Equitation accordée - Stages n°1 et 2

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Frenchdistrict

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Equitation accordée - Stages n°1 et 2
Posté le 27/07/2011 à 16h33

AVANT TOUT, MERCI DE NE PAS CITER LES PHOTOS !


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Mi-juillet, j'ai pu effectuer un stage de quatre jours auprès de Mme Jacotot (Equitation Accordée, http://www.equitation-accordee.com). En voilà le compte-rendu (et attention, c'est un peu long ) :


Premier jour :

Tout commence dans un pré. Pas d’écurie où l’on vous accueille avec de l’agitation, des oreilles couchées, des battements dans les portes. Juste un pré vallonné, où cinq chevaux vous attendent. On les brosse là, alors qu’ils restent totalement libres, ayant le choix de partir, de fuir notre présence et notre contact, mais ils ne le font pas. L’apprentissage commence pour moi dans ce pré : prendre le temps d’attendre le cheval, ne pas tirer pour le forcer à me suivre, s’accorder avec lui et être avec lui pleinement.

Je monte Gina, une petite ponette grise qui m’accompagnera durant la première moitié de ce stage. Gina, elle est particulière : gentille, bien qu’un peu grincheuse parfois, mais surtout très rassurante. C’est sur son dos bienveillant que je vais pouvoir faire mes premières armes.

Dès le début, Carolinne va corriger ma position et faire cela sans ordres directifs (jambes ici, bras là, dos comme cela, mains comme ceci…), simplement en me guidant sur quelques notions qui vont désormais construire les fondamentaux de ma position :

- s’asseoir sur les ischions (j’avais, de prime abord, le bassin en rétroversion).

- se centrer, c’est-à-dire mettre son énergie, son attention et son intention dans le nombril, qui est notre centre de gravité.

- garder les jambes détendues et les pieds à plat (il ne faut surtout pas chercher à baisser les talons) : la jambe va alors descendre d’elle-même, suivant la gravité.

- porter le regard loin devant et laisser sa colonne vertébrale s’étirer vers le haut.

- se laisser porter par le mouvement, ne pas chercher à en « faire trop ».

J’ai alors l’impression d’être trop penché en avant, avec les talons qui remontent et les jambes qui reculent. Cependant, des photos viendront confirmer que non, je suis juste à la bonne place, droite, avec les jambes bien descendues.

On part ensuite sur les chemins de balade (car toutes les leçons se déroulent en extérieur et les chevaux sont montés sans mors, en licol), et on travaille sur cette nouvelle position au pas et au trot enlevé. Sur le retour, Gina, heureuse de voir les poulains jouer dans le pré en contrebas et nous accompagner au galop, s’élance elle aussi, pleine de gaîté. J’ai alors le réflexe de chercher à l’arrêter, en reculant mes mains, et d’essayer de contrôler et bloquer son mouvement. Carolinne me dit alors qu’elle espère qu’à la fin du stage, je pourrais me laisser aller et m’amuser de ce type de surprise en allant avec la ponette.

L’après-midi, je reprends Gina. On retourne chercher les chevaux au pré et on les prépare pour les seller. Pendant tout ce temps, je dois me concentrer sur ma respiration. De nouveau sur Gina, je retrouve la position que j’avais trouvée le matin. J’essaye de garder les jambes et les pieds bien relâchés, car inconsciemment, je force dessus. On travaille toujours le pas, allure où je commence à me sentir très bien, le trot enlevé, les montés (où j’apprends à porter mon regard très loin et haut, alors que j’ai toujours tendance à regarder le sol) et les descentes. On aborde également les transitions ascendantes et descendantes (pas/trot, trot/pas). Le mouvement doit partir du nombril, l’action des mains et jambes passent alors au second plan. Je commence à goûter timidement au tact équestre et à la légèreté, Gina m’offrant des transitions fluides et en équilibre. Au trot enlevé, alors que ce matin je forçais trop dans les talons et faisais tourner la selle, je me concentre sur ma rectitude, relâche les jambes, et la selle reste en place.


Deuxième jour :

Je retrouve Gina, un peu grincheuse ce matin-là. Elle avise le moment où je tente de lui mettre le licol et elle s’éloigne l’air de rien. J’attends qu’elle s’arrête pour une nouvelle tentative (et une réussite !).

L’air de Cadouin est favorable à l’activité cérébrale : pendant la nuit, mon schéma corporel s’est réajusté. Par conséquent, les sensations d’être trop penchée en avant, les jambes reculées et les talons relevés, qui me servaient de repères, se sont atténuées. Je trouve alors ma place en cherchant la position où tous mes muscles restent relâchés et je rectifie dès que je commence à avoir besoin de me contracter. Cependant, je garde des tensions dans le haut du dos, qui se répercutent sur les avant-bras. Carolinne me demande alors de relâcher les omoplates et de les laisser tomber.

On poursuit le travail sur les transitions, en abordant celle de l’arrêt à partir du pas. Je dois juste la demander (sans reculer les mains, mais à partir du centre) et céder, même si la réponse n’est qu’un raccourcissement des foulées et non un arrêt total. Je me sens très à mon aise au pas : stable et bien en équilibre. D’ailleurs, à un moment, Gina part subitement au galop (ayant eu peur d’un homme qui sortait de derrière une serre, me semble-t-il) et me surprends. Mais je reste stable et centrée, et la jument se calme très vite. L’après-midi, on part à trois sur les chemins de balade. Je commence à me sentir beaucoup mieux au trop enlevé et dans les transitions ascendantes, où je suis plus efficace.


Troisième jour :

Toujours avec Gina. On décide d’aller voir l’Eglise Saint-Barthélémy de Salles (d’où vient Bienheureux Géraud, fondateur, entre autre, de l’abbaye de Cadouin), isolée en pleine campagne, et je prends la tête durant une partie du parcours. Arrivée sur les lieux, je fais face à une situation de crise : sur la droite, une prairie avec des moutons qui donnent de la voix en nous voyant arriver, puis sur la gauche, un pré avec des vaches ; sur le bas côté, à droite, est garé un tracteur et, à gauche, sont posées des poches plastiques. Je respire bien, l’air de rien (ou presque ) et je donne un contact qui se veut rassurant à Gina, en l’encadrant bien avec les rênes. Hormis un écart en découvrant les poches plastiques, tout va plutôt bien, mais j’ai connu la ponette plus sereine ! On ne s’attarde pas à l’église, Gina ayant décidé que non, décidément cet endroit n’était pas bien fréquentable, et on repart. La ponette, toujours en tête, presse le pas, surtout lorsqu’un taurillon curieux vient se renseigner en arrivant sur nous au galop (il repartira rejoindre son troupeau en ruant gaiement, le steak est joueur en Dordogne ).

L’après-midi est consacré à un cours théorique sur l’anatomie et la biomécanique (dont je ne livrerai pas de descriptif détaillé ici), suivit d’une sortie avec Dao. Je peine un peu à retrouver mes repères. Du moins ils ne se remettent pas immédiatement en place comme lorsque je suis sur Gina. Les défauts de mon ancienne position reviennent donc un peu au début, mais j’arrive à retrouver ma place. Dao est un cheval assez extraordinaire : c’est une éponge à émotions, donc il oblige le cavalier a être bien à sa place, centré et décontracté, et à bien respirer. Car il peut se montrer très émotif, mais, paradoxalement très calme également. D'ailleurs, ce jour-là, il ne s'inquiétera même pas de poulets crétins qui, effrayés par les chevaux, tenteront de rentrer dans leur poulailler, de l'autre côté de la clôture grillagée, et termineront par se laisser glisser le long du talus en piaulant bruyamment...

Je m’essaie à ralentir son trot (avec mon centre), et obtiens un résultat mitigé. Par contre au pas, Dao marche très bien, en développant des foulées amples et déliées. Il devient alors extrêmement confortable et puissant. C’est simple, on a l’impression qu’il pourrait nous porter jusqu’au bout du monde !


Quatrième jour :

Je reprends Dao. La jeune cavalière sur Gina veut passer en tête, mais ça ne plaît pas plus que ça à la ponette, donc j’ouvre la marche avec Dao, qui lui se montre plutôt motivé. Je retrouve plus vite mes marques que la veille. À un moment, on longe un endroit où les chevaux ont l’habitude d’aller croquer des poires après le travail. Carolinne me dit de me méfier, que Dao ne m’emmène pas sous le poirier. Je reste donc sur mes gardes, mais il m’entraîne quand même, ou commence du moins, car j’arrive à le stopper, à lui faire faire demi-tour et à reprendre le droit chemin. Cette lutte m’a fait comprendre l’importance du centre (vraiment le « projeter » devant soi) et de reculer les épaules pour tourner correctement. Je réussis donc ce test (involontaire) ! Le reste de la balade se déroule sans souci, hormis la rencontre avec une branche qui barre la route et nous oblige à mettre pied à terre. Toujours le même travail sur le pas, trot enlevé, les transitions et on ajoute le galop (j’avais déjà un peu galopé avec Gina). Pour effectuer le départ au galop à partir du trot, je dois chercher le galop dans le trot : pour cela, il faut se tourner vers la gauche si l’on est sur le diagonal gauche (et vis versa), et lorsqu’on sent le mouvement galop, il suffit de se projeter dans cette allure (de ne plus penser « trot », mais « galop ») pour que le cheval effectue la transition.

L’après-midi, c’est la dernière leçon du stage. Je reprends Dao et repasse en tête. Après quelques minutes au pas et au trot, Carolinne me propose de rallonger les étrivières pour arriver petit à petit à une position plus verticale (qui correspond à celle des cavaliers de dressage). Au cours de la balade, je me vais donc rallonger les étrivières d’un, puis de deux et enfin de trois trous. Et alors qu’il m’était jusque-là strictement impossible de garder mes étiers, au trot ou au galop, en étant chaussée aussi long, je ne les ai jamais perdus ! Au trot enlevé, être chaussé aussi long fait que les abdominaux deviennent essentiels pour pouvoir garder les jambes descendues (et donc décontractées) et pour ne pas peser sur les pieds. On travaille le trot de façon à obtenir l’allure la plus lente possible, puis on demande une transition au galop. À un moment, j’arrive à avoir un trot de bonne qualité et parviens à obtenir de Dao un départ galop très fluide et en équilibre. Je n’avais jamais encore obtenu une transition au galop de cette qualité ! Elle viendra clôturer admirablement ce stage

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Présentation des chevaux :

Gina, la princesse du groupe : celle qui mord les fesses et fait bouger tous ces mecs

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Dao, l'haflinger émotif (et calin ) :

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Ma'Heono, l'adolescent qui s'affirme :

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Bianco, poulain de 3 ans (et fils de Gina) :

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Poïda, Pur Sang Anglais de 2 ans :

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Compte-rendu + photos du stage n°2 > page 2

Compte-rendu + photos du stage n°3 > https://www.chevalannonce.com/forums-4676685-equitation-accordee-3eme-stage-compte-rendu

Edité par frenchdistrict le 25-02-2012 à 19h45

Frenchdistrict

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Posté le 28/07/2011 à 16h16


badmonster a écrit le 28/07/2011 à 14h04:
Tout ce qui est autour, pour moi c'est le fait par exemple d'aller chercher les chevaux au pré, de les laisser venir, de prendre le temps, d'aller seulement en extérieur, d'accorder de l'importance à se respiration... Tout cela c'est pour favoriser la décontraction, non ?


1) Pour les chevaux au pré, c'est pas vraiment pour le cavalier (mais ça aide à trouver sa place avec le cheval), c'est plus une conception de la relation avec le cheval : ils sont le plus libres et autonomes possible (au pré, nourris à l'herbe seulement, pieds nus).

Pour résumer grossièrement, on n'est pas dans une démarche restrictive/punitive avec eux, on va au contraire chercher leur accord. Donc quand on va les brosser au pré sans les attacher, par exemple, les chevaux acceptent d'eux-même le pansage. C'est un choix et pas une obligation pour eux. Et cela fait qu'ils acceptent pleinement ta présence (sinon, rien ne les empêche de partir voir ailleurs).

Par contre, ce n'est pas le monde des bisounours non plus et cela n'empêche pas de se fâcher de temps en temps.

2) Pour l'extérieur : il n'y a pas d'infrastructures (ce n'est pas un centre équestre ou une écurie), donc c'est un peu une obligation. Mais c'est surtout un avantage, puisque ça apporte un travail sur les dénivelés, par exemple, et ça intensifie certaines situations.

3) Pour la respiration : oui, ça aide à se détendre Et c'est aussi important pour accompagner le mouvement correctement.



badmonster a écrit le 28/07/2011 à 14h04:
Sinon, les grande slignes de la biomécanique ce serait intéressant, merci beaucoup !


Je le fais dès que je peux

Elfik

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Posté le 28/07/2011 à 16h22

Du coup je trouve le terme d'équitation accordée très bien choisie, vu qu'elle apprend pas uniquement l'équitation, mais le cheval au sens large du terme, à des cavaliers qui n'ont pas forcément l'habitude de faire autre chose qu'à grimper dessus...

Edité par elfik le 28-07-2011 à 16h24



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Posté le 28/07/2011 à 16h30

Oui ! Fifik, elle a tout compris

Tu cherches un accord avec le cheval, à pied comme en selle, tu restes attentif à lui (et lui va être attentif à toi) et à ce que tu ressens. Bref, on est dans la communication et l'échange avec le cheval.

Personnellement, j'ai trouvé cela très enrichissant (moi qui n'aime pas vraiment le blabla de l'équitation dite éthologique, ni le fait d'être un simple "utilisateur" de l'animal).

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Posté le 01/11/2011 à 12h11

AVANT TOUT, MERCI DE NE PAS CITER LES PHOTOS !


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COMPTE-RENDU du stage n°2


Après l'été, l'automne à Cadouin ! J'y suis retournée pour un stage de deux jours, accompagnée de ma sister qui se remettait en selle après 5 années d'arrêt.

Stage super, avec pour partenaire : Gina, lors de la première journée, puis Dao et Ma Heono lors de la seconde. Pour la dernière sortie, on a expérimenté la balade accompagnée... par les deux poulains, Bianco et Poïda, très heureux de sortir ! C'est assez drôle comme expérience

But de ce stage : confirmer les acquis et passer à l'étape suivante. J'avais eu d'assez bonnes sensations en remontant dans la semaine, mais je voulais que ce soit validé. Donc, le "centrage" c'est acquis : j'arrive à rester stable et décontracté dans les trois allures. Du coup, je peux :

- penser aux coudes (et aux mains par conséquent) : les poser, les laisser plus tomber selon leur propre poids et les garder plus devant (car j'ai tendance à les garder trop le long du corps et trop en arrière).

- grâce à la stabilité acquise, commencer à "influencer" sur la qualité du mouvement : du mien d'abord, bien entendu, et, par conséquent, sur celui du cheval. Le tout sans en faire trop, sinon on retombe dans les travers de la contraction.


En bonus, les chevaux au petit matin :

1/ On devine dans la brume : Bianco, Ma'Heono, Gina, Poïda



2/ Dao



3/ Dao



4/ Ma'Heono



5/ Poïda


Instinctblues

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Posté le 25/02/2012 à 16h21

Bonjour, plusieurs choses m'intriguent dans votre compte rendu.
Tout d'abord j'aimerais savoir quel niveau vous avez en commençant le stage ?

Ensuite
Citation :
garder les jambes détendues et les pieds à plat (il ne faut surtout pas chercher à baisser les talons) : la jambe va alors descendre d’elle-même, suivant la gravité

ce n'est pas ce que l'on me préconisait de faire. Jusqu'ici on m'a toujours dit de baisser mes talons pour y mettre du poids car je n'ai pas les jambes fixes. Il me semble que d'Orgeix préconisait de baisser les talons pour être en équilibre (point fondamental pour lui).
Par ailleurs quand la monitrice vous encourage à aller avec la ponette qui galope sans que vous l'ayez demandé (bien qu'elle l'ai fait par joie) je ne suis pas sûre qu'il faille l'encourager à vous prendre par surprise.

Enfin je n'ai pas très bien compris si c'était dans l'optique "demandez peu mais souvent" lorsque vous vous contentiez d'un ralentissement et non d'un arrêt de la part de votre cheval ou si c'était plutôt dans le genre c'est pas grave s'il ne le fait pas.
Citation :
Je dois juste la demander (sans reculer les mains, mais à partir du centre) et céder, même si la réponse n’est qu’un raccourcissement des foulées et non un arrêt total
.

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Posté le 25/02/2012 à 17h11


instinctblues a écrit le 25/02/2012 à 16h21:
Bonjour, plusieurs choses m'intriguent dans votre compte rendu.
Tout d'abord j'aimerais savoir quel niveau vous avez en commençant le stage ?


J'ai le galop 5 sur le papier et je monte depuis une dizaine d'années en club.


instinctblues a écrit le 25/02/2012 à 16h21:
Ensuite
Citation :
garder les jambes détendues et les pieds à plat (il ne faut surtout pas chercher à baisser les talons) : la jambe va alors descendre d’elle-même, suivant la gravité

ce n'est pas ce que l'on me préconisait de faire. Jusqu'ici on m'a toujours dit de baisser mes talons pour y mettre du poids car je n'ai pas les jambes fixes. Il me semble que d'Orgeix préconisait de baisser les talons pour être en équilibre (point fondamental pour lui).


Alors, on monte avec des étriers particuliers (http://www.massan-system.com/), pensés par un kiné, car biomécaniquement parlant l'étrier classique n'est pas bon. Avec ces étriers, il est beaucoup plus facile de juste poser le pied et du fait même de la gravité, le talon va se trouver légèrement plus bas que la pointe. La jambe va tomber naturellement (et être fixe dans le mouvement). Mais il ne faut pas chercher à baisser le talon en poussant dessus, car cela va créer une contraction inutile.


instinctblues a écrit le 25/02/2012 à 16h21:
Par ailleurs quand la monitrice vous encourage à aller avec la ponette qui galope sans que vous l'ayez demandé (bien qu'elle l'ai fait par joie) je ne suis pas sûre qu'il faille l'encourager à vous prendre par surprise.


"Aller avec", dans le sens d'aller dans le mouvement. Lors de ce type de situation, on a souvent des attitudes réflexes, comme se contracter/crisper, reculer les mains (etc.), qui n'aident en rien pour "contrôler" le cheval. On l'arrêtera d'autant mieux qu'on sera avec lui et que la communication ne sera pas rompue.


instinctblues a écrit le 25/02/2012 à 16h21:
Enfin je n'ai pas très bien compris si c'était dans l'optique "demandez peu mais souvent" lorsque vous vous contentiez d'un ralentissement et non d'un arrêt de la part de votre cheval ou si c'était plutôt dans le genre c'est pas grave s'il ne le fait pas.
Citation :
Je dois juste la demander (sans reculer les mains, mais à partir du centre) et céder, même si la réponse n’est qu’un raccourcissement des foulées et non un arrêt total
.


Non, dans cet exercice, c'est pas grave si je n'arrive pas jusqu'à l'arrêt, mais si je reste à une étape intermédiaire (raccourcir les foulées). Ça découle de deux choses :

1- ici, c'était le début, donc vouloir "trop" en faire risquait de provoquer des contractions et nuire à ce qu'on cherchait à installer.

2- d'une façon plus générale : apprendre se détacher du résultat. Par exemple ici, si je n'arrive pas à avoir l'arrêt, c'est que quelque-chose manque (chez moi, ou chez le cheval. Dans cet exemple chez moi, la ponette sachant très bien s'arrêter) et cela viendra plus tard.

Edité par frenchdistrict le 25-02-2012 à 17h23



Instinctblues

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Posté le 25/02/2012 à 19h28

Ah ok merci pour les précisions.
j'ai déjà entendu parler de ces étriers mais je ne les ai jamais testé.

Lunalove

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Posté le 25/02/2012 à 19h40

Ça a l'air génial ! Il n'y aurais pas des stages comme les tiens en Belgique ?
LunaLOVE.


~ C'est bientôt la fin des vacances ! ~

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Posté le 25/02/2012 à 19h53


lunalove a écrit le 25/02/2012 à 19h40:
Ça a l'air génial ! Il n'y aurais pas des stages comme les tiens en Belgique ?
LunaLOVE.


Très sûrement ! Tu devrais contacter "equi fusion group" (c'est une assos' belge) et ils pourront très certainement te donner des adresses : http://www.equifusiongroup.be/index.html

Lunalove

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Posté le 25/02/2012 à 20h03

Oh merci ! J'ai cherchée sur Google mais sans résultats ! Car ton stage me semble merveilleux !
LunaLOVE.

~ C'est bientôt la fin des vacances ! ~
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