Salut les filles !
Lylou, cherche ailleurs, effectivement ça coûte rien. Puis le truc de "ils savent pas que je m'y plais pas" etc. RAF, c'est un boulot c'est pas ta famille, c'est pas des amis. Des employés qui s'en vont ça arrive tous les jours. Zou.
Akkarin perso je trouve que tu fais bien de remonter un peu les calories, tu tournais trop léger, surtout avec le degré d'activité physique que tu t'enquilles... 700-800 par jour ça va pour moi quand je fais le rahat-loukoum, mais c'est tout
Ear alors le véto, ça dit quoi ? Baston ou pas baston ?
Ici moi 52,9 ce matin, ce midi encore déj avec une copine où j'ai payé 16 euros pour finalement prendre deux bouchées de tartare, 10 frites, une glace deux boules et un Coca. J'arrive vraiment pas à avaler grand chose.
Toujours pas de date d'opération, je suis folle de rage. Pas de mail de mon toubib, je l'appelle il est en train de faire une écho il est pas dispo, la secrétaire me passe le cardiologue "qui a regardé mes examens et je crois qu'il est au courant aussi". Conversation, ça commence par "oui vous appelez pour, je crois qu'on a parlé de remplacement de valve aortique c'est ça ?" [ah ben oui il a l'air au courant, non, c'est pour une amputation de la jambe mais je voulais que vous me confirmiez de laquelle - j'espère qu'ils ont pas eu la réunion hier soir, sinon ça veut dire que y a au moins un des principaux intéressés qui a dormi pendant]. Puis il me dit "bon la fuite aortique est importante c'est vrai, mais le coeur est bon" [le toubib qui me suit m'a dit l'inverse le mois dernier, mettez-vous d'accord les gars], il me demande comment ça va, de l'essoufflement ? Je dis que quand je parle d'une traite je commence à avoir à la gorge "comme quand on court par temps froid vous voyez ?" Il me répond "oui tout à fait, bon mais sinon pas d'essoufflement ?" [ben je sais pas, moi j'appelle ça un début d'essoufflement déjà mais bon]. Je lui dis que les escaliers ça dépend, des fois oui des fois non, globalement suis de plus en plus crevée et mal. "Bon bon bon, mais pas d'essoufflement, on va voir aux prochains examens". J'essaie de lui expliquer que ça m'arrangerait qu'on le fasse le plus tôt possible, je suis en train de vendre mon appartement, d'acheter une maison, que je vais avoir des travaux, deux déménagements à 600 bornes, le tout en bossant, en étant célib et malade chronique... Là il m'interrompt oui tout vous tombe sur la tête en même temps sur un ton pseudo-compatissant genre bon Cosette magne-toi j'ai un golf là, je lui dis non mais là j'ai des tonnes de trucs à faire seule, je cours partout tout le temps et mon coeur va pas rester bon longtemps ! Il me dit "et vous préférez pas qu'on le fasse après ?" [BEN J'EN SAIS RIEN TROUDUC LE MOIS DERNIER FALLAIT PLUS TROP ATTENDRE !!!] J'ai juste dit que après j'allais avoir le nez dans les travaux à 600 bornes.
Puis franchement là je me traîne, si on attend trois mois y a zéro chance que j'ai pas de séquelle à mon humble avis, vu que ça a - d'après mon toubib mais finalement peut-être qu'il dit n'importe quoi ce crétin puceau - ça a évolué entre juillet et août.
J'en peux plus je vais les tuer. Puis là pour le coup, d'habitude ces abrutis pensent que je suis stressée parce qu'à chaque fois que je les vois et qu'on doit discuter sérieusement, ma palette émotionnelle va de l'amusement légèrement agacé, ou vice-versa, à la colère noire rentrée, du coup ils interprètent ça comme du stress alors que j'ai juste envie au mieux de me foutre de leur gueule au pire de les baffer, mais là je suis vraiment stressée (maintenant je me souviens à quoi ça ressemble, et en fait la dernière fois que j'ai été dans cet état c'était pour le bac).
J'ai dû augmenter ma dose d'antihypertenseurs, je bouffe rien, j'ai un début d'herpès - le truc que j'ai pas eu depuis des années, et franchement autant le reste ça a l'air de s'arranger tranquillement, autant eux on dirait qu'ils font exprès de me mettre des bâtons dans les roues, ou alors qu'ils en ont vraiment tellement rien à foutre... Mais s'ils s'en foutent des patients mais qu'ils retournent dépecer des souris, voilà, si ça se trouve là ils seront utiles. Quoique ça m'étonnerait, c'est pas des génies comme ça qui vont révolutionner la recherche scientifique. D'ici à ce qu'ils m'opèrent trop tard, je le vois venir gros comme une maison.
Enfin bref, si jamais vous avez un gros souci de santé un jour, évitez Pompidou comme la peste.