lou06 a écrit le 07/01/2013 à 23h06: |
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Un jour, pendant l'un de mes stages, je devais conduire un entier au paddock.
Le chemin menant au paddock était pour une partie constitué d'allées de boxes occupés par des pouliches et d'autres juments.
Cet entier, mué par son instinct, m'a littéralement traînée jusqu'aux boxes et m'a plaquée violemment contre l'une des portes pour renifler les juments, en ronflant et en grattant des antérieurs très fortement.
Je n'existais plus et face à cette situation de danger, après avoir crié et poussé l'étalon qui continuait de me plaquer et de m'écraser par a-coups, j'ai du taper du poing dans son flan.
Je n'ai pas perdu mon sang-froid, j'ai essayé de gérer une situation dangereuse qui me mettait en danger.
Dans la situation de la vidéo, il n'y a AUCUNE situation de danger permettant de comprendre une telle réaction, elle a perdu son sang-froid et de surcroît en étant une professionnelle avec de l'expérience.
Non, avec les chevaux, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre notre sang-froid à un tel point. |
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Il ne s'agit pas de dire qu'on PEUT le faire, mais juste d'admettre que nous ne sommes pas tous filmés avec des chevaux, et qu'à un moment, notre méconnaissance et/ou notre manque de discernement ont déjà pu nous conduire à prendre des décisions qui s'avèrent absurdes ou hors de propos a posteriori...
Par exemple: la personne qui t'a confié de ramener cet entier au pré sans savoir quel était son niveau d'habituation aux "sollicitations" qui l'ont rendu irrespectueux de ta présence, ou ton expérience en la matière, et bien elle ne devait pas se sentir très à l'aise après ce qui t'es arrivé
erikrod a écrit le 07/01/2013 à 23h10: |
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Bonsoir Bianca,
Ne serait-ce pas alors le devoir d'un pro de refuser, en expliquant que c'est trop jeune, et préjudiciable... |
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Tout à fait, mais ça c'est dans le monde parfait où les propriétaires sont tous éclairés et bien attentionnés, et ou les pros sont plus tenus par des codes moraux que par la nécessité de faire bouillir la marmite... et je regrette qu'apparemment ce ne soit pas le cas de nos jours