Mon cheval fait que trotter en balade ... --"

horline a écrit le 26/08/2011 à 11h36: Je dirais plutôt que c'est parce qu'ils sont pressés de rentrer

Oui il y'en a comme ça, mais y'en a qui trottine tout le long de la ballade car moins fatiguant pour eux que de faire de vraies foulées de pas. C'est la cas pour une jument que ma soeur monte régulièrement et qui fait ça dés qu'on est parti un peu longtemps.

nounouk6263 a écrit le 26/08/2011 à 11h43: Imposer un contrat d'allure, tout "simplement". Cf le livre de Véronique de St Vaulry, "le cheval d'extérieur, le dresser, l'éduquer". En gros : partir sur une base rênes longues. Dès que le cheval part au trot, reprendre à la voix et s'il ne répond pas dans la seconde qui suit, reprendre les rênes fermement. Faire de même après toutes les "erreurs" du cheval. Jamais avant. Sinon il va se sentir puni pour rien. En étant stricte comme cela, les balades deviennent un plaisir. Mais ça demande de la rigueur. De lui-même, au bout de plusieurs balades, le cheval va piger que s'il veut éviter les aides fermes (rênes, jambes) il va devoir écouter la voix. Dans son intérêt Les plus cool n'essaieront même plus d'accélérer sans en avoir la permission...

+2 !

Moi je fais presque comme ça j'ajoute juste un petit plus :

s'il accélère le pas, je dis non puis si pas de réponse de sa part je l'arrête net.

S'il accélèr et prend le trot, je dis non puis si pas de réponse je l'arrête net et le fais reculer aussi sec de quelques pas.

Dans les deux cas ensuite je repars au pas rênes longues.

Avec mes chevaux ça a toujours été radical

Oui tout à fait Jeza, après chacun adapte selon le tempérament du cheval. Dans tous les cas, ce principe de "obéissance = confort, désobéissance = inconfort via les aides fermes", c'est radical et ça vaut mieux que toutes les claques, les mors sévères et les coups de sonnette du monde

rumbero a écrit le 26/08/2011 à 09h51: deux grosses erreures: descendre tout de suite. non c'est pour lui une satisfaction. Sur une peur tu doit rester sur ton cheval reinnes longues et le laisser indentifier l'objet de sa peur, puis l'encourager à repartir. ensuite ne jamais passer avec des reines réajustées, tu amplifie et donne raison à sa peur. par conséquence ton cheval ne prends pas confiance en lui et en toi. c'est une forme de contrainte. même si elle ne te parais pas violente.

Et bien pourtant toutes ces peurs je les résous en partie comme ça et ça a toujours marché jusqu'à présent... Ou sinon, en balade en main avec mon poulain qui lui n'a peur de rien. Si je descend c'est parce qu'il a le réflexe de se retourner vers l'endroit d'où on vient pour y retourner... à grand galop, donc quand je suis sur du bitume ou même en forêt et que je lui demande d'y aller et qu'il ne veut pas je préfère descendre, lui montrer qu'il peut me suivre sans avoir peur, et comme il voit que moi j'y vais et n'ai pas peur, il me suit, il peut du coup voir ce qui lui fait peur sentir et repartir d'un bon pied... et quand je dis que je "réajuste mes rênes" je ne les réajuste pas au point d'avoir le contact avec sa bouche, je prend juste mes précautions au cas où il voudrait faire un démarrage en trombe, il y a différents degrés entre être rênes longues et retenir son cheval à bout de bras...
Et en quoi pour lui le fait que je descende soit une satisfaction... Un bon ouvrage à lire qui est très instructif de Linda Tellington-Jones, Cheval : ethologie et travail. J'ai réussi à avoir une relation de confiance avec mon cheval alors qu'elle était très conflictuelle au départ, il mordait tout le temps et ne respectait pas mon espace, maintenant j'arrive à le caresser, lui faire des bisous sans qu'il n'essaie et ça m'a pris un an... Et ce petit bout de femme explique que si le cheval monté à peur en balade, il vaut mieux mettre pied à terre, réfléchir au pourquoi de sa peur et aller vers elle sachant que le cheval aura la plupart du temps le réflexe de vous suivre... ça évite les chutes...

Après si à la base du sujet c'est juste parce qu'il est chaud... Il doit y avoir une astuces dans ce même livre...

+1 Asyiana.

Descendre, en équitation classique, c'est l'échec.

Il faut pourtant sortir du cadre du manège sécuritaire et comprendre que parfois en extérieur, les réactions du cheval sont telles qu'il vaut mieux descendre pour rompre le conflit, aller avec vers l'objet de sa peur et s'imposer en leader à ses côtés et non en dominant sur son dos.

Tout dépend du cheval. Avec mon cheval éduqué parfaitement en main et avec qui j'ai une relation saine, je peux descendre sans qu'il en profite pour me faire mettre pied à terre à chaque fois.

Là où je descend une fois, il passe ensuite sans problème.
Si je ne descend pas, il flippera toujours la fois suivante.

Ne pas généraliser. L'équitation, c'est aussi savoir se comporter à pieds à côté du cheval, et savoir quand le cavalier doit être modeste et descendre.

nounouk6263 a écrit le 26/08/2011 à 12h26: +1 Asyiana. Descendre, en équitation classique, c'est l'échec. Il faut pourtant sortir du cadre du manège sécuritaire et comprendre que parfois en extérieur, les réactions du cheval sont telles qu'il vaut mieux descendre pour rompre le conflit, aller avec vers l'objet de sa peur et s'imposer en leader à ses côtés et non en dominant sur son dos. Tout dépend du cheval. Avec mon cheval éduqué parfaitement en main et avec qui j'ai une relation saine, je peux descendre sans qu'il en profite pour me faire mettre pied à terre à chaque fois. Là où je descend une fois, il passe ensuite sans problème. Si je ne descend pas, il flippera toujours la fois suivante. Ne pas généraliser. L'équitation, c'est aussi savoir se comporter à pieds à côté du cheval, et savoir quand le cavalier doit être modeste et descendre.

je plussoie moi aussi.

Rester à cehval et laisser enifler, garder les rênes longues c'est bin avec un cheval qui signale dès les premiers signes d'inquiêtude et qui acceptera de rester immoile à distance de l'objet de sa peur.

Avec un cheval qui signale au dernier moment et qui très rapidement (quelques secondes) va faire un énorme demi-tour et partir comme un fou ou toute autre réaction de ce genre ce n'est pas forcément facile.

Et si le fait de descendre permet au cheval de passer sans conflit et de ne plus avoir peur la fois d'après, pour moi c'est la bonne solution

et sinon, ça pourrait être de l'inconfort aussi (selle mal adaptée par exemple) et le cheval trottine tout le long pour se soulager ou "fuir" cet inconfort.
ça coute rien d'essayer une autre selle pour une balade

fandecastillon a écrit le 26/08/2011 à 13h19: et sinon, ça pourrait être de l'inconfort aussi (selle mal adaptée par exemple) et le cheval trottine tout le long pour se soulager ou "fuir" cet inconfort. ça coute rien d'essayer une autre selle pour une balade

Oui vérifier le matériel c'est le premier pas, tu as tout à fait raison
L'ostéo aussi ça ne peut pas faire de mal, des fois qu'il ait une gêne et que ça lui soit plus facile de trottiner que d'allonger le pas.

Ceci dit, je ne sais pas si c'est général ou pas, mais je seul camargue que j'ai jamais monté était aussi comme ça.
Le pas il n'en faisait rpesque jamais il était tout le temps au petit trot.

A tel point que son nom c'était deux pieds, parce qu'il n'y avait jamais que 2 pieds de posés par terre en même temps

Donc bon ça peut être une spécificité de la race ou de leur éducation je ne sais pas, toujours est-il qu'il est parfaitemnt possible de les avoir au pas, j'avais réussi à l'époque sur le petit camargue.

Vérifie bien la selle, essaye la methode de Nounouk et tiens nous au courant de ce que ça donne

J'ai lu tous vos messages et je suis d'accord avec vous tous et j'ai même appris quelques petits trucs, mais je persiste et je signe en disant que le travail au pas à côté, en longe et au licol, pour une petite balade de 15 min ou dans un rond de longe ou même dans le parc, vaut le coup d'essayer. Le travailler rien qu'à la voix sans autre aide (jambe et main) lui permet de savoir ce qu'on veut quand on est sur lui et que l'on se sert aussi de la voix. Moi, ça a marché avec ma louloute : plus de complicité et d'attention à ce que je dis quand je suis sur son dos. c'est trop fort de voir ses oreilles se tourner pour m'écouter quand je lui parle. Et en plus, d'être à côté, permet de voir ses réactions à ce qu'on lui demande.
Bref, être un cavalier c'est aussi travailler à pied à côté de son animal et non pas toujours de prendre de la hauteur.
J'éspère m'avoir fait comprendre car ce n'est pas facile d'expliquer à l'écrit.