lanamour héhé, ces maisons en plastique, non seulement ce n'est pas très joli… mais ça coûte une blinde!
Cependant, les enfants adorent généralement ça. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour eux… et pour un moment de tranquillité chaque jour!
(Quoique ça, c'est à voir… Quand tu vas commander 25 repas et jouer 32 fois au facteur sur la journée… Ca sent le vécu, hein?! On a connu ça… :-p)
agathe90 je n'ai pas pris le temps de répondre à ta question hier car il était déjà tard.
Mes enfants sont de nature vraiment prudente et pas du genre à faire les 400 coups. Du coup, je les ai rapidement laissés "faire leur vie" sans être tout le temps derrière eux.
La seule chose, c'est que je suis une flippée des rapts. Dans la précédente maison, notre jardin de ville était bien clôturé et ne présentait pas de danger (à part 4 marches... mais pas de danger majeur disons). Par contre, il comportait un accès par l'arrière. Donc je voulais tout le temps les avoir à l'oeil quand ils y étaient. En grandissant, j'acceptais qu'ils puissent rester sur la terrasse / dans la partie basse du jardin (on avait deux niveaux) pendant que j'étais dans la cuisine (sans vue sur le jardin), toutes portes ouvertes, à condition qu'ils rentrent illico me voir si quelqu'un se présentait au portique arrière du jardin.
Ici, notre jardin en campagne est beaucoup plus grand et présente à mon avis plus de dangers pour un jeune enfant (la maison aussi d'ailleurs dans sa constitution): le jardin n'est pas clôturé, il y a des escaliers en bord de terrasse qui descendent vers l'allée de garage sans rembarde sur le coin d'accès et on vient de faire une petite mare. A l'âge qu'ils ont, ça ne pose pas de souci. Si on avait été ici quand ils étaient tout petits, je ne sais pas comment nous nous serions positionnés.
On aurait peut-être sécurisé certaines choses (typiquement, la mare… enfin, on ne l'aurait peut-être pas faite d'ailleurs…) mais je pense qu'on aurait surtout adapté en fonction de la pratique.
Il suffit généralement de leur expliquer le cadre / les limites pour que ça soit suivi. Donc de prime abord, je me dis que c'était moins adapté à un tout jeune enfant et que ça nous aurait demandé pas mal de surveillance mais, d'un autre côté, ça n'aurait peut-être posé aucune difficulté dans la pratique vu leur tempérament.
L'histoire… ne nous le dira pas, ah ah!
D'ailleurs, en parlant de cadre, je rejoins aussi
herisson joolia et
tycoyotte. Les soirées entre adultes, ça permet vraiment de recharger les batteries. Alors lorsqu'on a rencontré des difficultés le soir, on rappelait aussi que "c'est le moment pour toi de te reposer" et "on ne redescend pas après le coucher".
Ici, ils sont grands. On n'a plus aucun souci: on les accompagne au lit avec une histoire, on ferme la porte et on a notre soirée. Marion lit souvent un peu avant d'éteindre la lampe et dormir. Romain veut parfois faire pareil depuis le confinement. J'accepte qu'il regarde un petit livre dans la mesure où il est autonome et ne nous rappelle pas: il éteint sa lumière après avoir feuilleté un album et se recouche tout seul.
C'est rarissime mais, il y a quelques jours, ils ont tenté un
"de toute façon, on ne dormira pas et on va redescendre" au moment du brossage des dents. Euh… J'crois pas, non! De nouveau, j'ai rappelé qu'ils avaient la possibilité de s'occuper calmement dans leur chambre mais que quitter l'étage n'était pas une option (sauf gros souci hein, mais ils le savent).
Petite anecdote quand même hier… Le chat était rentré dans la chambre de Marion pendant la lecture de l'histoire et s'était planqué sous le lit. J'essayais de le récupérer avant de partir (il ne reste pas dans les chambres en principe) mais Marion me dit de laisser la porte entrouverte, qu'il ne va sûrement pas tarder à redescendre. OK, j'y vais et je perds ça de vue.
A 22h30, Marion débarque dans le salon. Moi, tout de suite: "oups, le chat! C'est ça, Marion?". Elle: "Bah oui, il s'est mis dans mon lit et prend toute la place. J'peux plus dormir!". Et de fait, le chat était étalé de touuuuuut son long exactement sur la médiane du lit. Elle n'est pas épaisse du tout mais elle n'avait vraiment plus de place. Elle m'explique qu'elle essayait de dormir avec la tête sur l'oreiller (quand même, il lui avait laissé ça… mais juste ça!) et les jambes hors du lit. La pauvre…
Courage à toi aussi dans ces moments difficiles,
tycoyotte!
Promis, ça passera…