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Des cavalier(e)s de dressage ?
Posté le 28/09/2024 à 08h55
Bilan de la semaine…
25/09/2024 : dernière séance solo avec Paulux.
Vu le temps exécrable, pas mal de chevaux étaient rentrés un peu à l’avance ; Paulux m’attendait bien à l’abri, mais pas dans son box habituel, je l’ai trouvé dans une stabulation à l’arrière du bâtiment, chemin que je commence à connaître à peu près, mais des stabulations que je n’avais jamais ouvertes ou fermées. Après cinq bonnes minutes à explorer à Taton comment c’était fichu, j’ai fini par trouver les deux goupilles et j’ai pu sortir mon petit cheval, heureusement qu’il est cool parce que je n’avais pas tous les repères pour ouvrir cette grande barrière battante et la refermer derrière moi… mais on a finalement pu arriver sans encombre jusqu’à notre aire de pansage.
Pendant ce temps, les trois poneys du cours précédent reviennent, et les six suivants se préparent… J’ai finalement quand même préféré aller monter en plein vent et sous un peu de pluie plutôt que d’être dans le manège avec six poneys en vadrouille, j’ai eu peur que ça soit un peu plus compliqué… et, vu ce que j’entendais à côté, je pense que j’ai bien fait.
Donc, vu le temps, pas de téléphone en bout de carrière pour me servir de repères, il n’est pas étanche, donc ça a été a cappella…
Je n’étais pas trop souple et délier, mon coéquipier non plus, alors on a fait quelques petits étirements pour commencer et la séance a été assez simple et courte, des transitions entre pas trop et arrêt, des cercles, et un petit galop à chaque main pour finir, qui a eu l’air de ne pas déplaire à Paulux. Rien d’extraordinaire, mais un petit cheval à l’écoute et qui m’a encore une fois sauvé de mes approximations de trajectoires, en corrigeant mes arrivées à la piste etc.
Ensuite, retour aux écuries, un peu d’aide à me faire guider entre les poneys pour slalomer jusqu’à mon emplacement, un petit coup de couteau de chaleur, un petit bouchonnage à coup de paille pour finir de sécher tout ça, et un gros câlin en retournant en stabulation.
27/09/2024 : Cours hebdomadaire.
J’ai fait la connaissance montée de Nero, que je connaissais à pied pour m’être occupé de lui quelques fois, et qui est un amour.
C’est un cheval très sensible, qui peut vite faire un petit écart ou sursauter pour, par exemple, un temps de veste pas fermé quand on est dessus, ou un geste un peu brusque pendant le pansage. Au pansage, pas de soucis avec moi vu que par nécessité je n’ai jamais de geste brusque et que je suis toujours en contact avec les chevaux. Ensuite on se dirige vers le manège. Au Montoir, je prends quelques secondes pour appréhender la hauteur à laquelle devra passer ma jambe au moment de me mettre en sel, quand on n’y voit pas il faut anticiper ça pour ne pas que la jambe droite reste trop bas avec un coup de pied aux fesses ou alors partir trop haut avec trop d’élans…
Une fois là-haut, si on peut dire on doit être à 1,55m, une toute petite pression de mollets et la marche avant s’enclenche, Nero a l’air effectivement assez sensible, comme on me l’avait décrit. Sans doute en partie dû à ses origines portugaises, il faut trouver les repères même au pas avec une assez grande activité mais d’assez petites foulées…
Bien qu’ayant assez peu d’expérience et de dressage, Nero est effectivement très fin aux aides, une infime variations sur une reine ou sur l’autre et le pli change, une pression de jambes intérieur un peu trop forte et c’est mon genou opposé qui racle le pare bottes… il va me falloir quelques tours pour arriver à marché droit sur la piste, et le plus gros problème sera que Nero ne fait vraiment que ce qu’on lui demande : arriver à un angle du manège, si on ne le fait pas tourner, il s’arrête dans le coin mais ne tourne pas, en tout cas que ça soit au pas ou au trot. C’est vraiment un petit cheval super gentil et super agréable, on exclut rien pour l’instant mais, en concertation avec la monitrice, on a tous les deux trouvé que ça risquait d’être très compliqué avec moi. En plus, sa finesse aux aides serait clairement très difficilement compatible avec l’inconstance de mon corps, que ma cécité ne me permet pas de compenser.
J’ai encore a priori deux essais à faire, donc affaire à suivre au prochain épisode… Pour l’instant il y a moyen de travailler avec Cookaï, ma première séance la semaine dernière était quand même pas mal.