| magdu84 a écrit le 17/02/2013 à 19h19: |
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effectivement, je ne procède pas dans cet ordre là.
C'est le cheval qui en s'étendant, va chercher le contact, contact qui permettra alors à son tour de commencer un dialogue pour travailler l'équilibre dans les exercices demandés. Je parle d'équilibre monté.
Prendre le contact pour équilibrer donnera un équilibre artificiel donc fragile.
TOUS les chevaux ont tendance à affaisser le garrot quand on leur demande une attitude haute. Le travail doit donc obligatoirement commencer par une extension pour ouvrir les apophyses du garrot, un travail de gymnastique vers le bas pour travailler le gainage musculaire pour pouvoir ensuite remonter progressivement sans que la charnière du garrot ne lache.
Je dirais même que l'attitude haute ne doit pas constituer plus de 30 % du travail, voir même moins selon les chevaux, car fatalement, elle finit par entrainer des contractures donc un creusement et un affaissement au niveau du garrot, ce genre de chose :

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On s'est mal compris sur le terme attitude haute. Quand je parle d'alterner attitude relevée, c'est attitude "relevée par rapport à" l'attitude basse de l’extension. Car pour moi c'est évident qu'il est trop compliqué pour un cheval manquant d'équilibre d'avoir une attitude "haute" et dailleurs on a jamais demandé une attitude haute à ma jument, mais une attitude plus haute que celle de l'extension (donc attitude horizontale, j'avais pas le mot ce qui a créer une quiproquo.
Ceci étant rétabli, je ne comprends pas une chose, c'est qu'au final, tu dis la même choses que ce que j'avance :"pour ce cheval c'est plutôt alterner attitude horizontale et extension d'encolure qu'il faudrait", et c'est exactement ou je veux en venir de puis le début : alterner l'attitude normal (en demandant juste un contact, pas de placé, pas de bidouillage) et l'attitude nez au sol et non pas exclusivement l’extension.
Je ne suis pas d'accord en revanche sur le fait que quand le cavalier aide son cheval à s'équilibrer, l'équilibre est fragile, car ma jument ne pèse absolument pas sur la main, reste équilibré au contact comme rênes longues, comme en extension, avec moi ou un débutant sur le dos. Elle se porte, c'est un acquis (elle a encore un peu de mal au galop car le travail est très récent).
Je ne suis pas entièrement d'accord non plus sur le fait que tout cheval a un minimum d'équilibre sans l'homme. Certes il en a plus qu'avec un cavalier c'est évident mais ma jument même en liberté avait à son arrivée uné quilibre incertain, du mal à bien se tenir dans son trot, dans son galop sans être sur les épaules et à vitesse rapide. Alors qu'avec le travail qu'on lui a proposé, elle est bien plus à l'aise à présent.
Je ne comprends pas comment vous pouvez par contre, réguler l'allure d'un cheval qui courre en étant sur les épaules, en l'ayant dans le vide?
Car quand j'ai eu ma jument, elle tirait, pas d'équilibre ect. J'ai procédé en suivant les conseils de CA, c'est à dire cheval qui tire = cavalier qui tire, donc on lache tout, rênes longues.
BIn ça n'a rien donné, c'était carnage! Cheval qui courre, aucun controle de la vitesse, aucun équilibre, dès que je reprenais un minimum de rênes elle se remettait à tirer, tracter.
J'ai changé de club, trouver mon écuyer, qui nous a fait tout reprendre de 0, des mois à ne faire que du pas, ensuite du trot et aujourd'hui à peine après plus d'un an de travail, on commence le travail au galop.
A l'heure actuelle ma jument est légère, elle se tient monte son dos, s'organise (elle qui était braquée en haut à s'en faire mal au dos), est cadencée, réactive, évolue aux trois allures.. sans jamais la brusquer, en respectant son intégrité physique et mentale.
Bref, je ne sais quoi dire, nous n'avons pas les mêmes façon de procéder, et cela ne changera pas malgré les échanges, bien que le débat soit intéressant, il n'en est pas moins stérile, mais le principal c'est d'obtenir un cheval décontracté, réactif, léger et qui mobilise son dos tout ça sans jamais le contraindre dans une attitude qu'il n'est pas encore capable d'adopter.
Le mieux reste de trouver le moniteur qui correspond à sa propre vision des choses, et aussi et surtout à son cheval