plein de choses passionnantes... Si ça passe auprès des parents, client "à vie". Sinon... Et c'est pas facile, les parents non cavaliers. ;) Sinon, clairement, les cavaliers viennent bien souvent à la base parce qu'ils aiment l'animal et le club les détourne finalement très vite de ça. Pour qu'ils le retrouvent plus tard, comme toi, au détour d'un cheval "pas dans la norme". Il y a encore beaucoup de travail. Montrer l'exemple, en parler, discuter... c'est un début!

bojesse Et vice et versa ? xD


(Je plaisante, même si j'avoue que j'ai dû reconnecter rapidement quelques neurones déjà en veille vue l'heure ! )


Respect de l'animal en club ? Mes perles de la journée :

- La cavalière qui resserre systématiquement la muserolle de son cheval de deux trous par rapport au réglage du club : "C'est pour pouvoir freiner !" - Va falloir revoir les bases hein, parce que là, le galop 5, je ne suis pas sûre sûre...

- Celui qui te maintient que "si si !" il a curé les pieds de son cheval, alors que clairement ils sont remplis du sable du manège PLUS, en dessous, de terre et d'herbe, alors que le cheval était dans son box avant la séance : clairement, ni fait après, ni fait avant ! Surtout que le cavalier est loin d'être un débutant, et que le cheval est connu pour avoir facilement des soucis de pourriture... Pas de chance pour le mec, je passais justement voir s'il y avait besoin de soins supplémentaires !

- Celle qui rince vite fait le mors mais ne veut pas frotter un peu ce qu'il reste avec les doigts : "Mais c'est crade !" - Eh bah tu prends une brosse à dent si tu veux pour le faire ma cocotte, mais hors de question que tu ranges le mors dans cet état... Si tout le monde le faisait correctement, il n'y aurait même pas besoin de gratter !



Ah, et si au passage ils pouvaient faire preuve de respect tout court en ne laissant pas trainer le matériel ni leurs déchets partout....
Finalement, est-ce un problème d'équitation ou d'éducation ?

calisto21 : En même temps, avec une moyenne de 10 cavaliers par reprise dans beaucoup trop de clubs, comment veux-tu que le mono puisse composer avec les spécificités de chacun ?
Les changements sont (heureusement) doucement introduits par les petits clubs. Les grosses usines, elles, restent sagement sur l'autoroute des CSO et des passages de Galops.
(D'ailleurs je ne sais pas comment ils ont réussi à introduire des Galops "Poneys" avant le Galop 1, qui déjà ne va pas chercher très loin en termes de connaissances/compétences requises ...)



C'est là que le bât blesse. Si on ne commence pas par respecter le cheval, pourquoi lui devrait-il nous respecter ? Si on ne répond pas à ses besoins, pourquoi devrait-il répondre à nos demandes ? C'est donnant-donnant. Mais beaucoup de cavaliers ou clubs oublient leur part du marché ...

OMG. Je crois qu'une des premières fois où j'ai été véritablement choquée ça a été le jour où j'ai monté le cheval de DP d'une fille avec ses affaires à elle. Le filet avait une muserolle pull-back super serrée (genre fallait forcer pour arriver au premier trou). Le cheval était un TF réformé de 3 ans, de bonne volonté, pas vicieux, plutôt mou que speed. J'ai jamais compris pourquoi cette muserolle. Même en supposant que ce soit pour empêcher le cheval de "fuir" le mors ... bah NON, lui fermer la gu**le c'est pas franchement une solution.

Et le jour où cette même fille a monté le cheval que j'avais en DP (que j'avais "re-débourré" en licol), elle m'a sorti : "Ouah, c'est top, il est super léger et sensible !".
Ça ne lui a pas posé question vis-à-vis de sa façon de monter ...
(nos deux chevaux avaient même histoire, même âge, et avaient été récupérés et mis en DP par le même proprio. Mais bon.)




Malheureusement, je penche pour dire que c'est les deux ...

Une personne qui vient de poster une annonce de vente de son cheval de 14 ans à contre-coeur, pour cause de manque de temps et grossesse, mais échange possible. Contre quoi ? Un autre cheval.

"Je ne sais pas si je vais le mettre en pension pré finalement, je suis pas sûre qu'il s'entende avec les autres chevaux... Et puis quoi si il continue de tiquer au pré ???"

Ben au pire, il tique en ayant la possibilité de marcher, manger et interagir toute la journée... C'est certainement pas pire que tiquer quand même mais en attendant les repas, cloîtré dans 4 murs et sans même la possibilité de renifler un autre cheval. Les gens ont une de ces logiques parfois

walmos
Hi! Pour ton premier point...je précise: j'étais en cours particulier. Quand-même, je ne demande pas aux moniteurs d'être des sur hommes /sur Femmes 😆 mais clairement elle n'était pas formée pour répondre à mes besoins et aurait dû me le dire.

Deuxième point, entièrement d'accord. Le respect des besoins et de l'être c'est fondamental. Et ça doit partir de l'humain puisque c'est lui qui se permet d'exiger un tas de choses des chevaux.

Et ... j'aime ton smiley hi hi

bojesse

J'ai hésité à te répondre, n'étant pas sûre de comprendre ton propos. J'essaie et sorry si je suis à côté.

Dans ton commentaire tu parles déjà des débats de longue date en équitation. De la technique que nous sommes nombreux à ne pas maîtriser mais...pour montrer que la "critique" se trouve finalement comme masque d'une opinion à la mode. Si j'ai compris.

J'aimerais juste répondre que : oui. C'est un réel fait de société que tu soulèves. Ou du moins, j'en ai été témoin moi aussi à plusieurs reprises.

Cependant, je parle d'esprit critique... Au sens de : questionner ce que l'on me dit/ce que je vois, et chercher le moyen de répondre à mon questionnement. Cette recherche amènera vers de la nouvelle documentation, de nouvelles discussions et ainsi de suite. Et la position du cavalier qui se questionne va évoluer. Comme en ont témoigné corleone et unreall

Et je parlais bien des fondamentaux besoins équins. Je les distingue bien, au niveau des connaissances du cavalier, d'autres axes tels que ",la meilleure manière d'amener un cheval au Piaffer", "faut-il mettre du poids au centre, à l'interne ou à l'externe pour demander un appuyer..." Ou encore "faut-il utiliser la méthode cession de nuque ou de mâchoire"....et bien d'autres débats techniques qui existent dans toute discipline et qui, rarement, trouvent réponse argumentée sauf dans la bouche de grands cavaliers/écuyers.

Tous les clubs ne font pas les galops poney, et surtout certain ne le font pas « payant » en plus des cours mais sont inclus dans le prix du forfait annuels ou de fin de stage.

Il y a 6 galops poneys.
Poney de bronze, poney d argent, poney d or qui se passait dans le club de mes filles à 3/4 ans , 4/5 ans et 5/6 ans … donc en baby poney ou 1 ère année de poney.
Le galop de bronze ( qui vaut un peu moins qu un galop 1)
Le galop d argent qui vaut un peu plus qu un galop 1 mais moins qu un galop 2
Et le galop d or qui vaut un peu plus qu un galop 2.

Pour faire des compétitions ( equifun ou cso), le règlement demandait à minima galop 1 ou galop d argent.


Avoir des galop inférieur permet de ne pas avoir des gens qui veulent absolument faire passer là galop 1 à des enfants qui n ont pas le niveau ou pas la possibilité de faire la théorie à l écrit ( la théorie dés galop poney est à l oral).
Ça permet aussi de ne pas dire à l enfant « tu as loupé ton galop d argent » mais plutôt «  tu as réussi le galop de bronze » ( c est plus agréable de réussir).

Avoir le galop d or permet d aller préparer le galop 3.


Et dernier point : ça permet de voir que le club a vraiment pris la licence payée … puisqu il faut la licence pour enregistrer les galops …( valable côte ffe comme côté famille… « plein » de club ne prennent pas les licences bien qu elle soit payée par les familles et les familles des enfants ne savent pas toujours comment s en rendre compte …