Le post des supers mamans de ca...

koskinelle te faire aider semble effectivement une nécessité

Par contre, tu as le droit de ne pas aimer être maman, ça n'enlève en rien les sentiments que tu peux avoir pour ton fils. On est pas tous égaux, on a pas tous la même facilité à devenir parents et vous avez déjà vécu tellement d'épreuves.

C'est effrayant d'avoir un petit être complètement dépendant de nous et tu as le droit de te dire merde c'était pas comme ça que je voyais les choses.

Je te souhaite que les choses rentrent dans l'ordre et que tu trouves ton équilibre et si pour ça, ça passe par je laisse mon bébé x temps par weekend à Monsieur, ça passe par j'achète tout de fait (même sans prendre du bio il va pas en mourir), si c'est retourner bosser pour couper et bien fait.

Il n'y a pas une façon de faire mieux que les autres. Il y a notre façon de faire.

Coucou les filles, je viens donner quelques nouvelles.
Mannaïg rentre à l'école lundi, déjà ! Elle a un suivi avec une psychologue pour travailler son attachement auprès de moi. Elle ne s'autorise pas à se détacher de moi et angoisse complètement quand je la laisse. Ça me fait de la peine pour elle quand ça arrive, elle a tellement de choses à vivre en dehors de moi !

Adèle vient de passer dans un lit de grand évolutif (90*140/170/200) payé 80e sur LBC avec matelas évolutif Bultex. Une affaire.

Elles sortent de 3 jours de cortisone pour une trachéite. Un bonheur.

Baptiste est plutôt stable en ce moment, j'espère que ça va durer le plus longtemps possible. Ça reste hyper tendu dès qu'on s'engueule, on se balance des horreurs. Dans ces moments là j'ai juste envie qu'on se sépare tellement c'est violent pour moi.

Le boulot, ça va, je pense prendre un temps aménagé à compter de 2023. Je fais des journées plus longues mais j'ai une journée tous les 15 jours de repos. Je compte bien la garder pour moi et ne pas la placer le mercredi !

J'ai pris un peu de congés avant le pont obligatoire de la Toussaint, j'ai laissé les filles chez la nounou, zéro culpabilité.

Je continue le travail avec ma psychotherapeute concernant mon agression et je fais partie d'un groupe de paroles. J'avance en ce moment mais en même temps je suis complètement désafectivé de ce qui peut m'arriver sexuellement, c'est assez bizarre comme sensation. Mais j'ai réussi à mettre mon agresseur à distance, ça me libère déjà l'esprit. Mais la route est encore longue vers la guérison. J'ai acheté un bouquin à ce sujet, on verra ce que ça donne. J'ai besoin d'avoir de la théorie sur le sujet, pour me situer.
On va on invité des connaissances à goûter et on a commencé à parler la femme et moi. On a le même vécu. Maintenant que j'ai conscience d'avoir vécu ça, j'ai l'impression de ne croiser que des femmes qui ont vécu ça (un peu comme quand on achète une nouvelle bagnole et qu'on a l'impression de ne croiser que ce modèle là). C'est un peu perturbant du coup.

koskinelle je suis d'accord avec Emy et Lasnia au vu de tes derniers propos. Il devient urgent que tu en parles à un professionnel. Si des médicaments te semblent plus acceptables un temps, parles en à ton médecin (mais pour moi ça va AVEC un suivi psy).

J'ai eu un suivi psy a la naissance d'Olivia, on est nombreuses à se prendre la porte de la maternité dans la figure a la naissance de notre première enfant. Ce n'est absolument pas une fatalité ! Tu peux détester être maman en ce moment et un jour la roue tourne.
Je sens qu'en ce moment tu as juste besoin de vider ton sac, que tu n'en es peut-être pas encore a l'action mais tes derniers mots sont un appel à l'aide pour moi. La DPP touche beaucoup beaucoup beaucoup plus de femmes qu'on ne le croit. Tu as eu un accouchement éprouvant, ton bébé ne colle pas aux idéaux sociétal et tu es relativement seule (même si tu mets des choses en place, je sais combien ça doit être coûtant de trouver des solutions quand on est à bout de souffle). C'est ÉNORME tout ça. Je ne veux pas être maladroite mais il FAUT que tu te fasses aider psychologiquement pour ton bien être à toi. Je t'envoie tout pleins de courage

koskinelle tu n'es pas seule tu sais. Pas seule à te dire à un moment donné " mais qu'est ce que j'ai fait ? " parce que ta vie a changé. Pas seule à en subir +++ les conséquences à cause d'un déséquilibre dans le couple. Je pense qu'on passe tous par la à un moment donné. Ça n'est pas ta faute et tu ne fais rien de mal.

Pourquoi ne pas croire aux bienfaits d'un suivi ? Évidemment que le suivi ne change pas les éléments qui composent ta vie, mais il t'aide à comprendre et accepter ta situation, tes choix, et même à en faire de nouveaux quand c'est nécessaire pour rétablir la situation.

Je ne pense pas qu'on puisse dire que l'allaitement/le cododo etc soient responsables de ce mal être. La pression que tu ressens oui, en revanche, mais ça, tu aurais pu la ressentir en biberonnant et en le mettant dans sa chambre. Le fait de pratiquer un " maternage proximal " ne fait pas de nous des mères plus concernées ou plus investies que les autres. Ne te flagelle pas d'avoir fait ces choix que tu as jugés bons pour vous.

Néanmoins, si tu associes tout cela à une certaine emprise sur toi (j'ai souvent dit que j'étais esclave !) et si tu penses que changer de méthodes a ces sujets te libérerait davantage au sens propre comme au sens figuré, pourquoi ne pas instaurer ces changements ? D'autant plus que ton petit prince a 6 mois. Il grandit. Tu lui as offert de belles choses auxquelles tu tenais pendant 6 mois. L'allaitement, le cododo? même quand on les pratique, on sait que ça a une date de fin, on ne sait juste pas forcément laquelle. Pareil pour le boulot ! Pourquoi ne pas reprendre si tu penses que ça aiderait ? Regarde tous ces enfants mis chez la nounou à 2 mois et demi, biberonnés et dormant dans leur chambre qui vont aussi bien que les nôtres ! Rien ne t'oblige à poursuivre dans un quotidien qui ne te convient plus. De nouveaux choix ne seraient pas forcément délétères pour ton fils, ce serait juste une nouvelle façon de faire et si elle te convient mieux, ça lui conviendra aussi !!

Et si tu ouvrais la porte à de nouvelles belles choses, de nouveaux rituels tout aussi sains et pleins d'amour, qui répondraient à vos besoins à tous les deux (trois)?
Je sais ce que c'est d'avoir un enfant qui ne dort pas, tout en étant h24 avec lui, allaitement etc. C'est dur, c'est indéniable. Si je n'avais pas été bien entourée, la donne n'aurait pas été la même pour moi. Mais même comme ça, c'était/c'est parfois dur et on peut vite être désespéré. Et pourtant je suis toujours sortie tous les jours et j'ai très peu été seule physiquement. Ça n'empêche pas de se sentir seule parce que personne d'autre ne vit la même chose. Une copine passe à la maison l'après midi et ça fait du bien d'avoir de la compagnie et même du relais mais le soir venu quand tu galères avec un enfant qui hurle, la copine passée l'après midi elle te fait une belle jambe! Et même si le père prend le relais, tu ne déconnectes pas totalement et parfois même tu dois revenir à la charge parce qu'il ne s'en sort pas non plus. Ces relais là sont utiles, nécessaires, mais ce sont des béquilles de survie, pas plus. Le véritable mieux s'instaure plus profondément, sur le moyen/long terme, avec par exemple une nouvelle organisation familiale, la reprise du boulot, un traitement et un suivi par un professionnel quand il y en a besoin pour la maman ou le bébé, et aussi le fait que bebe grandisse bien sur.

C'est normal de se sentir désespéré de temps en temps, un soir après un coucher difficile, un matin après une nuit compliquée? mais ça doit s'estomper rapidement, en quelques heures, une journée tout au plus si vraiment t'es crevée/malade? Tes propos sont inquiétants car on comprend que tu ressens ça très régulièrement. Et en dehors du fait que ça indique que tu ne vas pas bien, c'est préoccupant car vivre dans ce brouillard négatif en quasi permanence doit être affreux pour toi et il faut que cela s'arrange, et vite !

Comment peut-on t'aider ? Tu ne te sentiras pas mieux par magie, mais ça ne veut pas dire que c'est forcément le parcours du combattant pour te sentir mieux. Mais il faut en effet passer à plus concret que la sophrologie pour te sentir mieux. Un suivi peut réellement t'apporter un mieux-être, et ça peut se produire très vite comme cela t'a été dit. Tu pourrais te sentir mieux dès la première rencontre avec un professionnel qui te conviendrait. Ma psy fait des visio, si tu veux et si dans un premier temps c'est tout ce que tu te sens capable de faire, je te donne son nom, elle est sur doctolib. Un médecin généraliste peut aussi te prescrire des anti dépresseurs pour t'aider dans un premier temps, il en existe qui sont compatibles avec l'allaitement.

Tu ne peux pas continuer comme ça, à te sentir aussi mal, et tu ne peux pas t'en sortir toute seule. Et ça tombe bien parce que tu n'es pas seule. Il y a des gens autour de toi, dans ta vie perso mais aussi des professionnels qui sont totalement aptes à t'aider et il te suffit d'accepter cette aide ou de la demander en prenant rdv pour avoir accès à un quotidien plus doux, à un cerveau moins embrumé? à la vie telle qu'on devrait toujours la vivre ! Tu n'es ni la première ni la dernière à avoir besoin d'aide à ce sujet, y compris après la naissance de ce merveilleux enfant qu'on attendait tant et qu'on aime de tout notre c?ur. C'est normal. Ce n'est pas un échec, tu n'es pas fautive. Tu es seulement humaine et comme on a parfois besoin d'aller chez l'ostéo parce qu'on a mal au dos, comme on a parfois besoin d'un pret parce qu'on n'a pas assez d'argent, et bien parfois on a besoin d'un coup de pouce pour retrouver un esprit apaisé.

Sincèrement, ça ne fait plaisir a personne de consulter un psychologue / psychiatre ni même un médecin au sujet de ce type de difficulté, c'est difficile, c'est une étape en elle même, mais après on se dit " mais pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt ? ".

koskinelle

Je suis totalement en accord avec ce qu'on dit les filles.

J'ajouterai seulement une chose par rapport à ton propos sur le fait qu'un suivi ne changera rien. Dans les faits purs, c'est vrai. Ton fils sera toujours là et il ne deviendra pas forcément THE bébé facile du jour au lendemain. Mais ce n'est pas le but. L'objectif d'un suivi c'est de te faire prendre conscience que ta situation n'est pas désespérée et de te faire voir ce que tu vois, parfois, d'un autre point de vue.

J'étais comme toi avant ma première consultation psy. A quoi ça va me servir ? Le seul remède efficace serait de me faire remonter le temps pour changer le déroulé de mon accouchement...

Bref, j'ai fini par y aller parce que très franchement, c'était ma seule solution. Ce n'est d'ailleurs que maintenant que je me rends compte à quel point j'étais au fond du trou. Est-ce que je vais mieux ? Un tout petit peu, ne nous voilons pas la face ce n'est pas miraculeux (c'est bien pour ça que ma psy m'a parlé d'un suivi de minimum 1 an). Donc pour l'instant je ne vais pas encore bien. Pas suffisamment pour avoir repris le boulot alors que dans les faits mon congé maternité se finissait le 10 septembre.
Par contre, est-ce que ça ma fait du bien?Indéniablement, oui. Déjà parce qu'une oreille attentive qui écoute et surtout qui comprend, c'est un soulagement indescriptible. C'est très difficile de trouver des gens irl qui ont un vécu similaire à nos souffrances. Dans mon entourage, personne n'a eu de césarienne, donc personne ne comprend mon désespoir à ce sujet (et pourtant ils font des efforts). Je saute la partie RGO et PLV tout aussi compliquée. Bref, on a pas un vécu si différent je trouve, et si tu as le même sentiment de solitude que je ressentais...
Et parler sur un forum c'est bien,mais loin d'être suffisant.

La je suis en phase où je vide mon sac, mais j'ai déjà eu un petit exercice pour extérioriser un peu ma colère vis-à-vis de l'accouchement.

Tu rajoutes à cela un voile noir ajouté par la fatigue (je n'ose imaginer ton épuisement après ton vécu) et tu as le combo parfait pour entrer dans un cercle vicieux....

Prend soin de toi

koskinelle

Je rejoins tout ce qui a été dit et je ne le dirais pas aussi bien, mais oui un accompagnement me semble indispensable et tu/vous peux/pouvez faire d'autres choix pour petit prince par rapport à l'allaitement, le cododo... Le fait de retravailler pour toi...

Je peux juste t'apporter un témoignage d'une amie : elle a eu sa première fille en tant qu'expat aux Etats Unis. Elle fait une grosse DPP et a mis très longtemps à l'accepter et se faire suivre en conséquence. Elle le dit, elle n'aimait pas sa fille à cette période, elle regrettait +++ elle a été accompagnée et aujourd'hui je rêve d'avoir un jour une relation avec Chouquette comme elle a avec sa fille (ado aujourd'hui donc pas forcément la période la plus facile ! )

P.s : plein d'enfants ne font pas leur nuit à 6 mois. Tu le sais, garde le en tête pour ton fils aussi. Chouqinette fait encore un réveil vers 23h/minuit, puis un vers 4h.

Et je le redis, je suis disponible si tu souhaites qu'on s'aère la tête, ça peut être plus facile peut-être de vider son sac avec une inconnue. Tu peux en parler à des proches de ton ressenti ?

koskinelle Je rejoins tout le monde
Tu as le droit de ne pas aimer être maman, tu as le droit de ne pas aimer toutes les phases par lesquelles passe ton fils en grandissant (perso ça a été entre 8 et 16 mois mais ça correspond à là où j'étais au plus mal)

Moi je voulais partir et laisser bébé et papa et pourtant j'aime de tout mon cœur mon mari, on est ultra fusionnels donc pour en arriver là c'est que je ne voyais plus d'autre solution.
Lors de la 1ere séance avec la psychologue, comme j'étais capable de prendre du recul et que mon mari était présent et soutenant, on avait convenu que je prenais mes distances avec bébé. La journée elle était gardée, le mercredi elle allait chez ma belle-mère. C'est mon chéri qui faisait les trajets comme ça je n'avais aucun moment seule avec bébé. Et dans la maison, quand je m'en occupais, il restait à l'affût pour prendre le relais. Ça m'est arrivé de donner deux cuillères de purée et d'arrêter car finalement c'était trop...
Ce n'est pas une période dont je garde un bon souvenir, ni dont je suis fière... Je suis encore pleine de culpabilité d'avoir été une mauvaise maman, de lui avoir peut-être créé des troubles. Quand je la vois si sensible aujourd'hui, je me dis que c'est ma faute car pendant longtemps j'étais incapable de créer un "vrai" lien.
J'apprends à me pardonner en la voyant grandir, elle n'a pas l'air si "cassée" que ça ; et je me suis promis de ne rien lui cacher et de ne pas créer un tabou.


Le travail avec la psy était indispensable pour m'aider à vivre la situation du mieux possible, car comme tu le dis avoir un enfant c'est irréversible, une décision où on ne peut pas revenir en arrière. Contrairement à un couple, un mariage, l'achat d'une maison... Cette fois même si on s'est trompée, pas de retour en arrière possible. Pour moi ça a été très dur à accepter et pendant longtemps j'ai juste rendu mon quotidien plus supportable tout en pensant que j'aurai quand même été plus heureuse sans enfant.
D'ailleurs quand j'ai souhaité un 2e enfant (en 2020) ce discours était encore dans mon esprit : quitte à être maman, j'en souhaite un 2e, mais si j'avais eu le choix je n'en aurais pas eu du tout (et oui c'est un discours très ambivalent qui suscite des sourcils levés, les vôtres peut-être à ma lecture ).
Aujourd'hui il faudrait que j'y réfléchisse de nouveau mais ce n'est plus aussi tranché ! On évolue avec le temps...

Édit : ortho

J'ai pris un peu de temps avant de revenir ,déjà par politesse .

Merci Kiki pour le site de Babybio ,je ne sais pas pourquoi je n'y avait pas penser .Il est vrai que faire une belle commande de stock de sécurité est une bonne idée ,en plus j'ai vu que les frais de port sont gratuit a partir d'un certain montant .Je vais devoir le passer en 2 eme age de toute façon donc je vais pouvoir changer de boite de lait . Parcontre je ne sais pas si on peut changer de lait de but en blanc sans transition .Je suis dégouté ,les compotes que j'avais pris au drive avaient été remplacer par des compotes avec sucres donc je ne les ai pas prises .C'est pas grave ,pour l'instant il aura de la pomme ,j'ai des framboises aux congel et des fruits rouges et je vais prendre du tout fait vu que de toute façon ce n'est pas la saison des fruits .

J'aime beaucoup les phases comme "Il y a plusieurs façons de biens faire les choses" ainsi que la phrase de Flakiss "Il y a la place que l'on prend et celle qu'on laisse" ,je les aime vraiment beaucoup . Ça m'a fait réaliser par exemple qu'il faut que je laisse de la place a la marraine et aux grands parents .

kiki26
Parler de mon ressenti à mes proches ,je ne peux pas vraiment .Cela provoque des conseils ressenti parfois en jugements et j'ai beaucoup de mal puis au final j'ai pas l'impression que cela m'aide a cheminer .
Enfin si un peu comme pour le lait en poudre mais je le prends différemment que quand c'est un professionnel (et encore ) . Pardon c'est un peu confus .
Merci pour ta proposition ,je me la note .

beabcr
Merci pour ta proposition de contact ,j'ai une psy clinicienne que ma SF m'a conseillé ,je vais me résoudre à y aller . Merci pour tes mots et tes exemples que je trouve toujours concrètes et qui me font mieux comprendre les choses .

melye
ça me touche ce que tu dis et je te suis reconnaissante de parler de tout ça ; merci de me faire lire qu'on peut vraiment aller très mal et qu'on peut s'en sortir .

leolette lucie44300
Merci d'etre venu donner des nouvelles ,c'est toujours agréable ,merci de parler des bons et mauvais moments ,je vous souhaite que le meilleur continue.

Ma colère a été très forte cette nuit ,j'ai vu en moi ma mère ,c'est comme être sous l'emprise d'un démon, c'est suffoquant .
Ce matin après ma douche j'ai relu la lettre de mon Mr qui était dans la poche de son gilet que je mets tout le temps .
Je pense qu'on a le droit d'etre heureux et y'a que moi qui peut agir .

Un truc qui me pèse (entre autres) ce sont les douleurs de la césarienne ainsi que des douleurs au pubis.
C'est pas facile de ce dire que ça va faire 6 mois et j'ai toujours mal, que la sensibilité n'est toujours pas revenu aussi et je pense qu'elle ne reviendra pas.

Je vais me sortir le numéro de la psy et appeler demain.

koskinelle

C'est une très bonne décision que tu viens de prendre, surtout si c'est un contact spécialisé dans ce genre de situation

Concernant tes douleurs, ne serait ce pas judicieux de revoir un gynéco pour voir ce qu'il en est et pour parler sensation ? Après, j'ai un mois de mois que toi en terme de césarienne et la partie proche de la cicatrice est encore très inerte sur la sensibilité. Je pense que c'est quelque chose qui prend vraiment du temps pour revenir.

koskinelle c'est bien cela va t'aider.

J'ai pensé à toi en passant à la FNAC, je ne connais pas la méthode évoquée mais je pense que ça peut être une lecture pour toi :

https://livre.fnac.com/a16987992/Zoeli-Merci-mon-fils

koskinelle

Je fais un passage express, mais ma SF me disait que la sensibilité au niveau de la cicatrice pouvait ne pas revenir :(... Elle était désolée de me le dire, mais qu'au moins je le sache...

Je suis allée aux urgences maternité hier après midi, j'en peux plus de souffrir comme ça, j'ai du mal à marcher, je fais rien de mes journées, si j'ai le malheur de tousser je jongle littéralement... Un prélèvement a été fait, les résultats devraient tomber en fin de semaine, une écho va être prévue (quand ? Je sais pas, c'est full...).
J'avais pas forcément l'impression d'être prise au sérieux concernant ma douleurs...
Franchement ça me pèse énormément, je n'arrive à profiter de rien car tout est compliqué et douloureux.
Alors ok ça fait "que" même pas 3 semaines, mais punaise j'ai jamais eu si mal... Et ça passe pas ! J'ai eu une amélioration la semaine dernière sur deux jours mais depuis c'est cata...

Heureusement que mon conjoint est la, car clairement j'aurai sombré...

tycoyotte

Mince, je ne savais pas... on m'a toujours dit que ça reviendrait avec le temps... :/

tycoyotte Je compatie même si nos douleurs sont différentes .
Tu as bien fait d'aller consulté ,ma SF m'a beaucoup aider je pouvais la joindre par SMS pour lui poser des questions .Par exemple pour mon retour de couche a 3mois j'ai eu peur que ça soit la césa ,j'avais eu aussi des saignements (lochises) plus abondants ou différents a un moment donné dans mon post partum et j'avais eu peur .

Il est vrai que moi je prenais minutieusement mes comprimés tous les 4 heures et ça même la nuit pour ne pas avoir mal .Mais on n'est pas tous égaux niveau douleur et réponse aux médicaments .
ça me peine de te lire ,je me revois beaucoup ,j'ai vraiment aimer que tu ne vis pas tout ça ,je le souhaite a personne .

C'est pas facile de ne pas se sentir écouter comme quand on est persuadé que son bébé va mal et qu'on nous réponds "c'est normal qu'il pleure c'est un bébé " .
As tu un rdv ostéo de prévu ?
Tu vas revoir ton chir dans 3 semaines ?

Kiki : Merci je vais regarder

Ewanae : Je me pose la question de me faire posé un DUI ,donc il faudra que je revois ma SF mais je pense qu'elle n'a pas les réponses a tout . Par contre elle ne voulait pas que je reste avec mes douleurs et m'avait parler de l'Indila (la radio fréquence) .
Je pense que les douleurs vont avec la césarienne ,des filles ici m'ont dit que ça avait été très long pour elle (pas pour toute) .
Je me gratte encore souvent la cicatrice ,socialement parlant c'est pas chouette ... Il faut que je me fasse a l'idée qu'elle fait partie de moi et que mon corps ne sera plus jamais comme avant .C'est con en plus j'avais eu un poil incarné sur la plaie que j'avais enlevé du coup ça lui fait un petit défaut . Mais c'est pas grave dans le fond ,il est invisible aux yeux de la société .
Le suvi psy on est d'accord que ce n'est pas rembourser ?

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Je n'ai pas nommé toute les personnes qui m'ont adressé un mot mais sachez que je les ai tous lu et que j'apporte beaucoup de considération aux personnes qui prennent de leur temps pour m'écrire .

koskinelle j'ai aussi vécu une césarienne en urgence pour mon deuxième, ça été assez traumatisant physiquement et psychologiquement. Cela fait 10 mois et ça peut a certain moment être encore sensible, j'ai aussi vécu les premiers mois difficilement, c'est normal ça fait bcp d'un coup.
N'hésites pas si tu as envie d'en parler je suis dispo, et surtout fait toi aider si tu en ressent le besoin. Courage bientôt tout cela sera derrière toi et tu sera prête pour vivre de belles choses