|  | J'ai 14 ans, ayant commencé l'équitation en club a mes 7 ans, j'ai perdu quelques années dans des usines a poney plutôt que des clubs, qui font exprès de vous garder le plus bas possible pour se ramener du fric plein les poches. Je possède un galop 4 (que je passe uniquement en vue de mes études) durement arraché a un mono qui n'aime pas ma manière d'être et de voir les chevaux. Depuis quelques mois, j'ai dit au revoir aux clubs équestres pour m'occuper pleinement de mes bêtes : une jeune jument, Baby Boom (nom de naissance Alichoua) 3 ans, TF PP ainsi qu'une ânesse Charline OI de 4 ans. L'anesse est arrivée ici sauvage. Je voulais un poney, quand même. Enfin bon, rêve de gamine un peu transformé, j'avais rien d'autre a faire (les joies de la campagne, y'a l'ennui dedans, oubliez pas) alors je passais du temps avec elle. J'avais quoi ? Un... Galop 2 pas très mûr, les idées purement club en tête, aucune philosophie, rien. Y'a pas photo, ça m'a aidé a mûrir, me construire, réfléchir (que des rimes). Je l'ai donc pas à pas éduquée, débourrée et tout le bordel. J'ai fait des erreurs, beaucoup d'erreurs même. Je le sais et ça m'a aussi permis d'avancer mais a chaque fois que je me retourne dessus, je me demande comment elle a bien pu me pardonner. J'ai affronté en quelque sorte le regard des autres : "tu n'y arriveras pas", "t'en feras rien", "c'est ridicule"... En attendant, j'ai bien avancé, bien mieux que tous ces blaireaux en club qui posent leurs fesses sur un poney sans savoir ni même s'inquiéter de ce qu'il va endurer pendant une heure. Et ce, plusieurs fois dans la journée. (je ne critique personne, enfin si, mais je parle de ceux qui ne réfléchissent pas et se laissent faire comme de pauvre pantins. Les autres, tant mieux mais honnêtement dans les clubs fréquentés je n'en connait pas beaucoup qui réfléchissent bien).
Mi décembre, a moi le rêve. Une yearling d'a peine 3 ans baraquée comme un entier débarque a la maison (et un mercredi de cours loupé !). Forcément, on a un peu galéré au début : espaces a gérer, abris, alimentation et tout et tout... Mais depuis que ça se stabilise, c'est que du bonheur. Bon, le porte monnaie s'en souvient encore. Je l'ai donc débourrée a la selle et peaufiné son éducation (y'a encore du boulot). "Ah mon dieu elle monte une pauvre trois ans !" Stop. Elle saut pas plus d'une fois par mois ans rien ni personne sur le dos, et est pas montée plus d'une fois par semaine et très peu, et pour des choses très faciles. La base.
Je suis franche, je pense ce que je dis et le dit clairement. J'ai assez de caractère et pas mal de défauts. Avec moi, tout dépend de tout. Je suis plutôt "brut de pomme" comme qu'on dit ici. J'aime pas reconnaître que j'ai tord mais je le fait quand même si il le faut. Par contre, quand je sais que j'ai raison je reste sur mes positions et alors là faut bien s'accrocher pour m'arrêter. Quand j'ai une idée en tête il n'y a rien d'autre que ça et rien ne peut me faire changer d'avis, sauf si après réflexion ça parait être mieux.
Adepte du sans fers sans mors, un peu dans ma bulle par ici, pas forcément bien vue. Je favorise les techniques et soins naturels (faut dire que je suis pas au top de ce côté mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a). Contre les fers, le box, la solitude, les enrenements, le cavalier tout permis. Car oui, le cheval a toujours raison. Je tourne autour d'incessantes remises en question, toujours soif d'apprendre. Je me forge ma propre vision des chevaux et de ce monde en prenant par ci par là ce qui me semble juste et meilleur dans chaque technique ou personnage. Je suis pas de ceux qui trouvent que "sans mors, mon superponey il sera carrément mieux !" mais tout cela est bien le résultat de remises en question, de réflexions, d'apprentissages, recherches, qui font que c'est devenu ma philosophie.
Parce qu'on en sait jamais assez des chevaux.
Plus vous utilisez vos rênes, moins ils utiliseront leur cerveau.
- Pat Parelli.
Quoi qu'il fasse, le cheval est dans son bon droit. Vous êtes rentrés dans sa vie, et pas le contraire.
- Ray Hunt
Il vaut mieux avoir un cheval qui dit non de temps en temps mais respecte profondément l'humain qu'un sujet qui obéit sous la contrainte.
- M. Kiley-Worthington.
Liens utiles :
- http://www.philippe-karl.com/modules/news/article.php?storyid=15&location_id=354&topicid=3
- http://www.cheval-savoir.com/
- http://demivolteface.wordpress.com/
- http://amazone2000.free.fr/sentimen/psycho.htm
- http://www.saddlefitting.fr/profile/608713/index.html
Oh, et juste parce que ça l'aura fait bien rire :
- http://cielmonponey.tumblr.com/
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J'suis d'accord avec toi pour ce qui est de la compétition et des clubs(sauf exception, faut pas faire de généralité non plus), mais à t'écouter on ne devrait plus monter à cheval; tu sais, si les chevaux n'étaient pas monté, appart des chevaux de traits (pour la boucherie) tu ne verrais plus grand chose, toutes ces races s'éteindraient, faut pas croire que tout le monde est beau et gentil hein, si les chevaux sont là c'est que l'Homme lui a trouvé une utilité. 
