Virus du col de l'uterus

Bonjour à toutes,

Je remonte ce sujet car le résultat de mon frottis vient d'arriver et il semblerait que j'ai des lésions de bas grade. Mon gynéco veut me revoir au plus vite pour faire une colposcopie avec biopsie, selon le courrier reçu.
Je dois avouer que je suis un peu sonnée par la nouvelle surtout que je n'arrive pas à prendre rdv, le secrétariat est injoignable ...
Bref, je ne sais pas trop pourquoi je poste ici. Peut-être pour avoir de vos nouvelles à toutes. Savoir si vous avez eu des récidives, ou bien comment se sont déroulées les différentes interventions.

Bonjour,

Opérée cette année au stade 4.
Le frottis et la colposcopie avait montré aussi des lésions mais anciennes.

Seule l'opération a révélé le stade auquel j'étais car tu as 4 stade dont le 1 est le faible...

L'intervention n'est pas douloureuse mais fatigue énormément.

Si tu as des questions..

clow93

J ai eu des lésions suspectes aussi.
Après 2 frottis « positif » j ai eu droit à la colposcopie qui qui a indiqué que les lésions étaient au stade 1 si je me souviens bien (rien de grave en tout cas)
J ai encore eu un frottis après 6 mois, tout était rentré dans l ordre et je suis repassé au frottis après 1 an (que j ai fait en mars et qui était tout à fait ok)

Rdv avec mon gynéco en avril dernier qui m'a fait le test HPV et le prélèvement cancer du col de l'utérus.

Résultats fin avril / début mai : positive au HPV (mais pas les souches agressives), et résultat du frottis : lésions de haut grade (donc stade 3).

Mon gynéco me recontacte une fois qu'il a les résultats et je fais une colposcopie courant du mois de mai. Le résultat est négatif.

Réponse du gynéco : le résultat du frottis est en contradiction avec le résultat de la colposcopie. Normalement je devrais le revoir dans 6 mois, mais il m'a demandé de plutôt refaire une visite dans 4 mois, pour refaire lors du même examen le frottis du col et la colposcopie.

Si tout revient négatif, alors on considère l'épisode rentré dans l'ordre, et je repars sur un suivi annuel, sinon, il va falloir voir où ça s'est logé et traiter.

De l'autre côté, j'ai demandé à mon mec de se faire dépister et il évite le sujet en disant que ce n'est rien, que les dépistages n'existent pas pour les mecs, que si je guéris ça sera rentré dans l'ordre.

Je lui ai dit que s'il était porteur (celui qui m'a contaminé, ou bien que c'est moi qui était porteuse et qui l'ai contaminé), il pouvait me reinfecter, mais ça ne semble pas l'alarmer. Décevant comme attitude.
J'ai parlé de sa réaction à un ami qui comprend que ça craint mais que par solidarité masculine, si le dépistage passe par se faire rentrer un écouvillon dans l'urètre, qu'il comprenait pourquoi mon mec était réticent.

doubidou

Il me semblait qu'il n'existait pas de tests pour les hommes pour depister le HPV (A l'exception de la souche qui cause des verrues)

Il y a un équivalent à la colposcopie pour les hommes. Ça s'appelle la peniscopie.

Elle sert à détecter les condylomes mais également à détecter, par l'application d'un produit spécial le changement de grain de peau qui pourrait indiquer que cette "déformation" du grain est le résultat d'un papillomavirus qui est logé dedans.

Ci dessous un extrait d'un article trouvé sur le journal des Femmes santé :

Test HPV chez l'homme
Contrairement aux idées reçues, un dépistage du virus HPV peut également se faire chez l'homme. Pour se faire, celui-ci se rendra chez un urologue qui procédera à une péniscopie : c'est-à-dire à un examen du pénis à l'aide d'une loupe binoculaire avec application d'acide acétique diluée pour détecter certains types d'anomalies comme les condylomes. En cas de suspicion, un petit grattage du site est réalisé et le matériel est envoyé pour analyse en laboratoire. Des tests (biopsies) peuvent également être réalisés lorsqu'il y a des lésions dans la bouche ou la gorge évocatrices.

Et ci dessous le lien d'un article scientifique publié sur le site du COLLÈGE NATIONAL DES GYNÉCOLOGUES ET OBSTÉTRICIENS FRANÇAIS, qui explique "quand demander une peniscopie" :

http://www.cngof.fr/journees-nationales/telechargement-fichier?path=MAJ%2Ben%2BGO%252F2013%252F2013_GM%252Fcolposcopie%252FQuand_demander_une_peniscopie.pdf

Donc pas d'ecouvillon dans l''uretre...
Je vais être crue et peut être méchante mais à un moment, nous on se tape toute la charge contraceptive et de santé au niveau reproducteur, l' écouvillon on y a droit pour le frottis une fois tous les ans ou deux ans, ne parlons pas de la pose d'un stérilet alors il serait temps que les mecs soient des hommes et se bougent le Luc une fois dans leur vie...

Rolalala mais j'hallucine, ça fait vraiment mauviette
... et après ça ose jouer les gros bras !!

Franchement le mec qui veut pas faire de test ou prendre un traitement il retrouverait sa valise devant la porte et tchao .

Ce comportement et style de type me sort par les yeux

Apparemment, non.

Et quand bien même... Comme ton message le souligne, on assume déjà beaucoup. D'autant que le papillomavirus est dangereux pour nous, je pense que c'est pour ça qu'ils ne se sentent pas concernés.

J'avais parlé avec mon copain, si jamais le dépistage devait passer par se taper un écouvillon dans l'urètre, qu'au final l'acte était équivalent au frottis qu'on fait régulièrement de notre côté. Sur ce point il n'était pas d'accord, comparaison du diamètre du trou d'accès pour en témoigner (ahah).
J'ai pris ça pour un manque de courage et de respect vis à vis du bien être du couple.

Mais ce qui est drôle, c'est que j'ai profité de mon premier message dans ce sujet pour le relancer et lui demander s'il comptait le faire un jour ou pas.

Il m'a dit qu'il ne savait pas à qui s'adresser et de ce qu'il lisait sur internet il trouvait unique des infos sur le dépistage des femmes et le vaccin.

Je lui ai donc dit de voir avec un urologue ou dermatologue. Il me posait des questions ensuite sur l'examen visuel. Je l'ai rembarré en lui disant que s'il avait des questions sur l'examen, qu'il n'avait qu'à appeler le secrétariat et les poser directement.
Comme un grand, il a appelé et le secrétariat lui a dit qu'il devait voir en premier son généraliste avant de passer par eux.

Il appelle donc lundi son généraliste pour être orienté.

On dirait que les choses se mettent en plac .

doubidou c'est une bonne chose.
Et question diamètre, le col de l'utérus vs les instruments pour insérer un stérilet c'est pas non plus une aiguille dans le delta du Rhône...

A l'occasion, j'ai des liens qui montrent de façon soft la pose d'un stérilet tiens...

Après avoir Lu les premières pages, j'ai remarqué des contradictions. Le virus se transmet seulement par relations sexuelles ? Donc si mon copain n'est pas porteur, concrètement je ne peux pas l'avoir ? Je peux être porteuse saine ? Je ne comprends pas très bien...
Le frottis doit être effectué à partir de quel âge, j'avais entendu dire 25 ans ? J'ai fait un frottis pour la pose du stérilet l'année dernière, mais je ne sais absolument pas si le HPV était testé ?
Merci:smile

A partir de 25 ans oui. Après effectivement, ce n'est pas super clair.
C'est transmis au contact peau contre peau, donc préservatifs non efficaces. Et apparemment, ça touche plus de 80% de la population. En gros, si t'es sexuellement active, il y a de grande chance d'avoir le HPV à un moment dans ta vie, sans toutefois que ça évolue vers un cancer. En général, ça s'en va tout seul.
Dans le cas du couple, il me semble qu'on m'avait dit qu'il n'y a pas vraiment de reinfection si ça vient déjà du partenaire de base, mais j'avoue n'avoir pas creusé plus que ça.

Dans le cas du couple, mon gynéco m'a confirmé qu'à partir du moment où les 2 sont infectés, et que l'un réussi à s'en débarrasser, l'autre fera toujours courir le risque a son partenaire de se faire reinfecter.

D'où l'intérêt que dès que l'un des deux partenaires (faut pas se le cacher, mais il s'agit surtout de la femme) est dépistée positif au hpv, alors il est recommandé que l'autre partenaire soit dépisté également, et ce, afin de mettre un traitement en place pour éradiquer ou limiter les risques de reinfection.

joujou.or le frottis est un prélèvement de cellules du col de l'utérus, l'analyse effectuée ensuite est une vue au microscope des cellules pour vérifier qu'elles sont normales.
Pour les IST il s'agit en général plutôt d'un prélèvement de la muqueuse vaginale, ce qui est différent. En terme de détection, ça dépend de ce que l'on demande au labo de rechercher, comme lors d'une prise de sang.

Concernant la régularité, c'est 1 frottis tous les 3 ans être 25 et 29 ans à condition que les deux premiers aient été effectués à 1 an d'intervalle et soient normaux.
Après 29 ans, on fait une recherche de l'adn du virus de haut risque,le premier 3 ans après le frottis classique puis tous les 5 ans.