goldiou aïe aïe! Ce n'est clairement pas le premier truc auquel on pense, surtout quand on a la tête dans le brouillard au milieu de la nuit. Tu as exploré d'abord les pistes qui semblaient les plus évidentes; tu n'as pas à t'en vouloir.
Concernant le travail de l'accompagnante, j'ai certainement manqué de précision: il s'agissait ici d'une orthophoniste mais elle intervenait dans ce contexte en tant qu'accompagnante pédagogique. Il ne s'agissait donc pas dans ce cadre d'un suivi orthophoniste à proprement parler (même si ses compétences en la matière étaient certainement utiles vu les difficultés de cet élève). Comme chez vous, si un suivi orthophoniste / ergothérapeute & co doit avoir lieu, il est exercé lors de séances dédiées; l'accompagnant n'est pas là pour ça (d'ailleurs, ce ne sont pas toujours des orthophonistes).
Quant au terme "intégration", je trouve que le terme "inclusion" est plus approprié à l'heure actuelle.
En tout cas, j'espère que tu pourras poursuivre avec plaisir dans ce job s'il te convient.
onlyyou64 hé hé! Je m'en doute!
allison44 ah mince, ils sont chez toi... Bon courage pour faire face aux comparaisons.
lucie44300 des

pour lutter contre le coup de mou.
kally pour avoir été personnellement concernée, ma position est que "l'ennui" généré par les facilités scolaires n'est pas forcément un problème en soi s'il est bien vécu par l'enfant (certains peuvent par exemple y trouver un certain confort) ou qu'il en fait une force / le compense efficacement; ça le devient par contre si l'enfant le vit mal, s'en plaint.
Concernant la maîtresse, peut-être n'a-t-elle pas perçu que Manon ne trouve pas son compte dans ce qui lui est proposé?
D'après ce que tu décris, c'est vrai qu'on a du mal à imaginer qu'elle passe à côté de l'ennui de Manon. Cependant, ce qui transparait pour toi de façon évidente du fait des discussions personnelles que tu entretiens avec ta fille n'est peut-être pas aussi limpide pour l'institutrice si Manon n'en fait pas état quand elle est en classe (et comme en début d'année elle lui a dit "mais non, tu ne vas pas t'ennuyer", Manon n'ose peut-être pas manifester "ouvertement" cet ennui).
Dans tous les cas, cet entretien que tu sollicites est effectivement nécessaire; ça permettra a minima de partager avec elle ce constat que tu fais et, en fonction de ce qui ressortira de la discussion, voir ce qui peut être envisagé.
Si ça tombe, tu seras peut-être surprise de constater qu'elle n'a simplement pas relevé l'inconfort de Manon face à la situation, en toute bonne foi. Elle semble quand même préoccupée par le sort des élèves en difficulté d'après ce que je comprends, donc son attention est peut-être monopolisée de ce côté-là (je ne dis pas que ça justifie de ne pas se préoccuper des autres élèves évidemment, mais ce n'est pas toujours évident de tout percevoir en étant au four et au moulin).
Après, elle est peut-être effectivement désinvolte et ton ressenti est donc peut-être tout à fait légitime.
Je suis curieuse que tu nous dises ce qu'il en est quand tu auras obtenu ce foutu RDV.
Tu la contactes par email pour obtenir un RDV ou c'est juste via le journal de classe de Manon? Appeler l'école, ça paraîtrait indélicat je suppose?