Le post des supers mamans de ca...

mandolyne
bebe.toulouse

Rohhh les filles,j'ai de la peine de lire ça ,quels parcours ,pfiouuuu

Vos histoires sont très émouvantes les filles. Ça me fait plaisir de voir qu'on est plusieurs à s'en être super bien sortie malgré des enfances très difficiles. Ça me donne énormément énormément d'espoir et de foi en la vie et l'avenir ! C'est triste mais très beau de voir comme avec la volonté on peut surmonter des montagnes.

Moi aussi mon enfance a été difficile mais pas maltraitante.
Ma maman m'a eu à 19 ans puis rapidement mes 3 petites soeurs (j'ai 4 ans et demi d'écart avec la dernière). Notre père biologique nous ne le connaissons que très peu. Nous l'avons vu un peu petites, il passait ou nous prenait de temps en temps. Puis rien pendant une grosse dizaine d'années. J'ai eu des nouvelles un peu avant ma grossesse, parce qu'il était en prison et que la dame qui s'occupait de lui avait réussi à trouver mon numéro. J'ai sauvé la face en lui disant que c'était quelqu'un de bien, qu'on le voyait régulièrement... Ça a aidé à sa remise en liberté plus tôt que prévu (un peu après que je sois tombée enceinte). Avec le recul je me demande pourquoi j'ai fait ça en fait. On s'est un peu écrit pendant qu'il était là bas mais honnêtement on n'avait absolument rien à se dire.
Quelques temps après la naissance de Raphaël il m'a appelé en me disant qu'il n'avait pas été un père présent mais qu'il voulait être un vrai grand père. Je lui ai répondu qu'un père pas présent c'était un père qui rentre tard du travail, ne vient pas au spectacle de l'école, n'aide pas pour les devoirs... Et que lui n'avait pas été un père DU TOUT ce qui est bien différent. Qu'un grand père Raphaël en avait un mais que ce n'était pas lui et que ça ne le serait pas. Mais que ceci dit s'il voulait venir le voir il pouvait. Il est venu une fois. Ça ne s'est pas mal passé mais j'avais clairement un inconnu en face de moi en fait.
A côté de ça une situation financière assez miséreuse, des déménagements dans des HLM tous les 6 - 9 mois (14 déménagements en 18 ans !), une enfance qui ne m'a pas plu du tout et dont mes bons souvenirs sont mes journées d'école (sans doute pour ça que je suis prof maintenant !), une éducation à la fois très exigente (comportement et politesse irréprochable, notes excellentes), très laxiste (ma maman qui fumait dans la voiture avec nous, les problèmes de santé pas pris au sérieux) et débordante de violences douces (pas de place pour la parole des enfants, refus d'entendre les problèmes ou d'en parler, j'aurais par exemple aimé voir un psy en 6eme car j'étais très malheureuse mais non car ça allait lui faire des problèmes).
Ma petite bulle de bonheur là dedans c'est l'homme que ma maman a rencontré quand j'avais 8 ans, avec qui elle a eu 2 autres enfants, et qui a été un papa miracle pour nous 6, investi, toujours présent... Le grand père de Raphaël c'est lui. Nous sommes d'ailleurs lui et moi en train de faire les démarches officielles pour qu'il m'adopte (chose qui était impossible avant le séjour en prison de mon père car il faut son accord pour le changement de filiation, et qu'il ne pouvait pas se présenter devant un tribunal puisqu'il n'en serait pas ressorti, mais maintenant que la peine est purgée....).

Tout ça, ça explique en très grande partie mon niveau d'exigence envers notre parentalité (à mon conjoint et moi) mais aussi celle - incontrôlée - envers celle des autres parents. J'ai tellement souffert que je veux absolument éviter tout ça envers mon fils, mais aussi envers tous les autres enfants du monde. C'est un sujet qui me prend aux tripes d'une force quasi animale. Lire que des consignes de sécurité (par exemple pour les voyages en voiture) ne sont pas respectées, que des bébés sont grondés ou qualifiés de "chiants" ça me déclenche des émotions que je ne peux pas contrôler mais qui me touchent d'une façon... pas normale je pense, mais pas contrôlables non plus.

Voilà, c'était la minute émotion. C'est la première fois que je raconte tout ça d'un coup comme ça, je suis super émue.

mandolyne fais tu une therapie pour réussir à faire le deuil d'une relation qie tu aurais souhaité Avec tes parents, réussir à te détacher de ça Et à pardonner ? J'admire que tu es réussi à t'en sortir Et à t'épanouir dans le travail et la vie de famille ! Je sais que j'ai besoin de pardonner certaine chose poir meme troiver, Jai deja conscience de bcp de chose, Mais j'envisage d'aller voir quelqu'un poir m'aider encore plus dans cette démarche

bebe.toulouse

Vous avez vraiment eu des parcours difficiles, on traîne tous des casseroles, Mais certaines familles plus que d'autre.. Les forum nous aident à troiver un peu de soutiens

anokilie helas les potes et familles sont souvent la raison d une rupture. On oublit souvent quand on rencontre quelqu un que s entendre a peut pres avec eux est important. Enfin ca depend biensur aussi de la force de caractere du mec/femme en question. Heureusement il y en a encore qui pensent par eux-meme et ne se laissent pas influencer.

mandolyne quel triste passé...je suis tout de même heureuse de oit que tu as réussi à te constriure malgrès un pssé compliqué et difficile...

bebe.toulouse. Tu as bien du courage ! je n’aurais Tout simplement pas pu...et le meilleur dans tout ça c’est de lire que ta vie trouve stabilité c’est tellement courageux et encourageant...

Moi je trouve que malgré nos parcours différents on est quand même un groupe très uni ici :)

Et j'admire certains parcours


Pour Lola Rose c'était pas du tout voulu, j'ai appris la grossesse par hasard car j'avais des maux de ventre à rouler par terre et plein de kystes
Rien aux échos et une fois la prise de sang positive, un sac à l'écho avec un coeur qui bat...
J'ai pleuré d'angoisse pendant 3j, j'ai fais les démarches pour avorter, le père lui voulait que je la garde.
J'ai fini par aimer ce bébé et le vouloir profondément.
Et puis la suite on la connaît elle a 7ans et demi :)

Pour mes parents, j'étais ultra désirée sauf que ma mère a un utérus qui bascule, ils ont mis 10ans a m'avoir, ma mère avait plaque l'affaire jusqu'au jour où... surprise!
Sauf que du coup j'ai tj eu une pression de malade, couvée comme un ?uf lol
Et du coup à l'adolescence j'ai pete les plombs
Mais maintenant ça va mieux lol

J'ai la chance d'avoir mes deux filles meme si des fois j'aimerai des moments rien qu'à moi juste à profiter pour moi (comme bcp de maman je crois)
J'ai aussi la chance que le chéri s'occupe de Lola Rose comme de ma fille et que le papa de Lola Rose adore amelia (il la voit quand il vient chercher ou ramener sa fille)
C'est dommage que les deux ne s'entendent pas sinon ça aurait pu être sympa)

looloutte Contente si ça t'a fait rire mais un jour tu devrais lui sortir, je suis sure que sa tête te ferait bcp rire aussi

looloutte moi je vous trouve vraiment courageuse....je ne connais pas de passe malheureux de mon côté ales je ne peux, imaginer? mais juste être heureuse pour toi d?avoir réussi à te construire

ÉDIT : dsl pour les ? ou autres manquants mais j’en peux plus de mon iPad il deconne quand j’ecris

ben dit donc vous avez eu des parcours pas faciles, je ne peux pas dire que j'ai eu une enfance heureuse non plus mais rien de comparable avec vous.
En tout cas chapeau à vous d'être de supers mamans malgré les exemples que vous avez eu! (et encore plus à celles qui élèvent leurs enfants seules, sans le papa je ne sais vraiment pas dans quel état je serais!)

Dites donc les filles vous n'avez pas des histoires faciles. C'est intéressant de voir le parcours de chacune.

Honnêtement de mon côté c'est tout l'inverse et je ne remercierai jamais assez mes parents pour tout ce qu'ils m'ont donnés! Je met beaucoup mes parents sur un pieds d'estale mais franchement ils le méritent!

On est 5 filles et jamais je n'ai eu l'impression qu'ils auraient voulu nous remplacer par un garçon. Une fois que ma mère ne pouvait plus avoir d'enfants ils ont décidés d'adopter un garçon pour le coup. Ils ont fait le choix de demander un enfant avec un handicap, ils n'avaient pas de souhait pour son âge. Mon frère est arrivé, il avait 6 ans déjà et pas du tout autonome (il est infirme moteur cérébral).

Je crois que ça représente bien à quel point mes parents nous ont fait passer avant eux! On n'a jamais manqué de rien, ils se sont toujours montrés exemplaires, jamais d'engueulade ou de mots de travers.

La nuit de malade que nos avons passé j’ai couché clémentine comme d’habitude à 20h elle a dormi jusûa 7h sans réveil, unee petite TT puis re dodo jusqu’a 10h

L’adaptation chez la nounou a fait de l’effet ! En tous cas elle adore les enfants et a priori la nounou aussi vu les grands sourire qu’elle lui fait...

looloutte


Vraiment très très touchant ca me fait monter les larmes.
Je comprends en effet pourquoi tu veux tout si bien faire et pourquoi parfois tu réagis un peu "fort" (à mon goût hein) à certaines choses ici.
Tu es l'exemple meme que dans la vie rien n'est tracé, que l'on peut décider de suivre le même chemin que nos parents ou prendre une direction contraire.
Tu es une maman formidable mais sache que tu as aussi le droit de faillir parfois, et surtout que chaque enfant est Unique et va y rythme qui lui plaît.... Comme quand tu étais malheureuse de ne pas pouvoir faire la DME et devoir donner des purées à Raphaël parcequil était trop demandeur de repas.
Au final tu as écouter les besoins de ton fils, certes tu n'as pas "suivi les recommandations de l'OMS" mais ça n'a pas été néfaste et ton fils et surtout ça ne t'a pas empêché de faire la DME au final. Enfin c'était juste un exemple hihihi







Il est clair qu'on a tous un bagage familial plus ou moins lourd à porter, et que cela nous influencera toujours dans notre vie, que ce soit en positif ou en négatif. Faut faire avec. Faire au mieux, en s'écouter soi même avant tout.

Vos histoires sont touchantes les filles... ici aussi des choses difficiles, pas forcément autant que vous mais pleine de violence douce comme toi Lola et un rôle d'adulte "pour que ça avance" que je n'aurais jamais du tenir (maman dépressive et seule, papa alcoolique et très absent, un de mes frères mal mal mal dans sa peau et qui monopolise toute l'attention: a faillit mourir à 3 mois, gros problèmes d'intégration à l'école, tentative de suicide à 13 ans - je l'ai sauvé-, petit frère qui s'enterre dans le mutisme)...

looloutte Et du coup je comprends tout à fait ta volonté de vouloir bien faire, c'est ce qui a donné ma dépression post partum. Surtout ne pas faire les "erreurs" de mes parents, surtout ne pas avoir un conjoint absent, et surtout aucune violence, jamais, toujours respecter mes enfants et leur parole (rien que de le dire ça m'émeut). Mes parents sont passés à côté de mon harcèlement scolaire pendant des années, de mon mal être et ça c'est juste inconcevable que ça arrive à Olivia.
Et c'est surement pour ça que je suis aussi passionnée quand j'en parle ici ^^.

Bon allez pour te remonter le moral ta box arrive bientôt

merci beaucoup pour tout vos messages, ça me touche. Non je n'ai pas fait de thérapie mais j'ai été suivi pendant un temps par des psy après plusieurs tentatives de suicide. Je ne pense pas vouloir pardonner trop de choses horribles qui traînent dans ma tête, trop douloureuse pour en parler, même mon mari ne sait pas tout et je ne veux pas que ça ressorte, c'est bien dans un coin de ma tête.

mandolyne

mandolyne