quevaetjulie si c'est de l'affirmation, continuer à rappeler le cadre et les conséquences et... attendre que ça passe! Courage.
J'espère pour vous que les sorties vont à nouveau être autorisées bientôt. Ca devrait rendre la situation plus vivable.
Sinon, clairement, je réalise aussi l'investissement de mes parents quand nous étions petits. Ils travaillaient tous les deux à temps plein et moi je faisais... pas loin de 15h (!!) de sport par semaine (et même plus si on considère le temps passé au centre équestre, surtout une fois que j'ai eu plusieurs chevaux à monter, mais j'étais ado):
- patinage sur glace et danse classique pendant l'enfance et début d'adolescence;
- équitation (j'ai eu mon propre cheval quasi immédiatement) à partir de l'entrée dans l'adolescence.
C'était un investissement en temps chaque jour, des kms à parcourir chaque fin de journée après le boulot et chaque weekend (et de levers bien matinaux, notamment pour les entraînements de patinage). Sans compter l'investissement financier également (cours particuliers, équipement, compétitions avec parfois nuitées d'hôtel quand à l'étranger, pension du cheval, etc.).
Et bien sûr, dans l'équation, il y avait un petit frère qui ne devait pas être oublié… et les tâches du quotidien (notamment courir pour préparer le repas pour mon retour, etc.).
Heureusement, ils ne devaient pas gérer l'aspect scolaire. Dès le CP, j'étais totalement autonome pour les devoirs (bien organisée, beaucoup de facilités sur le plan scolaire, et accès privilégié à un bureau à l'école pour pouvoir les faire tranquillement à l'école avant que ma mère n'arrive).
Quand on rentrait, il n'y avait plus qu'à manger / se laver et je pouvais aller dormir.
J'ai l'impression qu'ils l'ont toujours fait avec plaisir, je ne les ai jamais entendus s'en plaindre (ni à l'époque, ni aujourd'hui) et je suis certaine qu'ils en tiraient un certaine satisfaction. Mais je me dis aussi que certains jours, ça devait être pesant pour eux et qu'ils devaient certainement un peu "subir" ce rythme-là.
Maintenant que je suis maman, je ne sais pas si je serais capable d'une telle abnégation!