Chroniques d'un truand !

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Khyroko

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Chroniques d'un truand !
Posté le 14/07/2012 à 21h06
Je commencerai bien cette chronique par le fameux "Il était une fois..." tant ce que je vais vous raconter semblerait tout droit sorti d'un roman fantastique. Cependant pour garder tout le sérieux et la maturité de ce sujet, je vais me contenter de toute la sobriété dont je peux faire preuve... Ou pas ! Je vais donc laisse la parole à mon cher compagnon qui a hâte de se présenter dans les formes...

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Hello hello les amis à deux ou quatre jambes ! Moi c'est Oh Quel Truand. Mon nom suscite souvent quelques sourires amusés mais finalement il s'avère que je le porte assez bien à cause d'un certain caractère explosif. Je suis né du côté de la Bretagne il y a maintenant dix ans. J'ai participé très jeune à quelques courses de galopeurs puis à des concours de saut d'obstacles, sans grands résultats, avec la famille de mes naisseurs. Ces derniers m'ont alors vendus et j'ai beaucoup voyagé à droite à gauche... sans trouver un port d'ancrage !

Cela fait maintenant 2 ans que j'ai débarqué en Gironde... Un cavalier amateur (ancien pro) n'accrochant pas avec mon caractère a alors décidé de me vendre au club hippique de la Gourmette de Langon. Après avoir eu quelques différents cavaliers sur le dos, un certain Nicolas a commencé à me monter. Il faut dire que je lui avais tapé dans l'oeil dès mon arrivée avec mon élégance, ma queue en panache et mon tempérament.

Nous avons appris à se connaitre, il n'a jamais baissé les bras. Au final il a été seul ces dernier mois à me mettre une selle sur le dos, à me bichonner comme pas permis. Ca fait du bien ! En plus il est adorable, le coeur sur la main, bosseur et... célibataire mesdemoiselles ! Mais bon pas touche où déposez vos CV avant que j'examine !

Ce monsieur est devenu mon propriétaire le jour de ses 20 ans. Une petite surprise a été organisée et il était comment dire... sur le cul. Il ne s'y attendais vraiment pas mais à son club tout l'monde le savait, nous étions tous de mèche depuis près de 6 mois ; durée pendant laquelle il m'a pris en demi-pension. Pour cela je pense que tous les deux nous ne remercierons jamais assez ses parents.

Désormais nous tentons de progresser ensemble. Il (essaye) de m'apprendre ce que je n'ai pas vu par le passé, tentant de soigner les blessures de ce temps perdu par beaucoup d'attention et de patience. Je me montre docile mais assez joueur parfois : je ne vais pas lui rendre la tâche dès plus facile non plus ! Je ne m'appelle pas Oh Quel Amour, ça se saurait sinon !

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Cette chronique pour raconter notre périple sur une mer agitée, mais avec un horizon toujours ensoleillé. Une petite histoire réunissant deux solitaires, deux agités du bocal...

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PS : J'allais oublier de parler du cavalier ! Je m'appelle Nico pour ceux qui ne me connaissent pas. Cavalier de loisirs et de coeur avant tout. Pour moi c'est une histoire de sentiments avant une histoire de résultats. Cela ne m'empêche pas d'avoir la motivation et des objectifs presque ambitieux ; sortant en concours de saut d'obstacles amateur...

- J'espère que cette histoire bien que toute simple vous plaira -
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Khyroko

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Chroniques d'un truand !
Posté le 12/08/2013 à 21h09
Chronique n°15 - 3...2...1... Go !

Voilà un petit moment que je n'avais pas pu poster une petite chronique ou deux. Je vais de suite me faire pardonner en vous racontant les très nombreuses péripéties qui se sont produites depuis début Juin. Par où commencer...

Tout d'abord je vous annonçais pas mal de changements en voici un : je change de pension. Ce qui en soit est déjà pas mal perturbant s'est vite transformée en petit calvaire monumental. J'avais trouvé une pension très agréable proche de chez mes parents, et donc parfaite pour le voir très souvent et rapidement. Je fais donc déferrer monsieur de derrière pour qu'il aille rejoindre ses nouveaux copains (bon ça c'est sans préciser bien sûr l'appel d'urgence à tous les maréchaux de la région pour finalement en avoir un en fin de journée... sinon c'est pas drôle !). Tout se passe finalement bien je dors sur mes deux oreilles (bien que le matelas soit dur, oui je pousse un coup de gueule au passage).

Je me réveille le lendemain tout sourire parce que je n'ai aucune mauvaise surprise sur mon portable. C'était sans compter un appel d'urgence à 12h pour me prévenir que mon cheval ne marchait plus, complètement bloqué de l'arrière main. Et vrouuuuuum je démarre en trombe comme un débile avec la trace de dentifrice de la bouche jusqu'à l'oeil. Je passe ma journée à contacter les vétérinaires, à avoir des avis, à finalement devoir faire une intraveineuse d'anti-inflammatoire qui ne le soulage que peu. Monsieur ne crotte pas, n'urine pas... Huuuum pas bon !! Je pars en urgence de nuit, avec le Truand dans la boîte, direction la clinique vétérinaire équine réputée du coin ! J'suis assez content d'avoir appris à conduire un van quelques jours avant ! Gardé en observation ils feront tout le nécessaire pour diminuer son état de stress qui aurait, selon eux, provoqué la chose en plus du déferrage.

Retour à la case départ, je le remets au club pour la fin du mois temporairement. Je le marche en main pour l'aider à retrouver sa locomotion. A peine quelques minutes arès lui avoir remis les fers qu'il remarche presque sereinement. Les soucis sont derrière nous. Ou presque... !! C'était sans compter le voisin d'à côté qui lui fait des bisous bisous et lui refile une merde virale : et voilà que monsieur tousse et mousse à m'en gicler de la morve en pleine figure : plus sensuel tu meurs.

Me voilà repartis dans les petits soins, les antibiotiques, les remèdes de grand-mère, les astuces à tatie Martine et tutti quanti ! Une semaine après, je souffle et je croise les doigts, ça va mieux ! Je l'emmène donc dans la pension où je l'avais mis en août dernier en vacances. Et depuis... A L'AISE BREIZH ! (Oui oui petit clin d'oeil à nos amis bretons pour cette chronique, dans la prochaine ce sera la région PACA et ensuite Midi-Pyrénées, ... Tour de France messieurs dames !).

Je suis donc parti en colonie de vacances près de Dax dans une ferme équestre pendant un mois en tant qu'animateur ; avec une petite boule au ventre quand même, laisser aussi longtemps mon p'tit c'était pas facile. Silence radio au niveau du téléphone, c'est un cheval un peu remplumé et zen que j'ai retrouvé après quelques jours loin de lui.

En résumé les ennuis sont pour le moment derrière nous. Pour ceux qui s'en souviennent, il avait un harper bilatéral à l'un de ses postérieurs. Le fait d'être au pré H24 a nettement atténué voire inhibé ce toc nerveux-musculaire. Etonné qu'à moitié, je suis néanmoins content de voir qu'il s'y plait et j'espère que cela va aller crescendo pour lui.

En attendant au travail c'est un amour ; je vous joins quelques photos ! Je suis tout bronzé (et toujours célibataire), aussi sec que Stromae, et toujours plein de bonne volonté...



J'étais pourtant bien en vacances pendant un mois...




... oui vraiment c'était bien !


Prochain concours vendredi prochain à Cazeneuve ; où le bénévolat commence demain soir et fini lundi prochain ! Ca va être fun !


Khyroko

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Chroniques d'un truand !
Posté le 09/10/2013 à 00h05
Chronique n°16 - Saison 2013-2014 vend moi du rêve !

Déjà un bon mois que la rentrée s'est produite, je me dois donc de sortir mon petit stylo (non non... restez là voyons, rien de vulgaire !) afin de raconter les quelques événements de ces dernières semaines.

Voilà trois mois que monsieur Truand a colonisé ses nouveaux quartiers. Le pré lui va à ravir, et il tend petit à petit à se stabiliser dans des gammes de poids normales ! Je ne vous dis pas le plaisir retrouvé que de pouvoir juste l'observer de loin, fringant et en bonne santé (ou presque !). J'ai dit fringant ? Hum pardon, une bête au sex appeal sur-développé ! A croire que monsieur a encore des morceaux de testicules qui traînent quelque part... Oui parce qu'une petite copine est arrivée dans son pré et ils ne se lâchent plus. Au sens propre comme littéral, car il a décidé de faire de temps en temps grimpette avec mademoiselle qui lui montre généreusement ses petites fesses. Apparemment il a compris plus vite comment ça marchait que son propriétaire !


J'suis un big lover... J'fais craquer les juments du coin !


Outre des performances d'étalon sous-jacentes, monsieur a reprise avec le poids une forme olympique. Et je vous avoue que ce n'était pas ce qu'il lui manquait à la base ! Pardonnez cet écart de vocabulaire mais comme disent les d'jeuns : "J'en chie grave sa mère !". Lors d'une semaine où toutes les séances ressemblait à des débordements chaotiques, je me suis posé la question d'évoluer ou non d'un mors simple double brisure vers un mors pelham double brisure. Cela dit je tiens à garder toute la légèreté que j'ai pu avoir avec lui jusqu'à maintenant et éventuellement utiliser cette embouchure mais uniquement en quatre rênes. Ainsi je pourrais monter comme actuellement et avoir les petites branches en secours ! Je me tâte encore... !

Oui je me tâte (on fait ce qu'on peut quand on est célibataire !) car quand il est travaillé assez régulièrement il peut s'avérer très souple bien que toujours un peu réticent à garder son calme dans les allures. Et cela il me l'a démontré lors de notre dernier concours en date à Coimères aux Ecuries Wolff-Sessaq (33). Comme cet événement avait lieu à environ 200 mètres de ma pension actuelle, j'ai décidé de me faire un petit week-end concours en engageant un GP 1m05 (samedi) et une Spéciale 1m10 au chrono (dimanche).

Flash-back : Je ne crois pas avoir évoqué le concours de Cazeneuve de la mi-aout ou je signe un parcours à 8 pts dans le GP 105 et où je me décide à faire notre première 1m10 le lendemain en engagement terrain ! Le cheval étant vraiment très disponible et montrant des signes d'une réelle évolution. Je terminerai ce parcours avec 3 barres (pas de grosses fautes, uniquement des touchettes !) et deux refus sur le dernier parce que je fatigue un peu, voyez vous ! Bref, même si le score fut désastreux le cheval fut relativement à l'aise et surprenant.


Avant-dernier obstacle de la Vitesse 110cm à Cazeneuve


J'en reviens donc à mon petit week-end concours à côté d'chez moi. Je réalise un parcours avec 3 petites barres sur la piste en ce qui concerne la 105cm. J'avoue être un peu déçu car les fautes sont plutôt pour ma pomme qui ne relance pas assez le galop (pour un autre cheval cela passerait sans faire de fautes, mais devant être parfait avec celui-ci et la perfection n'existant pas... c'est dur !). Je reviens sur cette même piste en étant sur-motivé pour rendre des comptes avec cette deuxième 1m10 en sa compagnie ! La piste est petite et je sais que relancer est primordial ! Dans le rythme et cette idée là dans la tête j'en finis avec deux barres et je signe un très beau tour avec de belles sensations.


Dernier obstacle de la spéciale 110cm : est-ce que la barre va rester en place ?


Beaucoup d'espoir pour la suite, je sais désormais que quelque soit la hauteur (jusqu'à 1m10), je ferais toujours approximativement le même nombre de barres. Ce n'est pas tant la hauteur qui pose donc problème mais surtout la fluidité et les bons gestes au bon moment qui font qu'il pourra sauter dans les meilleures conditions. Un peu comme pour tous les chevaux vous vous dites certainement ! Mais en particulier avec celui-ci qui se bloque facilement l'arrière main avec son harper bilatéral en cas de contrariété quelconque ! Je ne baisse donc pas les bras même si je n'ai qu'un seul sans faute à mon compteur ! J'observe une réelle évolution et mon entourage ne cesse de le souligner ce qui fait plaisir et me pousse à explorer la saison 2013-2014 avec une volonté sans faille !

P.S : Papa, maman si vous passez par là, ne vous inquiétez pas j'aurais cette même volonté pour décrocher ma première année de master d'environnement...


C'est parti pour une nouvelle saison, une nouvelle aventure et de nouvelles chroniques

Edité par khyroko le 09-10-2013 à 18h41

Khyroko

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Posté le 18/02/2014 à 19h15
Chronique n°17 - Fin d'un chapitre... !


Sauter vers l'avenir n'est pas toujours évident...


Reprendre la plume pour cette dernière chronique n'était pas chose facile et il m'a fallu quelques mois pour me lancer à l'écrire. Je suis au regret de devoir ternir le ton enjoué de la précédente avec ce que je vais raconter dès maintenant.

Il faut croire que l'on est impuissant face à certaines pathologies. J'avais beau croire, espérer et limite prier, moi l'athée radical, pour que cela s'arrange ou puisse en tout cas se résorber un minimum. A croire que le sens inverse était bien plus facile, bien plus prévisible.

Début Septembre, monsieur le truand s'est mis à harper de plus en plus, ne pouvant supporter le travail, le stress amplifiant le tout et diminuant sa condition physique général. Je l'ai donc mis au repos, au pré avec sa copine, préférant le voir marcher tranquillement et être rond que sur trois pattes à lui compter les côtes. J'ai pris un peu de temps pour moi, à réfléchir, à faire monter les autres et à insuffler un peu mes motivations et mon sens du travail.

Fortuitement je l'avais engagé pour aller à Saint-Seurin-sur-l'Isle un peu auparavant ; terrain qui nous réussissait bien, nos premiers bons tours de travail sur les terres du petit Jappeloup. Perdre l'engagement n'était pas un soucis mais c'était sans compter les amis de concours.

"Bon... On sait que tu travailles beaucoup ton cheval, que malheureusement les résultats sont pas toujours là. Du coup on voulait te faire une surprise et te proposer Pacha pour un tour au concours d'octobre à Langon, mais au final et pour pas que tu perdes tes engagements autant que tu en profites dès à présent !"

L'idée ne m'emballait pas plus que ça, bien que très tentante. Mais après plusieurs coup de pieds au cul j'ai décidé d'accepter la proposition et de partir donc avec ce petit cheval alezan sur la préparatoire 1m et le grand prix 110cm que j'avais prévu pour mon truand.

Le pied à l'étrier je me mets en selle ; voilà longtemps que je n'avais pas changé de monture, trotté sans béquille, ou ressentis une réelle simplicité dans les codes lambda du cavalier. Je ne retrouve pas malgré tout ma façon de monter ; mais peu importe, on va faire ce que l'on peut, souffler un bon coup après cette petite pause à pied et surtout se faire plaisir d'une autre façon.

La détente se passe bien, Pacha à un réel potentiel et survole sans problème les hauteurs. Mais le rythme, l'équilibre, rien n'est pareil, je me sens presque passager clandestin. Mon propre pied arrive à faire bouger un chandelier et tomber une barre de la préparatoire. Je ressors donc complètement frustré de mon équitation. A croire que l''irritation de mon ego allait apporté de très bonnes choses. En piste pour le GP 1m10, je suis plus déterminé que jamais pour moi, pour mon cheval que je n'ai pu amener alors que le travail payait clairement ces derniers mois. Rapide, prenant les options les plus osées et surtout sans faute au compteur, je termine en tête après mon passage... et je garderai cette position jusqu'au bout !



On survole la 110cm, on tourne court, on équilibre et hop !


Jamais je n'ai eu autant le sourire jusqu'aux oreilles. Bien sûr ce n'était pas avec mon gris, mais cela faisait un bien fou de réussir, de faire de son mieux et de gagner. C'était une surprise agréable, un cadeau qui m'avait fait respirer l'espace d'une journée. Mais le gens ne comprendront jamais que je me faisais tout autant plaisir avec mon cheval, même si ce n'était pas parfait, si rien n'était facile, j'étais probablement le seul qui aurait pu l'amener jusque là avec autant de patience et de soins.



Yeah ! Première victoire d'épreuve !!


L'expérience se réitéra à deux reprises lors du concours de Langon au moins d’Octobre par conséquent : double sans faute sur les préparatoires 1m pour le chauffer aux grosses épreuves avec son cavalier provisoire (car il était en dépôt vente). Je m'en occupais comme du mien le temps de ce concours, mais ce n'était malgré tout pas ma vision de l'équitation, "monter pour monter" ce n'était pas moi.

Concours familial, dans mon ancien club, cela parlait pas mal, mes parents étaient présents. Tout le monde allant de son petit pronostic sur un éventuel achat. J'étais ferme, pour moi c'était "non" ; ne serait-ce que pour le prix que je ne pouvais assumer et faire assumer à mes parents. Ce sont eux qui finalement sont venus me trouver à mon box.

"Pour Pacha c'est réglé, y a pas de problèmes, mais il faut trouver une solution pour Oh Quel on ne pourra pas en assumer deux..."

Seul dans ce box en compagnie de mon hypothétique future monture, je ne pouvais contenir un goût amère : un sentiment à la fois heureux et douloureux. Quel choix faire si ce n'était celui de la raison ou du cœur ? Les amis se succédèrent, les avis également. Seul, je décidai donc de mettre en retraite anticipée mon jeune cheval, pour son bien, ne pouvant me résoudre à le donner à un club ou autre, qui l'aurait détruit un peu plus. J'ai donc pris le temps qu'il fallait pour lui trouver une bonne famille.

Quelques semaines de prospection plus tard j'ai donc trouvé l'idéal mi-novembre. Une famille nombreuse, un peu d'espace et un futur pré un peu plus grand. Chouchouté un max et une balade de temps en temps. Je ne regrette pas mon choix même si j'aurais aimé avoir une situation, de l'argent et de quoi le garder près de moi jusqu'au bout. Je lui devais bien ça et c'est uniquement pour ce détail-ci que je m'en veux et m'en voudrais certainement encore longtemps ; et ce malgré qu'il ait l'air d'apprécié on ne peut plus sa nouvelle vie de jeune retraité après mes quelques visites.

Je m’occupe désormais de Pacha des Ores du mieux que je peux, il y aurait d'ailleurs pas mal à écrire là dessus également. Cela fera peut-être l'objet de nouvelles chroniques, d'un nouveau ivre qui sait.

En attendant je souhaitais conclure celle-ci sur une note positive. Merci de m'avoir suivi, lu et encouragé. Beaucoup n'y croyait pas, certains y croyaient faussement et d'autres étaient sincères et toujours derrière moi dans cette obstination. Il n'y a pas de mauvais cheval, il n'y a que des montures non adaptées à leur cavalier. Oh Quel m'aura beaucoup appris et surtout fait comprendre une fois de plus que je n'envisagerait jamais l'équitation sans lien fort avec les chevaux qui m'accompagnent. Plus de deux ans de complicité qui nous aura amené là où personne ne nous attendait. Merci à toi petit cheval d'avoir illuminé ma vie dans mon début de vie de propriétaire amoureux de ses montures...


C'est une fin quelque part et le début ailleurs...



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