Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval

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Zzzzz

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 07/04/2011 à 15h39

un petit topic pour ironiser sur le monde du cheval : je propose de raconter des annectodes, reflexions marrantes ou pourries qu'on vous a faites.

je commence:

> en periode de gelee cet hiver, une cavaliere me dit :
- pourquoi tu vas pas en ballade?
- la route est gelee et ma jument fait la folle dehors, j'ai peur de glisser
- t'as qu'a lui mettre un enrennement...



> un moniteur en visite au club dit à ma monitrice en parlant de mon cheval :
- c'est quoi ce cheval? (d'un ton interessé)
- oh, rien, un trotteur


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Levana613

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 16h15


rose25 a écrit le 17/11/2022 à 15h24:

@levana613 crois moi que les aides françaises ne sont pas si facilement accessibles ! J'ai un métier qui paye mal, mais pas non plus de quoi me plaindre financièrement et prochainement, je vais commencer un nouveau boulot bien mieux rémunéré.


Je ne comptais pas faire un débat sur la tournure de chacun de mes mots. Mon idée de base c'est ce que tu confirmes toi même, si le travail ne nous plaît pas ou ne nous comble pas financièrement, il vaut mieux au moins faire l'effort d'en chercher un autre plutôt que s'y acharner pensant qu'on ne réussira pas à mieux, comme je l'entend souvent. Je le répète c'est nous seul qui nous fixont nos limites en se blamant soi même.
Personne ne nous force non plus à accepter un travail, on l'accepte avec ses avantages et ses inconvénients. A part motiver ou conseiller les gens autour de moi, je ne peux pas non plus agir à leur place quand ils en arrivent à un point où il faut réagir.

Évidemment qu'il y aura toujours des gens dans le lot coincés dans un boulot pour x raisons, (j'ai déjà connu un temps cette situation, et je leur souhaite bon courage, c'est pas évident). C'est pas de eux que je parle, vous l'aurez bien compris ou il faut vraiment que je le précise.
La plupart des gens qui viennent se plaindre à moi, ont ce choix.

Et quand je parlais de faire quelque chose qui nous plaît c'est à savoir, miser l'importance sur une passion ou le côté financier. Après si on peut avoir les 2 c'est encore mieux, mais c'est pas ce que je disais.
J'aurai toujours des chevaux dans ma vie, c'est mon oxygène. Mais jamais de la vie j'aurai aimé travailler dedans, surtout pour le côté physique, et financièrement c'est pas évident pour tout le monde.
J'ai fais le choix d'être dans un autre domaine sur lequel je peux mieux compter financièrement. J'ai pas dis non plus que c'est forcément facile d'y arriver.
Pour revenir sur la France, je suis d'accord que c'est dommage que TOUT le monde ne peut malheureusement pas bénéficier des mêmes aides. Ceci dit, dans les autres pays, c'est même pas la peine d'y penser. A méditer...

Édité par levana613 le 17-11-2022 à 16h22



Rose25

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 16h15

tekesuta faudrait que je sois de nouveau dans un burn out pour demander un tel papier et encore, même pas sûre que ça marche

Levana613

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 16h26

sayo Bon courage, quand on est coincé c'est pas simple. J'espère qu'avec le temps tu pourras trouver l'occasion de t'en dégager

Rose25

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 16h34

sayo oh mon dieu, je suis vraiment désolée de lire cela en fin de compte, tu te retrouves comme moi...
- Sacrifier ton niveau de vie, même s'il est modeste, pour changer de voie
- Continuer dans un boulot qui te saignes
- Changer d'entreprise, au moins pour survivre mentalement en espérant trouver mieux

On va se soutenir entre galériens d'un top diplôme

Bibil91

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 16h35

tekesuta non ça ne change rien, les aides sont surtout faite pour les « non diplômés »

A partir d un moment tu es trop diplômée pour être aidée… même en cas de malaise lié au boulot ou en cas de volonté de se réorienter vers un cursus où il y a un manque de personnel c est hyper difficile de faire valider son dossier.

Édité par bibil91 le 17-11-2022 à 16h44



Rose25

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 16h52

levana613 j'avoue que ton propos ne me semblait pas clair. Merci de m'avoir préciser.
Cependant, je ne suis pas d'accord sur le fait qu'on se fixe nous mêmes nous limites. Les limites, c'est un tout. Il y en a que tu te fixes tout seul, c'est vrai ("je ne suis pas capable de...", "je ne mérite pas cette place..." etc. Merci le bon vieux syndrome de l'imposteur) Mais d'autres sont imposées par notre environnement. Le patriarcat, le secteur d'activité, la conjoncture, les responsabilités qu'on a prises par le passé, un changement d'organisation/de poste/de chef imposé, etc. Et conjuguer avec ne se fait pas toujours facilement. Parfois, si, tu es obligé d'accepter un travail, qu'il te convienne ou non. Le type qui enchaîne les mois de chômage, un jour doit accepter un job, au moins pour relancer la machine des aides. Les parents qui ont des enfants dont les études coûtent cher ont aussi ce problème. Ce ne sont pas leurs choix a ces individus, et en fonction du marché et des obligations personnelles, on n'a pas forcément ce luxe.
Mais effectivement, c'est a chacun de réagir pour se sortir d'un situation qui ne leur convient pas.

Après on ne va pas se mentir, les Français aiment se plaindre. Sport national, cocorico ! Il y en a même si se plaignent pour le plaisir, je pense que tu parles de ceux-là. Mais là, c'est pas un changement de poste qu'il faut, c'est une thérapie (et encore, pour les moins désespérant) Pour autant, c'est pas parce que le jardin du voisin est moche c'est forcément mieux dans le notre.

Édité par rose25 le 17-11-2022 à 16h53



Argamelle

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Posté le 17/11/2022 à 16h57

Et les limites c'est aussi tes gardes fou, comme pour les études : si t'as une famille à l'aise, voire riche, tu ne vois pas du tout de la même façon le fait de se lancer dans des formations longues non rémunératrices. Il y aura quelqu'un pour payer le loyer et les charges. De même si tu avais un super job qui t'as permis de mettre plein d'argent de côté

Alecto

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 20h52

Mais tellement, y'a aussi les handicaps, les discriminations, les trauma, l'éducation qu'on a reçue ... le "Quand on veut, on peut !", n'est pas valable pour tout le monde

Girly61

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Reflexions les plus "pourries" du monde du cheval
Posté le 17/11/2022 à 21h43

Et puis tout ça, c’est dans l’hypothèse où on sait ce qui nous intéresse en 3ème je voulais bosser dans les chevaux, on m’a dit « non t’es trop bonne à l’école pour partir dans une filière spécialisée, va faire des études ». En terminale, même problème, je ne savais pas quoi faire alors j’ai atterri en école d’ingénieurs. J’avais envie de partir au bout d’un mois, mais sans rien à mettre à la place, donc je suis restée. 6 ans (souvent très difficiles) plus tard, j’ai commencé à bosser. Et déjà pendant mon stage de fin d’études, j’étais régulièrement en pleurs en imaginant faire ça toute ma vie. Je n’avais même pas vraiment commencé à bosser !! Mais je sens que je vais rester coincée dans ce boulot longtemps, parce que ça a l’avantage de payer pas trop mal (enfin sauf mon premier emploi actuellement quoi…), et donc financer des loisirs pour oublier que 8 heures par jour je fais un truc que je déteste. Alors évidemment que j’ai réfléchi à changer de voie, plein de fois ! J’ai testé plein de petits boulots, que j’ai souvent appréciés, mais que je ne me serais pas vue faire plus de quelques mois. J’avais fait des trucs d’orientation en terminale, ben c’était pas des plus convaincant. J’ai le milieu « cheval » qui revient régulièrement, mais je suis très loin d’avoir un niveau équestre suffisant. Quand on voit la plupart des cavaliers pros/gérants d’écurie, ils étaient galop 7 à 11/12 ans, sur le circuit amateur à 15 ans à monter un voir plusieurs chevaux tous les jours… On se rend bien compte que ce sont 2 mondes totalement différents, et que mon moi de 23 ans avec un galop 6 que je ne mérite même plus et qui n’a jamais fait de compèt dans sa vie, ben il est juste ridicule quoi. Et pour avoir bossé 2 mois en CE de tourisme, je sais que je ne supporterais pas de travailler pour quelqu’un d’autre vis à vis du respect des chevaux, éducation, mode de travail, traitement du personnel etc, ça me frustre trop de voir des choses que je n’accepte pas sans pouvoir rien y faire. Ouvrir sa structure sans expérience dans le milieu, voilà voilà… et enfin comme d’autres l’ont dit, le côté temps/argent : j’ai d’autres loisirs, j’aime bien voyager. En travaillant dans ce domaine ce serait impossible à concilier. Du coup je cherche encore le compromis, mais j’ai bien l’impression qu’il consistera à faire un boulot que je n’aime pas du tout pour avoir une chance de vivre un peu en dehors je vais profiter tant que je suis jeune avec des visas accessibles facilement pour voyager et enchainer les petits boulots, histoire de voir autre chose et, qui sait, avoir une révélation beaucoup, en étant ados, savent ce qu’ils veulent faire plus tard. Mais quand ce n’est pas notre cas, on se retrouve démuni face à ça. Et pour peu que les quelques idées qu’on ait ne soient pas en adéquation avec le niveau scolaire (pas assez ou au contraire trop bon), la totalité de l’entourage (famille ou lycée) nous pousse à oublier pour quelque chose qui « nous convient mieux ». Parce que si tu as ton bac mention très bien, tu ne vas quand même pas aller gâcher ta vie à faire autre chose qu’un bac + 5 ! Et à 16/17 ans, va tenir tête à tout ça

Donc oui, j’ai 23 ans, exactement 16 jours de vie professionnelle à mon actif, et je n’aime pas mon travail. Peut être que je me réorienterai, peut être que je trouverai un poste dans mon domaine qui finira par me faire aimer ce boulot, peut être que je le subirai toute ma vie pour financer des trucs qui m’intéressent plus. Mais en attendant, bah je bosse, parce que je ne vais pas passer toute ma vie à larver devant la télé au crochet de ma mère. J’essaye d’en resortir des avantages : ça me donne de l’expérience, ça me permet de vivre dans un pays différent, j’apprécie mes collègues, je découvre plein de choses intéressantes (je travaille dans le milieu portuaire)… Je cherche des solutions : voyager pour prendre le temps de me poser et réfléchir, tester des petits boulots à droite à gauche… C’est un peu l’histoire de ma vie, j’essaye des trucs mais ça ne marche jamais et j’enchaîne les mauvais choix qui sait, peut être qu’un jour je finirai par faire LE bon choix mais venir me dire que c’est facile, que quand on veut on peut etc, c’est quand même un peu exagéré. Ce n’est JAMAIS facile de changer de vie, et comme les autres l’ont expliqué, il n’y a pas que la motivation qui compte, loin de là !

Levana613

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Posté le 17/11/2022 à 22h01

girly61 Qui a dit que c'est FACILE de changer de vie?

Girly61

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Posté le 17/11/2022 à 22h15


levana613 a écrit le 16/11/2022 à 23h19:
J'ai simplement envie de répondre "mais si ça te fais tant rêver, pourquoi tu ne viens pas suivre ces même études ou de trouver quelque chose qui te plaît autant?". Surtout quand on est jeune et qu'on a la vie devant soi. Avec toutes les aides que fournit la France pour le financement, c'est triste de ne pas en profiter et trouver vraiment quelque chose qui nous convienne.


levana613 ce sont les tournures de phrase que j’ai lues comme étant « n’importe qui peut le faire, viens suivre les études financées par la France ». Après c’est ma compréhension personnelle, qui ne reflète pas forcément ta pensée et sûrement aussi mon histoire personnelle, où j’ai trop entendu « bah réfléchis à ce que tu veux faire plus tard pour choisir tes études ! », genre j’y avait pas pensé, c’était de ma faute et j’avais juste à me sortir les doigts du cul quoi

Levana613

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Posté le 17/11/2022 à 22h22

girly61 En bas c'est un peu plus détaillé, et je dis bien justement le contraire. Même si j'ai pas envie de m'élargir sur le sujet et chacun résonne en fonction de son ressenti.
Ce que je constate ici fait peine à voir.
Courage guys, peace and love

Édité par levana613 le 17-11-2022 à 22h24



Alecto

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Posté le 18/11/2022 à 06h42

levana613
Tu as tout de même écrit ceci "C'est nous seul qui nous fixons nos propres limites, avec nos choix."

C'est là-dessus qu'on a tiqué car c'est totalement faux.

Mais changer de vie n'est en effet facile pour personne (je le fais dans 15j sans avoir droit au chômage ou aucune aide d'ailleurs), on est tous d'accord là-dessus je pense.

Tartine88

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Posté le 18/11/2022 à 06h55

Je suis heureuse de lire que même si nos choix sont importants, ils ne sont pas les seuls à pouvoir guider notre destinée.
Rien que « monter » en échelon. C’est bête, mais il y a un an au culot j’ai postulé pour ASH. Rien à voir avec mes 2 ans de droit, mes eux ans de commerces et mes deux ans de macdo.
J’ai été prise. Là, je sors de 15j de formation pour voir et savoir si AS ça me plairait. Et c’est le cas.
Sauf que maintenant je suis coincée.
Je peux négocier effectivement qu’on me laisse aller à l’IFAS et qu’on me paie la formation + maintien de salaire. Mais au bout, je n’ai plus de travail.
Ou alors la VAE, mais ça me demande de faire 2800h de faisant fonction, chose pas encore possible et qui repousserait de 2 ans (!!) le projet.
Ou bien, ... je démissionne, je vais chez PE et je croise les doigts.

Donc même en interne finalement, c’est super compliqué. Je trouve ça difficile. Faut y aller au culot et quand on a des responsabilités derrières (crédit maison, enfants, solo,...) bah c’est hard.

Alecto

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Posté le 18/11/2022 à 07h11

Et encore, si tu démissionnes, tu n'auras droit à rien x)
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