J'ai lu tous vos commentaires (suis bonne élève moi, hein!
)
A une époque, je montais régulièrement mon cheval à cru, genre une fois par semaine, mais jamais très longtemps (pas plus d'une demi-heure) histoire de faire un peu de pas, de trot et de galop, tout ça en carrière. A cette époque on ne bossait pas vraiment sur le plat, on se baladait. Mais sans selle, mon cheval a toujours été beaucoup plus réceptif à mon poids du corps. C'était du pur bonheur.
Quand je vois que certains monos disent à leurs élèvent pour tenir à cru, de serrer les jambes...
Et quand il faut faire avancer le cheval, il utilise quoi, le cavalier, si les jambes lui servent à se tenir?
Pour ma part c'était : je suis posée sur mon cheval, centrée (pour ne glisser ni d'un côté ni de l'autre), les jambes tombant naturellement de chaque côté des flancs. Si besoin je prenais du crin, mais je ne compressais pas mon cheval entre mes jambes, et je ne me raccrochais pas à la bouche. Bien sûr il y a eu quelques râtés, par exemple sur des écarts, mais qui est parfait?
Mon cheval ne mettait pas moins de bonne volonté lorsque je le montais à cru, mais il est tellement gentil!!! Il m'en a pardonné, des co***ries!
Depuis cette époque (ça fait maintenant...6/7 ans) je ne monte que très rarement à cru (peut-etre une fois dans l'année). Parce que mes aspirations ont changé, je travaille plutôt sur le plat (un peu à l'obstacle) alors qu'avant je ne faisais que de la balade.
Et aussi parce qu'on m'a dit (ce qui est très logique, en fait) qu'à cru le poids du cavalier n'est pas réparti sur le dos du cheval et qu'il ne dégage pas les apophyses dorsales (ce à quoi sert la gouttière d'une selle).