| calvesa a écrit le 27/05/2013 à 14h38: |
|  | Un témoignage de plus?
Une propriétaire me demande, en janvier 2010, de travailler sa jument "difficile" car elle ne s'en sort plus...tu m'étonnes! Elle m'a jeté méchamment, au bout de 10 minutes, dans le maquis en corse.Moi qui a ce moment là travaillait de nombreux jeunes chevaux au sein d'un élevage, je ne comprend pas...sauf que ce coup-ci, j'ai vraiment faillit y rester.
Les pompier arrivent..je les sens paniquer. Je n'ai pas perdu connaissance, mais je convulse, j'ai froid, je ne respire pas...Je suis envoyé d'urgence à la clinique de ma petite ville d'origine.
Sur place, pas grand chose...juste de quoi faire quelques radios qui ne perçoivent rien ce jour là...un coup de morphine et je me sens mieux. Quelques heures plus tard, je m'habille et m'assois sur le lit en attendant que le médecin passe me voir...je la joue fine car je ne veux pas rester : " tout va bien, vraiment, je peux rentrer"...Deux heures plus tard, je vais vraiment mal...Je rentre, passe nourrir la jument et son copain de pré mais 2 heures de plus et...convulsions, vomissements...on me ramène à la clinique et je hurle de douleur toute la nuit, malgré la morphine. On doit attendre le lendemain matin pour m'emmener à 25 kms faire une échographie...là, ma tête tourne, ma vie est foutue: hémorragie interne sévère depuis presque 24h, hématome énorme sur le foie, artère du rein gauche rompue...ce rein ne marchera plus. Le pronostic vital est engagé, je pars sur Bastia en hélico. 5 jours d'angoisse pour mes proches, où la mort me frôle. 3 semaines d’hôpital avant d'être transportable et ramenée sur le continent en avion sanitaire, suivis de 2 mois sans bouger de chez moi, 3 mois sans conduire et bien sûr interdiction de monter...plus jamais!
Très vite, j'ai compris que la seule chose qui me permettrait de tenir cette interdiction, c'est la peur. Je dois me confronter aux chevaux...Dès que je peux conduire à nouveau, je vais dans mon petit club...et non, je n'ai aucune crainte...juste une envie incroyable de vivre cette passion qui fait de moi ce que je suis depuis l'âge de 3 ans. J'ai attendu 1 an pour me remettre en selle. Entre temps, je fais des stages de travail à pied.
Il y a exactement 1 an, j'ai réalisé le plus grand rêve de ma vie, celui que je pensais devoir oublier ... Je suis maman d'un poulinou qui a 4 ans aujourd'hui!
Je ne monte plus de la même manière : aujourd'hui, le seul jeune que j'ai au travail, c'est le mien. Celui que j'ai débourré et que je connais par coeur. Celui qui n'a aucun vice et que je considère comme ma merveille, mon double...Si on me demande de monter un couillon, c'est niet! Je monte les chevaux que je connais et je ne prend plus de risque inutile.
La jument qui a provoqué l'accident n'est plus montée...elle a fait tomber sa propriétaire dès la première fois où elle s'est remise en selle après moi. Elle n'est peut-être tout simplement pas faite pour être montée...elle est tellement douce à pied  |
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j'ai l'impression que tu parle de ma jument!
j'ai fais 4 chutes avec ma jument,la première fracture des apophyses, la 2ème et 3ème sans graviter et la 4ème je me suis réveiller dans un camion de pompier en ne sachant plus comment je m'appelais et qu'elle année on était!
tout le monde me disait de la vendre....
je l'ai mise dans un centre équestre pour la faire travailler par des pros,elle a réussi a virer tout le monde,du coup plus personne ne voulait la monter.
tempis ma passion a moi c'est le cheval,moins l'équitation, elle est adorable a pied,donc je passe du temps avec elle a pied.
je me fais plaisir a la regarder galoper et faire la folle libre comme l'air,j'ai son nom tatouer sur mon avant bras,j'en suis totalement amoureuse!!!
par contre je ne suis pas remonter depuis la 4ème chute,j'ai vraiment eu peur et penser a mes enfants qui sont encore petit. parfois j'ai envie quand je vois les autres monter,mais la peur me gagne....
