Bonjour!
J'ai lu tout le post et je me retrouve un peu dans ta situation. Je n'ai pas vu ta jument, je ne te connais pas, donc ce que je dis n'est qu'interprétation, je peux tout à fait me tromper.
Avec ma jument que j'ai débourré, tout allait bien, on y allait doucement sans mors, sans cravache, à la voix!
Jusqu'au jour où je suis tombée. Après, engrenage... Il est rapidement devenu impossible de se mettre simplement en selle. Elle se cabrait au montoir.
Pourtant à pied j'en ai toujours fais toujours absolument ce que j'en veux, en place aux longues-rênes, bref parfaite, mon amour de jument.
Pour elle, le soucis était physique (bassin décalé entrainant des sciatiques chroniques) à cinq ans ma belle et gentille jument a été convertie en tondeuse à gazon. Mais j'ai été incapable de la vendre, tellement j'avais peur qu'elle passe de main en main et qu'elle finisse dans le mauvais camion.
Ta jument n'a pas de soucis physiques, son matériel est adapté, elle est aux ordres à pieds et pose soucis quelque soit le cavalier.
Il a été soulevé l'hypothèse qu'avec toi sur son dos elle est en perte de repère. As tu essayé les longues-rênes, en travaillant derrière elle? Comment réagit elle?
Autre chose : tu dis qu'elle n'a pas peur de la cravache, ni de la chambrière mais qu'elle stresse si tu la punis. Pour moi, c'est un joli cinéma!
Un cheval puni n'est évidemment pas heureux. Ce n'est pas exactement le but! Bien sur qu'elle se demande ce qui lui arrive, puisque tu n'oses (apparament) pas aller trop loin dans une punition.
Pour te faire un parrallèle : tu as un enfant qui fait une grosse betise. Tu veux le punir, ca suffit maintenant, il a dépassé les bornes. Tu y vas et tu trouves le gosse recroquevillé dans un coin, la larmette à l'oeil. Instint de mère aidant, tu t'appitoies et tu le punis beaucoup moins que ce qu'il faut.
Sauf que là, ta jument risque ta vie et la sienne! Il y a des limites à ne pas dépasser et il faut bien que tu le rentres dans la tête de ta jument!
Autre chose : on parlait de poulains à un moment : il faut savoir que pouliner calme beaucoup les juments et les stabilise au niveau hormonal.
Au fait, as tu remarqué une différence de comportement (même sensible) vis à vis de ces cycles?
Pour ta pension, demande leur s'il est possible de payer uniquement la location du pré/paddock/box pendant ton mois de travail. De toute façon, si ta jument n'est pas là, ils sont normalement tenus de te donner la nourriture que ta jument n'as pas mangé puisqu'elle n'était pas là.
Peut-être pourrais tu négocier avec le pro si tu lui apportes la nourriture de la jument pour avoir un tarif qui te permette d'assumer la pension et la pension travail?
J'espère que tu trouveras vite une solution en tout cas.
Bon courage, ne lâche pas l'affaire!
Comme toi, je ne peux pas avoir d'autre cheval qu'elle, impossible. C'est dur à gérer une relation fusionnelle, mais il faut qu'elle ai ses règles et que ta jument les applique parce que le chef, c'est toi!