J'ai cru lire sur le site de l'association que la pouliche avait des problèmes d'aplomb, ceci peut expliquer cela
Si vos problèmes revenaient, voici une piste :
L'Étude mené conjointement par la commission comportement de l'Association vétérinaire Equine française (Ave!) et le laboratoire des dosages hormonaux de l'école nationale vétérinaire de Nantes (ENV), en 2004, a inclus cent Ä juments pisseuses et permis d'obtenir quelques données statistiques sur ce phénomène.
Des prélèvements sanguins étaient réalisés par des vétérinaires praticiens et envoyés au laboratoire pour analyse, accompagnés d'une anamnèse développée (données épidémiologiques, signes cliniques, examen gynécologique, examen locomoteur, traitements hormonaux (antérieurs). Ont été dosés, selon un protocole particulier établi spécifiquement pour les juments pisseuses , l'oestradiol, la progestérone, la testostérone, l'ACTH et la prolactine.
Au début de l'étude, des dosages d'autres stéroïdes, éventuellement produits par la corticosurrénale, la 170Hprogestérone, ainsi que l'androstènedione, ont également été réalisés, mais ils se sont toujours révélés normaux.
L'analyse des données épidémiologiques a montré la prévalence supérieure des juments jeunes adultes, le plus souvent des juments de sport de race Selle français.
Au niveau des signes cliniques, une baisse des performances a été répertoriée pour prés de la moitié des juments de sport. Dans presque deux tiers des cas, l'apparition des signes était jugée récente par les propriétaires. Les modifications comportementales s'exprimaient en continue ou par intermittence sans qu'un mode se dégage en priorité. L'anxiété, l'agressivité et l'hyperesthésie faisaient partie des signes les plus fréquents.
Le comportement sexuel cyclique était normal pour deux tiers des juments. La majorité des animaux présentait les troubles en période de chaleurs. Enfin, 30% des juments de l'étude présentaient des douleurs squelettiques.
L'étude de l'appareil génital a montré que les trois quarts des juments ne présentaient pas d'anomalie du tractus génital.
Seules 10 % d'entre elles étaient concernées par une anomalie du cycle dépistée par dosage hormonal. Les dosages hormonaux n'étant pas toujours compatibles avec le comportement de chaleurs, les auteurs préconisent plutôt de parler de Ä pseudo-chaleurs.
Enfin, l'hyperprolactinémie constitue l'anomalie la plus fréquemment rencontrée au niveau des dosages hormonaux.
En conclusion, les auteurs précisent que Ä les troubles du comportement sont incriminés dans un grand nombre de cas sans qu'aucune anomalie biologique ou clinique n'ait été mise en évidence.