| |  |  |  | | Il faut faire la différence entre l'éducation (par exemple le mimétisme poulain/mère) et le caractère inné (provenant autant de la mère que du père). 
 
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 Entièrement d'accord mais le caractère inné du mauvais caractère du poulain reste à prouver pour moi. Ou plus exactement la part finale de l'inné dans le caractère du cheval à l'utilisation reste à définir.
Car je suis d'accord comme vous que des poulains issus des mêmes parents peuvent avoir très tôt des caractères différents, timides ou entreprenants dès les premières heures de vie. Donc oui,le caractère est en partie transmissible (ne serait-ce qu'au niveau des neurotransmetteurs, ça se tient). Et , selon le célèbre pari de Pascal, à choisir à qualité égale, mieux vaut utiliser un étalon sympa. Surtout si le futur cheval est destiné à un amateur qui ne saura pas gérer l'acquis. 
Mais je trouve dommage d'écarter de la reproduction certains étalons sur le seul critère de leur caractère difficile, sans connaitre l'origine de ce caractère. Les Rantzau étaient ingérables mais n'ont-ils pas beaucoup apporté au SF ? L'Arc de triomphe souffre d'une image de cheval difficile mais son histoire peut expliquer cela. Les anglos ont la réputation d'être "caractériels" (je dirais plutôt susceptibles) mais en croisant deux purs sang, à quoi s'attendait-on ?