galop.infini
Clairement je me serai bien passée d’un changement de pension
Je suis quelqu’un qui aime évoluer mais qui trouve aussi un certain confort dans ses habitudes. Je sais aussi par expérience que ça entame le moral d’Ungaro et qu’il lui faut pas mal de temps pour s’habituer
Ça me contrarie de lui imposer ça.
Après malheureusement même si on en parle régulièrement avec mon conjoint, les prix de l’immobilier de notre région ne me permettent pas d’avoir mes chevaux à la maison.
On était même prêt à changer de région, mais mon conjoint est ok pour un seul secteur (Tarn et Garonne) on regarde régulièrement les annonces mais c’est sûrement pas pour tout de suite
J’ai un peu l’impression aussi que certains gérants oublient que l’on paye et que l’on est des clients avec des « droits »
Dans le sens où si je paye pour des installations je me sens légitime de pouvoir les utiliser
Bien entendu sans oublier mes devoirs de respect des règles, des autres utilisateurs, de laisser les propres, de ranger derrière moi, de ne rien détériorer et d’avoir une pratique adaptée.
Bon de toute façon je ne vais pas m’étendre plus, je ne peux rien changer à ça si ce n’est partir.
J’ai pas mal de défauts, mais je ne pense pas manquer de tact dans ma monte surtout avec Ungaro
On se connaît bien tous les deux, on connaît parfaitement nos forces et nos failles et là où il y a quelques années j’avais du mal dans la gestion de nos émotions aujourd’hui je suis parfaitement raccord avec mes atouts et mes faiblesses.
Ungaro est très souvent dans la fuite en avant, ça s’agite ça précipite, ça se déséquilibre et ça vient s’enfermer et rompre le contact.
On a beaucoup travaillé sur ça avec mon coach (celui qui est parti en janvier), avec beaucoup de variations d’amplitude, d’attitude, de déplacements latéraux
On avait commencé une ébauche de piaffé
Je crois que c’est clairement le cavalier qui l’a aussi le mieux monté
C’était vraiment un plaisir de les voir évoluer ensemble ou moi de monter !
Et Ungaro allait juste super bien physiquement !
On a aussi pas mal bossé à l’obstacle et à pied, j’avais enfin trouvé quelqu’un pour approfondir le travail à l’épaule et m’initier aux longues rênes.
C’est un coach sans méthode magique, sans grande théorie, un vieux de la vieille, formé à Saumur avec des bases d’équitation française classique qui a évolué au fil de ses expériences.
Le coach que j’ai eu par la suite, était bien plus jeune, et a focalisé complètement sur l’attitude de devant
Le premier cours bon pourquoi pas avoir des petits tips pour mieux gérer la cadence
Utiliser le pli et le contre pli ma fois pourquoi pas c’est déjà un peu ce que je faisais
Mais on n’est jamais sorti de ça
Mon cheval a naturellement un fort engagement et n’a pas de soucis particulier pour reporter son poids sur ses hanches mais là je n’avais plus aucune liaison entre l’avant et l’arrière, plus de marge de manœuvre, plus d’extension
J’ai beaucoup de mal avec certains points de l’école de la légèreté, bon la communication ça c’est certains, mais aussi très souvent cet effondrement du trapèze
On voit bien trop souvent des chevaux avec des musculatures franchement aléatoire et clairement pas optimale pour porter un cavalier
La nuque le point le plus haut ok mais uniquement si on a un abaissement correct des hanches sinon il vaut largement mieux un cheval à l’encolure horizontale
Après c’est comme pour toute méthode il y a toujours des bons cavaliers/enseignants et des moins bons
Je ne dis pas que cet enseignant là était forcément mauvais mais je pense qu’il a encore besoin d’évoluer