Ah, je n'ai pas raconté la balade de fin de journée. Finalement mon ami a réussi à me motiver (en même temps il avait racheté une bombe exprès... ça aurait été bête).
Dès l'attache Simbad faisait n'importe quoi... à la maison il est insupportable, il gigote, fait l'andouille... c'est fatiguant. Donc je me suis dit toi mon coco, on va te calmer tout de suite !
4 jours dans bosser et ça y est c'est la foire...
Bref, en selle, tour de vallée avec montée dans les bois, et puis un joli sentier sous les pins au soleil. Tout au trot (au mini trot de Simbad...) parce que je voulais qu'il avance et fasse attention à ses pieds. Quand il va à petite allure il regarde tout, il est sur l’œil en permanence... donc zut !
Redescente par la vallée, grand trot, on a croisé des voitures au départ avec le fameux "il est beau le noir, c'est quelle race ?"

et ensuite "l'autre est beau aussi !" (ouais ouais, rattrape-toi...).
Remontée en forêt, petit galop dans notre raidillon, 3 2 1, Sinji prêt à décoller !
Et redescente par les bois. Là, quand je demande à Simbad de trotter, curieusement y'a du monde... et je me fais porter, au lieu de le porter lui !
Ils ont bien sué, et honnêtement, moi aussi. Simbad est vraiment sur l’œil en permanence, ça me fatigue.
Ce n'est vraiment pas grand chose, il regarde, il se tortille, il veut s'arrêter... Rien à voir avec le cirque qu'il me fait pour les biquettes ou les lamas, mais moi je passe mes balades sur le qui-vive, rênes ajustées, jambes au contact en permanence, et je finis 1h de balade sur les rotules. Et pourtant ce n'est pas un sanguin... Je suis vraiment faite pour les vieux pépères, moi.
J'ai remarqué des "fautes de main" de ma part. Une mauvaise communication. J'ai tellement re-sensibilisé la bouche de Simbad qu'au moindre serrage de poignet il s'arrête. Tout est bon pour s'arrêter en même temps... Donc rênes ajustées = ralentir (voire s'arrêter). C'est pénible puisqu'il est froid à la jambe... j'ai beau serrer, être présente, rien.
Pour accélérer je suis obligée de le balancer en avant de tout mon (petit) poids, c'est ridicule, et ça finit en coup de talons, ce qui m'énerve parce que ce n'est vraiment pas le but.
Enfin bref, il va se calmer, c'est une mauvaise passe, et puis il n'est pas (trop) dangereux, mais ce n'est pas très plaisant.
La reprise des cours ce n'est qu'en fin de mois, faudra être patient.
Bilan : 1h07, 6,2 km, 5,5 km/h, sur 130 m de dénivelés, une tendinite ravivée de mon côté (droit). C'est pas avec ça qu'on ira en endurance, mais bon, ça décrasse ! Et ils ont été mignons, malgré tout.