koskinelle Je suis tellement désolée de te lire si mal... Ne culpabilise pas de ton comportement, tu n'y es pour rien. Tu es consciente que ce n'est pas ce que tu veux être et ce que tu devrais être dans un monde parfait. Mais ce monde n'est pas parfait. Alors je pense d'une part qu'il faut vraiment que tu écoutes les signaux que ton corps t'envoie : tu vas mal, il y a certainement plein de raisons à cela, et tu n'as pas à en rougir, par contre il y a des solutions et tu as le droit de les utiliser pour ton bien et celui de ton entourage. Les PMI ont des psychologues qui consultent gratuitement et son spécialisés dans les enfants et la parentalité (je ne dis pas qu'ils sont de fait parfaits, peut-être que ça ne conviendra pas, mais ça se tente, tu peux y aller seule ou avec ton bébé, ils ont l'habitude). Ça peut être un point de départ, cette personne ensuite pourra te conseiller de consulter un psychiatre si jamais un petit traitement momentané pour refaire surface serait utile.
Concernant ton bébé, je pense que tant que tu n'auras pas levé tes doutes tu ne pourras pas aller mieux non plus. Tu es inquiète, c'est légitime, et au final peu importe si il n'a rien (ce qui serait une excellente nouvelle évidemment), il faut que toi tu puisses en être sûre. Si tu doutes, il le ressent aussi, bref, cercle vicieux. Donc pédiatre, ne pas hésiter à en essayer plusieurs, mais ne laisse pas passer si ça t'inquiète autant : tu es sa maman, écoute -toi, ça ne peut qu'être positif. Soit il avait rien de grave mais tu as été entendue et les causes probables de son mal-être ont été écartées et tu as pu te soulager de ton angoisse, soit il y a effectivement qqch et il faut le soulager au plus vite.
Je ne vais pas raconter encore ma vie ici car c'est pas le sujet mais que ce soit pour la détresse psychologique ou pour l'inquiétude irrationnelle face à un comportement de bébé, j'ai eu à faire face aux deux. J'ai fait des kilomètres pour "rien" pour régler un problème de clémentine qui n'en était pas totalement un. Mais ça a été la meilleure décision, 2 heures de train et 90? la consultation pour m'entendre expliquer que ma fille n'a rien (+ diverses analyses pour vraiment tout écarter les doutes) et crois-moi, j'étais contente quand même ! Au moins derrière on a vécu les choses très différemment, pourtant les crises n'avaient pas miraculeusement disparu. Mais ce poids énorme de "mais si elle a vraiment qqch de grave ??" avait disparu, ça change tout.
Ma boîte à MP est ouverte si besoin. Et surtout, courage !