leolette je ne connais pas les écoles françaises mais je dois dire que quand je lis des effectifs de 28 ou 30 mômes en maternelle, je trouve cela plutôt dingue.
Dans l'école de mes enfants, ce sont de petits effectifs comme ceux de l'école que tu envisages. Mais dans tous les cas, une classe de 30 petits est une situation qui ne pourrait pas se présenter chez nous, peu importe l'école.
Ceci étant, si certaines écoles nous semblent plus valables pour X ou Y raisons (effectifs, sorties scolaires, environnement / infrastructures, projets, valeurs, formation de l'équipe, etc.), il est peu probable de n'avoir aucun bémol à formuler au cours des années de scolarité de l'enfant.
kally #teamflippéesdelasociété
Je te comprends aussi pour le gaz. Dans notre ancienne maison, nous cuisinions au gaz (nous étions raccordés au gaz de ville). Alors c'est top pour cuisiner... mais comme toi, je trouvais ça dangereux pour les enfants. Ils ont toujours aimé cuisiner avec nous mais, à l'époque, on se réservait la partie cuisson. Là, avec les plaques vitro, j'avoue que je crains moins (sauf l'eau bouillante), même si Romain s'est déjà cloqué le bout du doigt en mettant son doigt sur une taque encore chaude.
Concernant les jeunes qui se retrouvent dans des rôles de "mini-adultes" vis-à-vis de la fratrie, j'en vois très régulièrement parmi mes élèves. Je dois dire que ça m'attriste parfois, surtout quand cela participe à rendre le parcours de formation du jeune chaotique (parfois jusqu'à ne jamais pouvoir aller au bout de celui-ci).
tycoyotte qui peut se vanter de n'avoir jamais eu d'accro dans la routine matinale? Franchement, ça me semble improbable que ce soit toujours parfaitement zen et efficace. C'est un idéal vers lequel on souhaite probablement toutes tendre mais c'est normal qu'il y ait des matins moins fluides que d'autres.
Il est arrivé (et il arrivera certainement encore) que les matins soient si compliqués et tendus que je finissais par sortir de mes gonds. Ce n'est pas joli et j'aspire évidemment à des matins toujours doux mais... la vie n'est pas lisse, les matins n'y font pas exception.
Alors généralement, ça ne prend pas des proportions dramatiques et on arrive à s'en expliquer et apaiser la relation avant l'entrée dans l'école. Mais il est arrivé une fois où les enfants sont rentrés dans l'école avec encore la tension au plus vif parce que la tension est montée sur le trajet et que c'était encore trop "à chaud" de part et d'autre au moment où nous nous sommes salués. Ca m'a vraiment fait mal et j'ai eu des difficultés à me défaire du noeud à l'estomac durant la journée (d'autant que j'imaginais que ça pouvait être la même chose de leur côté... enfin, surtout du côté de ma fille puisque le conflit était né entre elle et moi à la base). Ca m'a travaillé toute la journée. Je m'en voulais vraiment beaucoup. In fine, quand je l'ai retrouvée, elle était détendue après une belle journée à l'école avec ses copines et on en a reparlé calmement.
Dans tous les cas, dès que je me dis que je n'ai pas été juste, je n'hésite pas à présenter des excuses quand on met des mots suite à pareille situation. J'évoque aussi le ressenti et explique comment j'aurais pu agir mieux.
Bref, tout ça pour dire que ça arrive, que nous sommes humains et que si on prend ensuite le temps d'aplanir les tensions, de parler des émotions, de récréer du lien, alors on pose déjà des briques utiles.
Sinon, concernant la routine, ici ils sont levés vers 7h15 - 7h20 pour un départ vers l'école autour de 8h10. Ils s'habillent avant de descendre prendre leur petit déjeuner, puis brossage des dents / cheveux / petite toilette avant d'enfiler manteau / chaussures / chapeau / etc. (selon météo) pour le départ.
Personnellement, j'ai toujours eu plus de mal avec la routine du matin. Déjà, c'était mon mari qui gérait le matin en grande majorité donc il était mieux rôdé. Et j'avais toujours l'impression, en discutant avec lui, que c'était plus fluide quand c'était lui. Il gérait ça comme un métronome, tout était réglé à la minute près et ça roulait impeccablement. Alors que moi qui étais plus souple, qui laissais plus facilement place au changement (style OK pour manger avant de s'habiller aujourd'hui) et qui ne suivais pas un timing précis, je me retrouvais parfois débordée et donc plus tendue. Maintenant, c'est rare que ça coince. Mais quand ils étaient tous les deux en maternelle, je me suis parfois arraché les cheveux!
Je rejoins aussi le message de Melye qui t'encourage à ne pas voir que le matin qui ne va pas au milieu des tas d'autres qui se passent dans la bonne humeur.
agathe90 ça me fait sourire ce que tu dis sur le fait d'être aux étages et de ne pas interférer dans la routine. C'est typiquement le genre de truc qui agaçait mon mari quand je me retrouvais à quitter la maison alors qu'il était dans sa routine millimétrée avec les enfants. Ca n'arrivait quasiment jamais (j'étais en principe toujours partie longtemps avant), mais quand ça arrivait ponctuellement pour une raison ou l'autre, il était blasé. Les enfants voulaient forcément me faire un bisou, me regarder partir par la fenêtre, donc ça perturbait la quiétude de son organisation et c'était parfois un peu difficile de les "recentrer" ensuite.
C'est très mignon la réaction de Léane qui s'excuse en disant qu'elle "fera mieux la prochaine fois". Votre attitude ne tombe pas dans l'oreille d'une sourde.
