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*Il faut coller à la vie comme à un cheval...*
Posté le 06/10/2012 à 22h36
lyia
Posté le 06/10/2012 à 22h36
Je suis heureuse de partager tout ça avec vous.
Je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde et vos points de vue raisonnent tout à fait juste pour moi,par rapport à ma façon de voir les choses.
Loraline,je comprends tellement ce tiraillement que tu ressens.
Déjà,si tu es égoïste,je le suis aussi.
Parfois,très souvent même,je laisse les filles à la cantine car je suis au cheval.
Par exemple.
Je culpabilisaos beaucoup au début,beaucoup moins maintenant,car je constate d'un côté qu'elles sont éveillées,équilibrées et pas constamment dans mes jupes,ou à avoir peur de ci ou de ça.Elles sont autonomes et indépendantes.
Et moi de mon côté,j'ai,commme toi,cette passion qui me donne un équilibre que j'ai eu eu mal à trouver auparavant.
Et non,je n'ai pas envie d'abandonner ça pour faire un troisième bébé.
Cela m'obligerait a arrêter l'équitation pendant un bon bout de temps,et même m'occuper de Planète,enceinte,je ne pourrais pas,trop de transports,de fatigue,c'est trop intense enceinte.
Et ensuite,avec trois enfants,même si je reprenais le travail à temps partiel,je n'aurais absolument plus le temps.
Donc non.
Et même sans parler du cheval,je n'en ai pas foncièrement envie.
Donc quand tu dis que tu vas devoir céder,alors que tu n'en as pas envie,et que tu préfèrerais te marier d'abord,suis tes envies.Ce sont des décisions bien trop importantes pour passer outre et se forcer.
Tu en discutes avec ton homme?Il en dit quoi concrètement?
Il me semble que tu as beaucoup de pression,ne serait-ce qu'au travail,et j'ai la sensation que chez toi,tu te sens un peu pressurisée aussi,je me trompe?Ça fait beaucoup pour toi ma belle,ne gardes pas tout ça pour toi,il faut que ton homme t'aide,il doit savoir...
Sandraen tant qu'instit',tu dois en voir des vertes et des pas mures.Et dur de dire les choses aux parents,j'imagine.
Dans les deux cas,ce n'est pas bon,enfant roi ou parents jemenfoutistes.
Il y en a,on se demande si on ne devrait pas leur faire passer un permis pour devenir parents.
Cette pression,que tu as avec tes parents,c'est dur à supporter,à gérer non?C'est fou,on devrait pouvoir suivre ses besoins,ses envies,à ce niveau aussi naturellement qu'on respire.
On ne ronde pas une famille pour faire plaisir à ses propres parents,même si malheureusement c'est souvent le cas...
Et je comprends que l'on puisse céder à cette pression.Mes parents ont su me mettre la pression de manière carabinée depuis toute petite,surtout ma mère.J'en sais quelque-chose.
C'est justement quand j'ai fondé ma famille,selon mes propres choix,que j'ai réalisé à quel point ma mère était toxique,et surtout,que les parents n'ont pas la science infuse,et qu'on ne leur doit pas nos choix de vie.
Des parents sont là pour éduquer,pour "porter vers l'avenir",pour aider à se construire en tant qu'individu unique,mais pas pour réaliser à travers ses enfants,ses propres projets ratés.
Mon père l'avait compris,pas ma mère.
Désolée de vous raconter ma vie,du coup,mais vos vécus me parlent pas mal.Ça me fait faire le parallèle,même si vos histoires sont différentes,et même si ma situation de rupture avec mes parents est isolée et extrême,évidemment,cela n'a rien à voir avec vos rapports à vous avec vos propres parents.
C'est juste que je fais le rapprochement avec toute cette pression,ces désirs parentaux qui pèsent sur les enfants,même à l'âge adulte.
Clairvoyant,c'était aussi le choix de ton homme de ne pas avoir d'enfants?
Quant au mariage,pour moi,ce n'était certainement pas une obligation.
Je l'ai fait pour m'unir de manière symbolique et devant la loi,mais cela n'aurai rien changé du tout si nous ne nous étions pas mariés.
C'était l'occasion de faire une belle fête.Mais au-delà de ça,je n'étais pas rivee sur ce fait.