| | C'est que ça fait pas peur...
Cravache sur la tête ? Coups de pieds dans le sternum ? FUSILS A BILLES SUR LES SHETS QUI SAUTAIT PAS TOUT BIEN ? J'y crois pas, y a des MALADES ! |
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Ben nous, c'était la chambrière sur la croupe pour celui qui n'avancait pas assez vite, les balles de tennis dans les jambes pour "tester" les chevaux niveau calme (cours de débutant avec chevaux pas habitués aux balles, ils le sont vite devenu, mais avec pas mal de chutes...), le moniteur qui prenait un cheval au hasard et nous pousuivait avec sa cravache pour nous obliger à galoper plus vite (chute encore, étonnant n'est ce pas^^), les 3 ans tout juste débourrés en cours débutant (chute encore^^), les entiers qui ne sortaient quasi jamais, avec juments en chaleur en face de leur box, donnés à des galops 2 (chute, toujours^^), des galops 2 mis sur du cross au bout de 10 leçons de saut... Des moniteurs qui laissent des galops 3 faire cours aux galops 2 parce qu'ils se font leur pause café qui dure 30 mn...
Alors en fait de cavalerie adaptée, et de conseils judicieux...
Je ne souhaite pas mettre tous les clubs dans le même panier, je veux rester persuadée qu'il en existe de vrais bons quelque part, mais je ne veux plus les chercher et être décue encore une fois.
Les critiques se font sur le vécu, il ne faut pas croire que l'on critique forcément pour être dans l'air du temps, désolée, mais non.
J'ai vu et vécu ce que je critique, je ne dirais même pas vécu, mais subit.
J'ai eu le même problème avec les maréchaux, tellement dégouttée par leur profession que je ne voulais plus en tester (après 5 ou 6 m'ayant rendu mon cheval boiteux), alors me suis démerdée seule, jusqu'à ce que je n'ai plus le choix. On m'a donné un numéro, j'ai fait venir, sans y croire, et ce fut une révélation... Un VRAI PRO ! Maintenant je n'ai plus à m'imposer de soulever et raper les pieds de mes gros moi même, la peur au ventre de mal faire (je ne pouvais de toute façon pas faire pire que ce qui avait été fait par des soi disant pro), j'ai quelqu'un capable et sachant de quoi il parle vraiment. Avec lui, le mécanisme du pied devient simple, logique, facile... évident. Je peux enfin faire confiance à quelqu'un pour veiller à la santé de leurs pieds.
Peut être qu'un jour, j'aurais cette chance de trouver un club digne de ce nom, mais je tomberais dessus par hasard, je ne le chercherais plus.
En attendant, je cherche des conseils ici, sur le forum, et dans la vraie vie, de cavaliers meilleurs que moi, dont je suis certaine du niveau, des compétences et des méthodes. Mais plus de la part de clubs pour le moment.
Bon, j'ai bien une amie monitrice, possédant sa propre structure, qui prend le temps d'expliquer, détailler, aider, montrer... sans jamais vous humilier ni vous faire peur, et disposant de chevaux équilibrés et tranquilles. Mais elle a l'horrible défaut d'être à une heure de route, et à 6 heures de cheval...
On ne peut tout avoir...^^
| | les cavaliers qui quittent un peu trop tôt les clubs et qui deviennent un peu trop rapidemment propriétaires ont tendance à se la raconter pas mal j'ai l'impression.
c'est surtout eux qui pourrissent la réputation des moniteurs de club. |
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C'est vrai, ces méchants propriétaires, bouh...
C'est un peu facile comme jugement à l'emporte pièce. Dommage, parce que j'étais complètement d'accord sur le reste autrement.
Alors oui, c'est vrai, j'ai eu l'horrible chance d'être proprio à 19 ans, veinarde que je suis. J'ai eu l'excellente idée, quelle est bonne, de mettre ma première pouliche de 3 ans en pension club pour prendre des cours avec elle, me disant que seule une pro pouvait m'aider pour le travail de la jeune jument qu'elle était.
cette soi disant monitrice, professionnelle du cheval et de l'art de monter à cheval, si si, j'vous jure, une vraie pro comme on en fait, m'a conseillé :
- de ne pas m'occuper de l'allure, de la lui laisser gérer, et de surveiller juste la direction
- de lui mettre une grille sur le dessus de la porte de son box, car elle tappait trop dans la porte de son box en sortant la tête
- de mettre des éperons pour l'inciter à engager plus (une 3 ans tout juste mise au travail, je rappelle)
de moi même, je voulais la maintenir au pas, et la passer progressivement aux allures supérieurs en fonction de sa compréhension des aides.
Je voulais la mettre au pré avec une copine.
Je voulais la monter sans rien.
Mais c'était une pro, avec un diplôme, tout ça quoi, j'ai donc suivi ses conseils : ma pouliche, au bout de 2 mois de ce régime, m'a gentiment acculée dans un coin de la carrière un jour de travail en longe, et si je ne lui avais pas fracassé la tronche avec la chambrière, c'était la mienne, de tronche, qui se faisait fracasser par ses anterieurs à elle...
Inutile de préciser que j'ai pris peur d'elle, quelque chose de terrible.
J'ai suivi mon instinct, ai refusé les conseils de l'autre grosse moche, et ai foutu ma jument au pré avec une copine, lui ai demandé de garder le pas et d'aller ou je voulais, et ai laché ma cravache et le reste.
Du jour au lendemain, j'ai retrouvé la super gentille jument que j'avais reçue quelques mois plus tôt...
Alors c'est vrai, les proprios trop tôt parti des clubs sont des enf**** critiquant pour le simple plaisir, mais certainement pas par raison et vécu...
Je veux bien reconnaitre ne pas avoir eu de chance, et être tombée sur une crétine finie, mais j'aimerais bien aussi qu'on reconnaisse que ce n'est pas parce que les proprios n'ont pas de diplômes qu'ils sont incompétents et stupides au point de ne pas repérer les problèmes...
ëtre entourée de professionnels, soit, mais de pro capables de se remettre en cause, sinon, ça ne sert à rien.