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Mais pour le reste, difficile de voir sur photo (perso, je préfère nettement avoir des photos de face en plus).
Mais, vraiment, fait venir le véto absolument. Et, si possible, ne préviens pas de ton arrivée à l'écurie lors de ta seconde visite... [Pareil. Demande à le préparer seule, etc.] |
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Le modèle est sympa.
Pour la musculature, si c'est un cheval importé, il a du faire un sacré périple avant d'arriver chez le vendeur et personne ne peut savoir ce qu'il a fait ou pas fait avant d'arriver en France, donc pas étonnant qu'il ne soit pas musclé.
Autrement, pas besoin de se méfier avec ces vendeurs là : ce sont des gens droits dans leurs baskets. Ce n'est pas du tout dans leur mentalité de dissimuler quoi que ce soit.
Ce n'est pas pour rien que pas mal de leurs clients deviennent amis avec eux et reviennent. Il y en a d'autres comme nous qui prennent plaisir à aller les voir, monter des chevaux avec eux, rien que parce qu'on apprend tellement de choses à leur contact que personne ne vous apprendra jamais en club. Sur ce qui est savoir-etre avec les chevaux, comprendre comment mettre un cheval dans de bonnes conditions d'apprentissage, c'est un régal de les cotoyer ...
Faire la visite véto, oui, bien sûr, compte tenu qu'il a 7 ans et probablement un passé inconnu du vendeur, c'est du bon sens.
Les radios, pourquoi pas, du fait qu'il a 7 ans et un passé inconnu. par contre, s'il est arrivé ferré en France, il vaut mieux dans ce cas ne le faire déferrer qu'après le test de locomotion et juste avant les radios, car s'il n'est pas pieds nus depuis longtemps, ça risque de fausser le test de locomotion sur sol dur notamment, l'inconfort suscité par l'enlèvement des fers juste avant.
Pour le prix des espagnols sans papiers avec un bon modèle et pas fracassés dans leur tronche (parce que les espagnols n'étant pas des tendres, certains chevaux arrivent avec une vraie crainte de l'homme), ben 3000 €, c'est tout à fait dans la moyenne en France.
Certes, c'est au dessus du prix des ONC nés en france, mais aller chercher soi-même un espagnol en Espagne même rendu sans papiers, à moins d'habiter le sud de la France, ça doit revenir encore plus cher ... alors bon ...
Par rapport au travail, en Andalousie, j'ai été surprise d'apprendre 2 choses :
- les espagnols ne sortent jamais en extérieur avec leurs chevaux, ce n'est pas dans leur culture.
- Pour les pieds longs, je me rappellerai longtemps ce que m'a raconté une amie qui vivait en Andalousie : à son arrivée, elle appelle un maréchal pour ses chevaux.
La première question que lui pose le maréchal espagnol : "vous voulez une ferrure pour 3 mois ou 6 mois ?"
Elle, choquée : "Mais non, pour 6/8 semaines !".
A son regard, elle a vu qu'il la prise pour une folle maniaque
Ca veut tout dire...
Bref, si on veut un ibérique importé capable d'aller en extérieur, ben finalement, ça n'est pas inutile qu'il aie été travaillé ici en extérieur, parce que ce n'est pas là-bas qu'il aura appris ça.
Aller le chercher au pré et le préparer soi-même , ça n'est pas un pb chez eux si la personne le demande.
Ils préparent les chevaux par pure politesse et histoire de ne pas présenter un tas de boue sortant du pré l'hiver quand une personne vient en venant voir un cheval précis. Mais il n'y a rien à craindre avec eux.
Pour vous expliquer pourquoi je suis aussi confiante, je vais vous faire un peu de "36 15 my life".
La jument que j'ai achetée chez eux, c'était un cas particulier : j'avais essayée une première jument chez eux qui était extra, mais que je n'avais pas osée prendre parce qu'elle n'avait que 3 ans et que j'étais vraiment pas expérimentée.
J'ai fait ce qu'on s'entend tous dire : aller en essayer d'autres, ailleurs, des plus vieux aussi ...
Résultat : les chevaux de particulier : c'était toujours une cata (y avait toujours une raison derrière la vente liée au comportement du cheval, souvent des chevaux qui avaient pris le dessus, d'ailleurs).
Autres vendeurs : bah ... finalement la jument de 3 ans débourrée au Mont Verdun était plus la plus clean et surtout la mieux dans sa tête et sous la selle !
J'ai fini par me dire que c'était ridicule d'hésiter alors que je m'étais tout de suite sentie bien dessus. ce que j'avais aimé, c'était que toute jeune qu'elle était, justement, elle avait un comportement sain sous la selle dehors. Elle était plus sécuritaire à 3 ans que tous les autres chevaux que j'avais essayés. Elle s'arrêtait à la voix, passait partout devant comme derrière, répondait bien à toutes les demandes, sans se poser de questions.
Mais le temps que je phosphore, bien entendu, elle avait été vendue.
Du coup, je leur ai demandée de chercher un petit cheval qui répondait à mon "cahier des charges". Ils m'ont appelée quand ils en ont trouvé 1. on est allés la voir ensemble chez sa naisseuse, on l'a ramenée ensemble chez eux. Ils me l'ont débourrée sous mes yeux pour la première séance et le temps que je m'organise côté pension, elle est restée 1 bon mois au travail chez eux (peut-être même plus, ça fait 8 ans de ça LOL, alors je ne me rappelle plus trop).
J'ai assisté à sa première séance en extérieur en montant le cheval de tête qui lui servait de maître d'école, puis je pouvais y aller quand je voulais, m'occuper d'elle, la travailler à pied, puis la monter quand elle a été prête.
Ce fut génial, parce que j'ai eu le temps de faire vraiment connaissance avec elle avant de la récupérer.
Donc j'ai eu largement le temps de voir comment les chevaux étaient traités, travaillés, vu que je les voyais travailler leurs autres chevaux aussi.
Mon homme et moi, on a appris plus de choses sur les chevaux en 1 mois à leur contact qu'en 1 an de club !
Il ont aussi déniché le cheval des rêves de mon homme, un petit trotteur avec un très joli modèle, qui a un petit galop extra, des allures vraiment sympa et un coup de dos en saut que mon homme n'exploite pas du tout, mais ça aurait fait un bon petit cheval d'amateur en dressage comme en CSO.
Bref, c'est une écurie sans chichi, c'est pas un endroit où on va pour chercher un cheval prêt pour sortir en compétition ni une approche club de l'équitation, mais les chevaux ont un mode de vie campagnard, au pré en troupeau et ils s'y sentent bien.
A la limite, le plus dur c'est de leur trouver une pension où ils se sentiront aussi bien que chez ces vendeurs.
Alors bien sûr, chaque cheval et chaque histoire sont différentes. Il est sans doute possible de trouver des gens moins contents de cette écurie que moi;
Mais si on cherche un jeune cheval à prix loisirs, avec juste des bases saines (et pas bricolé dans la bouche ni bousculé), capable de sortir en extérieur et prêt à évoluer dans le sens qu'on veut, et bien c'est une bonne adresse.
Par contre, j'ai bien conscience que si je veux un jeune cheval (moins de 7 ans) avec des papiers corrects et un dressage abouti pour la compet. dans une discipline donnée, c'est au bas mot 7000 €. Et je pense que les écuries du Mont Verdun seront les premiers à me dire que ça n'est pas leur domaine de compétence.