reador a écrit le 07/08/2012 à 22h04: |
| | Donc on peut galoper dans les montées mais avec modération ? |
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Moi, je ne le fais jamais. Ni sur les faux-plats, d'ailleurs. Si j'ai du temps à rattraper, si je suis en retard sur une course, je galope partout ailleurs, sauf en montée. Cela n'est d'aucune utilité dans ma discipline. C'est même plus nocif qu'autre chose.
Plus la pente est forte, plus on ralentit l'allure. Sur les très fortes pentes, on descend de cheval et on court (ou marche) à côté de lui.
Un cheval a le moteur à l'arrière : il se propulse par l'arrière-main. Galoper en montée est plus difficile, physiquement parlant, qu'en descente. Et comme le but du jeu en endurance, c'est de ramener le cheval dans le meilleur état physique possible, on ne va pas aller prendre ce genre de risques. Les vrais bons chevaux d'endurance sont capables de sprinter au terme d'une 160. Et peuvent tourner une dernière boucle sur des distances aussi importantes, sur certains terrains, à bien plus de 20km/h.
Mais, j'apprends à mes chevaux à se tenir pour galoper avec aisance en descente.
Quand on fait des séances de galop pour préparer une course, c'est sur du plat. On va même sur un hippodrome.