Je vous lis sans toujours prendre le temps de vous répondre.
Concernant les activités, j'ai l'intention d'inscrire mon fils le plus tôt possible, ce sera donc baby gym à partir de septembre et peut être baby tennis (sinon il y a une rentrée en avril). C'est moi qui le garde exclusivement donc c'est important pour moi de commencer ces activités avant l'école afin de l'habituer à être sous la responsabilité (plus ou moins selon les activités) d'autres adultes, au sein d'un groupe, dans un espace dédié. Le but est d'adoucir la transition vers l'école.
J'aurais aimé les bébés nageurs mais 8 ou 9h le samedi matin ça ne correspond pas du tout à nos horaires et je ne me vois pas le réveiller pour ça.
Par rapport à l'école, justement, je ne suis pas fermée à une année de PS en IEF tant que c'est encore possible, mais ce n'est plus une " nécessité " : j'ai appris que les deux maîtresses affreuses (dont une est maltraitante quand même) ne seront plus dans son école l'année prochaine. D'ailleurs, la pire ne va plus exercer ce métier (heureusement !!!). GROS soulagement pour moi. Pas besoin de le mettre dans du privé ou pas besoin de faire l'IEF pour le protéger alors qu'il voudra peut être aller à l'école. Connaissant le dossier de la maîtresse, j'étais malade à l'idée qu'il soit un jour dans la même école qu'elle.
C'est si chouette pour ces petits bouts d'avoir des petits poneys autour d'eux ! Même s'ils ne s'y intéressent pas tous, je reste persuadée que ça contribue à leur apporter des valeurs, des gestes et habitudes saines. C'est formateur de vivre avec des animaux. Mon fils ne saurait se passer de son chien et son chat. L'un est gravement malade et l'autre très âgée, on croise les doigts pour que tout le monde continue à vivre longtemps.
Mon grand garçon a 17 mois, et je crois qu'on a passé une sorte de cap, d'étape. Les journées sont beaucoup plus fluides, plus douces depuis plusieurs semaines. Il comprend énormément de choses. Il expérimente des frustrations, des échecs, des bobos, des réussites, des joies, des découvertes? et le tout se fait désormais avec une facilité déconcertante. Pas de bagarre. Il est parfois triste, parfois en colère, parfois fatigué, mais on explique, on anticipe, on accompagne et ça se passe très bien. On surfe sur la vague et retour à la mer calme ensuite.
Alors bien sûr, les nuits ne sont toujours pas complètes, les repas sont toujours anarchiques (petite photo de démonstration de lâcher prise plus bas
), mais au niveau relationnel, au niveau du vécu de la journee, c'est incroyable. J'ai l'impression d'arriver à un moment où j'entraperçois le résultat de ces mois compliqués, ces mois de dévouement parental, ces mois à me (nous) mettre (beaucoup) de côté pour répondre aux besoins de mon fils. Ces mois douloureux physiquement, entre la fatigue et les problèmes d'épaule... Le quotidien est en train de me dire " tu vois, tu te rappelles ? C'était ça, l'idée, c'est pour obtenir ça que tu t'es donné tout ce mal, ça valait le coup hein? ".
Bien sûr il n'a que 17 mois, rien n'est acquis et je ne suis certainement pas au bout de mes peines (s'il y a vraiment un bout
). Mais j'ai du mal à réaliser que c'était vrai, en fin de compte, ce qu'on disait au sujet de l'accompagnement des bébés. Qu'effectivement, ils ont parfois besoin d'être accompagnés énormément, pour tout, tout le temps, afin de se sentir sécurisés, et qu'un beau jour, ça roule, un beau jour arrive où bébé se sent en confiance et en sécurité et sereinement il prend un peu d'indépendance et d'autonomie. On partait de si loin, vraiment.
Le même bebe que je ne pouvais pas poser 5 minutes pendant des mois et des mois, celui qui passait son temps dans mes bras si nous ne jouions pas ensemble l'un à côté de l'autre, ce bébé la explose la moyenne de temps de jeu en autonomie désormais
ce même bébé qu'on a toujours dû porter au en dehors de la maison passe son repas tranquille dans la chaise haute au resto, vagabonde dans la rue et les magasins, chez les gens, sourit à tout le monde. Samedi, encore, à l'anniversaire de mon neveu, il a été si tranquille, si sociable, allant jusqu'à accepter d'être porté par un inconnu (pour lui, pas pour moi, évidemment). C'est un bambin qu'on ne cesse de qualifier de " calme " " souriant " " gentil " " curieux " " heureux ". Et c'est ça, finalement, il est heureux, paisible, confiant, il se sent bien. Ça se voit, se ressent au quotidien, on le remarque dans ses réactions, dans sa façon de gérer ce qui lui arrive, ce qui se passe autour de lui, de s'exprimer. Je suis contente car ça veut dire que son papa et moi, on travaille efficacement sur nous pour lui donner le bon exemple, parce que nous, on n'est pas vraiment comme ça à la base
on a encore beaucoup à apprendre de ce petit bonhomme de 17 mois.
Oui, il a des cheveux splendides