Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval

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Zzzzz

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 07/04/2011 à 15h39

un petit topic pour ironiser sur le monde du cheval : je propose de raconter des annectodes, reflexions marrantes ou pourries qu'on vous a faites.

je commence:

> en periode de gelee cet hiver, une cavaliere me dit :
- pourquoi tu vas pas en ballade?
- la route est gelee et ma jument fait la folle dehors, j'ai peur de glisser
- t'as qu'a lui mettre un enrennement...



> un moniteur en visite au club dit à ma monitrice en parlant de mon cheval :
- c'est quoi ce cheval? (d'un ton interessé)
- oh, rien, un trotteur


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Modérateur : bianca_jones

Bibil91

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 16/11/2022 à 22h17

girly61 je ne pense pas que la vie des moniteurs soit chouette … mais celle des éleveurs de chevaux n est guère meilleure, il y a des frais à couvrir … c est tout autant un métier de passionné !

Girly61

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 16/11/2022 à 22h23

bibil91 tout à fait ! Et venir cracher son venin sur le voisin n’est pas bien terrible, le milieu du cheval c’est un navire en galère et la plupart des professionnels rament de la même manière. Donc le moniteur qui dit que l’éleveur roule sur l’or de manière agressive (et jalousive) c’est une réflexion pourrie, l’éleveur qui dit du moniteur d’assumer et arrêter de se plaindre, ça en est une aussi ^^ peace and love, l’entraide c’est tellement mieux que de se tirer dans les pattes

Levana613

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 16/11/2022 à 23h19

girly61 Certe, il y a des métiers qui donnent envie à personne, et sont généralement provisoire.
J'en visais aucun en particulier, mais mon commentaire était plus d'un cas général basé sur mon vécu. Parfois j'en viens presque à mentir pour éviter les remarques avec sous entendus ou que les gens se fassent des idées. J'ai simplement envie de répondre "mais si ça te fais tant rêver, pourquoi tu ne viens pas suivre ces même études ou de trouver quelque chose qui te plaît autant?". Surtout quand on est jeune et qu'on a la vie devant soi. Avec toutes les aides que fournit la France pour le financement, c'est triste de ne pas en profiter et trouver vraiment quelque chose qui nous convienne.
C'est nous seul qui nous fixons nos propres limites, avec nos choix.
Et on peut tout à fait vivre sa passion sans pour autant en faire son métier, si le milieu nous semble trop difficile.

Édité par levana613 le 16-11-2022 à 23h52



Tam89

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 07h06

girly61

Enfin quand tu deviens moniteur c'est que tu montes à cheval depuis un moment, et que tu as fréquenté des centres équestres et d'autres moniteurs avant de le devenir aussi.
Donc les conditions de travail tu les connais, tu sais ce que c'est.
Alors se plaindre d'un truc qu'on connait, oui moi c'est le genre de truc qui me gonfle, personne ne met le couteau sous la gorge des gens pour passer le BPJEPS.

Quand j'ai voulu passer mon BE, oui je suis vieille à l'époque c'était le BE lol, ça faisait un moment que je trainais dans les clubs, je savais ce qu'était le métier de moniteur, je connaissais les horaires, les contraintes etc.. mon instructeur m'avait même dit de ne pas le passer parce que c'était un métier "de merde".
Je ne l'ai pas écouté et je l'ai fait quand même, et quand j'ai arrêté, comme pas mal de mes copains moniteur, j'ai jamais entendu personne se plaindre des conditions de travail, parce qu'on les connaissait tous, on a arrêté parce que pour X raison ça ne nous convenait pas ou plus.

Se plaindre c'est le sport national j'ai l'impression, tout le monde passe sa vie à se plaindre ...

Lau_redsinner

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 07h39

girly61 On ne parle pas de moniteur à "salaire fixe" et un patron abusif mais d'une gérante de centre équestre donc un choix après des années de métier, difficile et enseveli de charges mais un choix, comme le métier d'éleveur, peut-être que c'est de la jalousie, mais je rejoins un peu levana613 on sait dans quoi on s'engage quand on ouvre une structure et que pour cela on a des rdv à la banque avec des échéances monstrueuses à honorer, des assurances, l'entretien des chevaux.. si ça ne te convient pas tu fermes la boutique même si pas toujours simple et que tu y laisses des plumes.. mais se plaindre et jalouser les autres (sans savoir dans quelle galère ils sont aussi !) C'est moyen.. surtout pour un "collègue" de profession.. comme tu le dis, on rame tous de la même manière, et ça ne sert à rien de se tirer dans les pattes ..
Ensuite libre à chacun de se plaindre et fantasmer sur la situation des autres (dont on ne connait rien) ou d'essayer au max de voir le positif dans sa propre situation après tout si on veut devenir riche, on ne travaille pas dans le cheval

Rose25

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 15h24

"Avec toutes les aides que fournit la France pour le financement, c'est triste de ne pas en profiter et trouver vraiment quelque chose qui nous convienne.
C'est nous seul qui nous fixons nos propres limites, avec nos choix."

levana613 crois moi que les aides françaises ne sont pas si facilement accessibles ! J'ai un métier qui paye mal, mais pas non plus de quoi me plaindre financièrement et prochainement, je vais commencer un nouveau boulot bien mieux rémunéré. Mais dans tous les cas, je fais un job par soucis alimentaire, comme beaucoup je pense et qui ne me plaît pas plus que ça.

Récemment, je me suis découvert un forte attirance (on ne peut pas encore parler de passion comme pour le cheval) pour le langage informatique. Je me suis bien renseignée sur le sujet, salaire, ouverture du marché, études etc. J'ai même commencer à apprendre un peu par moi-même ! Mais travaillant déjà et ayant des frais a sortir régulièrement, ne serait ce que pour me loger et me nourrir, j'ai voulu prendre le beau chemin de la reconversion professionnelle !
Ah ça on te le vend bien! Des aides faites exprès pour ton cas, où on va tout faire pour t'aider à réaliser ce projet.
Eh bah ma gueule, nada !
Parce que je suis diplômée d'un BAC+5, je ne suis pas prioritaire. Parce que je bosse déjà, je ne suis pas prioritaire. Donc par principe, je suis heureuse et épanouie dans ma vie professionnelle. Pour la France travail + gros diplôme = joie et plénitude, même si tu veux aller dans un secteur où il y a plus d'offres d'emploi que de salariés dispo et qu'on est obligés d'aller en chercher a l'étranger !
Pire, quand j'ai demandé pourquoi mon dossier était refusé, la personne de la commission que j'ai eu au tel m'a expliqué qu'ils ont reçu un dossier parfaitement bien ficelé, irréprochable ! Et bien refusé car plus de sous!
Et encore, il faut remplir les conditions d'ancienneté, d'expérience, etc. Et de même pour la formation que tu vises. 1 mois entier de travail et d'implication de ma hiérarchie, de ma RH, de mes clients, du centre de formation pour un résultat 0 pointé.

Changer de voie, ça te demande certes un sacrifice. Mais là, c'est choisir entre travailler pour vivre et ne pas aimer ce que tu fais VS vivre au crochet de quelqu'un ou de la société pour justifier que tu veux changer de voie, qu'importe tes responsabilités personnelles.

Oui, changer de voie c'est possible, mais malheureusement pas pour tous.

Je comprends qu'on facilite les gens en galère, c'est le propre même des aides. Mais c'est pas parce que tu as un CAP ou pas de taff que forcément c'est difficile. Je suis cadre, en 5 ans, j'ai frôler 3 fois le burn out. Et je bosse depuis...5 ans... Pour autant, aurais-je le droit aux aides de l'État pour avoir fait les mauvais choix dans ma jeunesse ? Non, il faut que je trouve des chemins de traverses ou que je relaye le langage informatique a des petits boulots en plus de mon CDI.

Bref, j'ai pas de haine ou quoi, mais l'existence des aides ne les rend pas pour autant accessibles et cela, il faut bien en avoir conscience. Et sans aides, difficile de changer de taff

Tekesuta

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 15h53

rose25 Punaise c'est dégueulasse. Tu peux pas avoir un papier d'un psychiatre qui appuie ton dossier ?

Sayo

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Posté le 17/11/2022 à 16h14

rose25 je te comprends. Je suis aussi dans cette réflexion pour me réorienter (également BAC+5 avec salaire franchement pas terrible).
Malgré 2 burn out (le dernier a amené une tentative de suicide), je ne suis pas considérée non plus comme prioritaire au niveau des aides.

Je me suis renseignée pour tout ce qui est CPF avec mon entreprise, j'ai suivi une visio conf à ce sujet avec mon département, ils sont OK pour financer 1 an après plus aucun financement (prise en charge du salaire notamment). Des formations sur 1 an y en a pas mal qui existent mais selon ce qu'on veut, faut plutôt se former 2 ou 3 ans (une personne dans le groupe voulait être infirmier, il allait être sans revenu pendant 2 ans).

Donc oui la France aide mais faut pas se mentir, quand on a déjà un bagage, on s'en fiche. Pôle Emploi m'a déjà dit droit dans les yeux que des postes qui correspondaient à mes études, à ce que je cherchais, je n'avais pas le droit de postuler car réserver aux personnes sans formation (pourquoi faire 5 ans d'études en vrai xD) parce qu'il faut donner la priorité à ceux qui n'ont pas pu faire des études.

Donc la finalité, je reste dans mon boulot qui va me coûter un 3ème burn out à mon avis d'ici l'été 2023, je sens déjà les premiers symptômes revenir depuis quelques semaines.

Levana613

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Posté le 17/11/2022 à 16h15


rose25 a écrit le 17/11/2022 à 15h24:

@levana613 crois moi que les aides françaises ne sont pas si facilement accessibles ! J'ai un métier qui paye mal, mais pas non plus de quoi me plaindre financièrement et prochainement, je vais commencer un nouveau boulot bien mieux rémunéré.


Je ne comptais pas faire un débat sur la tournure de chacun de mes mots. Mon idée de base c'est ce que tu confirmes toi même, si le travail ne nous plaît pas ou ne nous comble pas financièrement, il vaut mieux au moins faire l'effort d'en chercher un autre plutôt que s'y acharner pensant qu'on ne réussira pas à mieux, comme je l'entend souvent. Je le répète c'est nous seul qui nous fixont nos limites en se blamant soi même.
Personne ne nous force non plus à accepter un travail, on l'accepte avec ses avantages et ses inconvénients. A part motiver ou conseiller les gens autour de moi, je ne peux pas non plus agir à leur place quand ils en arrivent à un point où il faut réagir.

Évidemment qu'il y aura toujours des gens dans le lot coincés dans un boulot pour x raisons, (j'ai déjà connu un temps cette situation, et je leur souhaite bon courage, c'est pas évident). C'est pas de eux que je parle, vous l'aurez bien compris ou il faut vraiment que je le précise.
La plupart des gens qui viennent se plaindre à moi, ont ce choix.

Et quand je parlais de faire quelque chose qui nous plaît c'est à savoir, miser l'importance sur une passion ou le côté financier. Après si on peut avoir les 2 c'est encore mieux, mais c'est pas ce que je disais.
J'aurai toujours des chevaux dans ma vie, c'est mon oxygène. Mais jamais de la vie j'aurai aimé travailler dedans, surtout pour le côté physique, et financièrement c'est pas évident pour tout le monde.
J'ai fais le choix d'être dans un autre domaine sur lequel je peux mieux compter financièrement. J'ai pas dis non plus que c'est forcément facile d'y arriver.
Pour revenir sur la France, je suis d'accord que c'est dommage que TOUT le monde ne peut malheureusement pas bénéficier des mêmes aides. Ceci dit, dans les autres pays, c'est même pas la peine d'y penser. A méditer...

Édité par levana613 le 17-11-2022 à 16h22



Rose25

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Posté le 17/11/2022 à 16h15

tekesuta faudrait que je sois de nouveau dans un burn out pour demander un tel papier et encore, même pas sûre que ça marche

Levana613

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Posté le 17/11/2022 à 16h26

sayo Bon courage, quand on est coincé c'est pas simple. J'espère qu'avec le temps tu pourras trouver l'occasion de t'en dégager

Rose25

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Posté le 17/11/2022 à 16h34

sayo oh mon dieu, je suis vraiment désolée de lire cela en fin de compte, tu te retrouves comme moi...
- Sacrifier ton niveau de vie, même s'il est modeste, pour changer de voie
- Continuer dans un boulot qui te saignes
- Changer d'entreprise, au moins pour survivre mentalement en espérant trouver mieux

On va se soutenir entre galériens d'un top diplôme

Bibil91

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Posté le 17/11/2022 à 16h35

tekesuta non ça ne change rien, les aides sont surtout faite pour les « non diplômés »

A partir d un moment tu es trop diplômée pour être aidée… même en cas de malaise lié au boulot ou en cas de volonté de se réorienter vers un cursus où il y a un manque de personnel c est hyper difficile de faire valider son dossier.

Édité par bibil91 le 17-11-2022 à 16h44



Rose25

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Posté le 17/11/2022 à 16h52

levana613 j'avoue que ton propos ne me semblait pas clair. Merci de m'avoir préciser.
Cependant, je ne suis pas d'accord sur le fait qu'on se fixe nous mêmes nous limites. Les limites, c'est un tout. Il y en a que tu te fixes tout seul, c'est vrai ("je ne suis pas capable de...", "je ne mérite pas cette place..." etc. Merci le bon vieux syndrome de l'imposteur) Mais d'autres sont imposées par notre environnement. Le patriarcat, le secteur d'activité, la conjoncture, les responsabilités qu'on a prises par le passé, un changement d'organisation/de poste/de chef imposé, etc. Et conjuguer avec ne se fait pas toujours facilement. Parfois, si, tu es obligé d'accepter un travail, qu'il te convienne ou non. Le type qui enchaîne les mois de chômage, un jour doit accepter un job, au moins pour relancer la machine des aides. Les parents qui ont des enfants dont les études coûtent cher ont aussi ce problème. Ce ne sont pas leurs choix a ces individus, et en fonction du marché et des obligations personnelles, on n'a pas forcément ce luxe.
Mais effectivement, c'est a chacun de réagir pour se sortir d'un situation qui ne leur convient pas.

Après on ne va pas se mentir, les Français aiment se plaindre. Sport national, cocorico ! Il y en a même si se plaignent pour le plaisir, je pense que tu parles de ceux-là. Mais là, c'est pas un changement de poste qu'il faut, c'est une thérapie (et encore, pour les moins désespérant) Pour autant, c'est pas parce que le jardin du voisin est moche c'est forcément mieux dans le notre.

Édité par rose25 le 17-11-2022 à 16h53



Argamelle

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Posté le 17/11/2022 à 16h57

Et les limites c'est aussi tes gardes fou, comme pour les études : si t'as une famille à l'aise, voire riche, tu ne vois pas du tout de la même façon le fait de se lancer dans des formations longues non rémunératrices. Il y aura quelqu'un pour payer le loyer et les charges. De même si tu avais un super job qui t'as permis de mettre plein d'argent de côté
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