bsoir...
fugae ça a l'air super cette pension ! et la carrière fait pas pitié !
Compte-rendu de ma sortie cet aprem !
vers 14h, toujours ce temps humide et froid, cette bruine pénétrante, j'étais à 2 doigts d'annuler ma balade prévue. (je te comprends
cabochons )
Enfin, vers 15h le ciel semblait se dégager !! ni une ni deux, je sors mon tas de boue à moitié séchée et une grosse demi-heure plus tard, nous voilà partis. Avec les shoes aux antérieurs histoire d'essayer sans risque de nouveaux chemins.
On part direction sud, d'abord à pied avec la blondinette qui nous suit le long de la clôture, ensuite je me mets en selle. un Velours troutrouille, un blocage de 2 minutes sur le chien qu'il connaît bien.
Il m'a gonflé, je l'ai un peu houspillé, après ça il avançait mieux mais tout en se faisant peur tout seul.
On fait une halte chez des amis qui habitent à 2km, je m'étais promis d'aller les voir à cheval un de ses 4. le temps de convaincre Velours de s'approcher du portail pour aller sonner... C'est elle qui sort avec son petit fils et son roquet. pause sympa et loulou a travaillé la désacralisation du portail (mais bon, je me fais pas d'illusion, un portail ne fait pas l'autre et pour lui, ce sont des bêtes monstrueuses)
Enfin, pour aller renifler ces bipèdes, pas de souci, il a du coup inspecté ce joli portail
Et après que madame lui ait donné une carotte, il passait carrément le nez à travers les barreaux. j'ai pas tenté le diable ni attendu qu'il se coince le nez dedans, nous voilà repartis.
Loulou très péchu, le trot s'enclenchait au quart de tour dès que je disais les mots magiques. On a bien boen trotté. Je le laissais parfois y aller de bon coeur, et tant pis pour la forme pas très orthodoxe du grand trot de course, car visiblement, ça lui faisait du bien. Surtout qu'avec les godasses, pas de caillou qui tienne !
Plus loin on a testé un petit chemin-raccourci que j'avais repéré sur géoportail. Le début un peu envahi, mais rien dont une petite machette ne viendrait à bout. En allant doucement et en l'arrêtant pour écarter quelques branches ou ronces, ça allait nickel
Sauf que les 20 derniers mètres étaient impraticables : d'abord de jeunes arbres qui poussent en plein milieu, et ensuite une maison construite récemment dont les fondations en béton forment une bande de 50 cm en pente tout le long, à droite une haie fournie et entre les 2, du remblai fait de grosses pierres entassées telles quelles. Bien dommage ça faisait un chouette petit raccourci... On est passés quand même mais j'ai dû descendre de cheval et heureusement que Velours avait les shoes vu le sol.
Plus loin, je vais pour me remettre en selle, je vois 2 cavalières arriver dans ma direction, avec leur chien. C'est à peu près là que j'ai perdu le rouquin qui est devenu zinzin. J'ai attendu qu'elles soient passées et engagées sur le chemin où je voulais aller (elles m'ont précisé en passant, qu'elles partaient pour un trotting), ensuite je l'ai emprunté à mon tour, mais en restant à pied, le temps que Velours retrouve ses neuronnes.
à un moment je remonte sur le gros et on a bifurqué sur la droite. Il avançait trèèèès bien mais la bonne côte et les caillasses l'ont bien calmé.
Un joli chemin, ceci dit.
on retombe sur la route de l'horticulture avec les serres. Velours était toujours en quête des autres cavaliers, quand il a vu qu'il n'y avait qu'un papy poussant sa brouette, ses espoirs se sont effondrés et il m'a poussé un hennissement qui m'a réveillé (de même que ledit papy). Velours ne hennit presque jamais, pas son genre. Il a lancé un appel à tout hasard, je pense... Mais les autres avaient pris une direction différente et devaient être bien loin.
Pour le reste, un brave cheval. Passé bravement devant le brise-vue déchiré qui ballote derrière le grillage, celui qui lui avait fait frôler l'arrêt cardiaque la dernière fois.
Super. Du coup on a trotté à nouveau, et pour rentrer j'ai pris un autre chemin raccourci (merci géoportail) qui lui, est super bien entretenu et m'évite le croisement dangereux avec passage devant les chiens noirs relous !
De retour à la maison, j'ai pris mon courage à 4 sabots et les lui ai parés. Plus que ma blonde à faire, demain fin d'aprem peut-être, ils annoncent un temps splendide... mais je bosse.
C'est elle que je devais faire d'abord, mais j'avoue que la vue de ses fanons bien boueux m'ont convertis à la procrastination !
Une super balade encore une fois ! c'est débile mais à la fin je remercie toujours mon loulou pour m'avoir supporté dans tous les sens du terme... avec un gros bisou (et une carotte, ok)