Sans que cela corresponde à mon avis, j'ai aussi constaté qu'il y existe (au moins dans notre pays), dans le monde de la compétition de dressage classique, une culture qui persiste (en partie la méconnaissance de la différence), et qui tend à se méfier des chevaux ibériques, auxquels "on" reproche :
- des insuffisances d'allures : trot qui billarde ; un bon trot mais peu de galop ; une bonne capacité pour les allures rassemblées mais peu d'amplitude ou de geste en allongement ;
- un style féria ou spectacle qui ne cadre pas avec l'esprit très classique de la compétition sur le rectangle ;
- un physique différent, qui va charmer certains mais étonner les autres et leur déplaire : cheval trop lourd, trop long, etc. (exemple, entendu d'un juge national de dressage : "je n'aime pas ce cheval, je trouve qu'il est mal fichu").
De tout cela, pour moi, seul le billardement est un "défaut", ici, d'allure.
Encore que j'imagine que cela peut se discuter, s'il s'agit d'une caractéristique naturelle à l'origine et non d'un sélection à l'élevage pour favoriser un geste impressionnant en spectacle.
D'ailleurs, si vous en connaissez l'origine, cela m'intéresse bien.
Tout se passe comme si l'oeil du juge était plus fait aux chevaux de type allemand, et donc plus troublé par les différences provenant des chevaux ibériques.
Bien sûr, le juge, malgré son "trouble", s'il est sérieux dans son travail de juge, va essayer de noter les figures réalisées par le cheval sans se laisser influencer par son modèle ou son imaginaire.
En conclusion, je dirais que prendre un cheval ibérique pour de la compétition en dressage classique est un pari, et que comme tout pari, il peut être gagnant mais il comporte des risques.
Je recommanderais aussi de faire particulièrement attention au billardement.
Bonne chance!