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Le post des supers mamans de ca...
Posté le 08/03/2023 à 18h10
lucie44300 Tente en supprimant la sieste parce que je rejoins totalement les filles, parfois ça peut les faire dormir plus en se couchant plus tôt et en s'endormant vraiment. J'émettrais une nuance: plus nos enfants dorment, plus ils dorment. Donc parfois la suppression de la sieste va exacerber la fatiguer, et donc l'excitation, et finalement rendre le truc totalement infernal. La fameuse dette de sommeil. Et le sommeil ne se rattrape jamais.
On a eu des périodes comme celle que tu vis. Manifestement comme tous les parents ici. Avec des endormissements à des heures pas possibles.
Et perso mes soirée sont sacrées, genre j'ai passé 10 à 12h au taf et j'ai pas enfilé des perles, en rentrant j'ai absorbé toutes les décharges émotionnelles de ma magnifique petite fille, tout en la lavant, lui faisant à diner, les gars à 20h30 dernier délai je n'existe plus hein, je ne suis plus ni maman, ni femme, ni avocate, ni rien, je suis une loque qui végète devant une série de merde en bouffant. J'ai le souvenir précis de soirée avec Jeanne qui ne dormait pas du touuuuuuuut hyper tard, mon mari qui finissait par la prendre dans notre lit, je les entendais jouer alors que j'étais en bas, j'étais OUF parce que je savais que ça ne réglerait absolument rien.
Justine et Laurie ont absorbé mes hurlements sur messenger à l'époque! Je vrillais complet. Et Jeanne clairement si je vais dans sa chambre en espérant qu'elle s'endorme je peux gracieusement aller me faire foutre. Au contraire, elle s'amuse, elle profite mais JAMAIS elle ne s'est endormie en notre présence. Bien à l'inverse, on ajoutait une pièce au jukebox et on décalait encore le merdier.
La nuance c'est que Jeanne pouvait se lever super tard le lendemain matin parce que tant qu'elle n'était pas scolarisée, la majeure partie du temps son père la déposait à la crèche pour 11h. Donc pas de drama question manque de sommeil, mais drama pour moi question besoins.
J'ai cherché mille solutions, à l'époque une veilleuse avec une musique douce qui affichait des étoiles sur le plafond a pas mal fonctionné. Et puis c'est passé. Mais la sieste n'a pas été supprimée avant l'entrée à l'école chez nous. La crèche n'aurait pas du tout accepté qu'on leur demande de la supprimer. Et Jeanne dormait à la sieste chez eux.
Une fois scolarisée, là on a cumulé mon besoin et l'impératif que le matin je la réveille à 7h. Donc je n'étais déjà pas super souple mais autant dire que je ne l'étais plus tout sur les couchés.
Pareil on a eu des phases relous.
J'ai lu plusieurs articles sur cette question, sur les règles du couché and co. Notamment parce que je sais que je peux me facher de ouf si elle sort 12 fois de son lit et que c'est la bamboula dans sa piaule sans dormir.
Tant qu'elle était à la sieste et que le matin ça pouvait être grasse mat, j'ai un peu laché prise en mode: tu veux pas dormir, ok fais ce que tu veux mais je veux pas t'entendre, le deal c'est que je ne dois pas savoir que c'est le bordel là haut mais fais ta vie (mon idée étant d'éviter qu'elle saute partout mais mise sur des activités calmes qui seront plus propice au sommeil, sinon elle faisait des parcours avec ses livres au sol).
Une fois à l'école, ça me mettait dans un état de stress de ouf de voir les heures passer et de savoir qu'elle n'allait dormir qu'un temps vraiment pas suffisant compte tenu de ses besoins. Et ce d'autant que l'école c'est sollicitant pour les petits.
Or, mes lectures pointaient précisément que faire de l'endormissement et du couché un enjeu éducatif avec punitions et cris c'était une connerie et le risque de créer un rapport au sommeil délétère pour l'enfant et l'adulte qu'il deviendra. Donc l'éducation ne se jouait pas là sur cette question mais sur la journée qui précède. C'est le respect des règles dans la journée qui facilitera le respect des règles du couchés.
J'ai constaté qu'à une période compliquée question sommeil j'avais un peu lâché sur plein de petites régles à la con de la maison en mode "mon petit bébé y a un pb, elle matérialise un pb, que veut elle nous dire dans ces couchés si laborieux". Un auteur parlait d'ailleurs de psychologisation à outrance des enfants, alors qu'en fait ça n'était qu'éducatif. J'ai donc recommencé à faire respecter les règles de la maison, celles qu'elle connaissait (on est à table quand on mange, on demande l'autorisation pour sortir de table, on débarrasse ses couverts, on dit bonjour le matin... etc), sans lacher la dessus, à la fois par flemme et par inquiétude. On a rappelé les règles du couchés, le rituel... etc.
Et ça a plutôt fonctionné. Ca a mis un peu de temps. On en a vachement parlé avec Jeanne.
Bon après disons que c'est un équilibre en permanence délicat.
En ce moment j'ai un enjeu: quand la baby-sitter gère Jeanne le soir (2 fois par semaine), elle veut nos attendre pour dormir. Sauf qu'on arrive qu'à 20h30. Ce qui est très tard à mon goût quand on se réveille à 7h du mat à 4 ans. D'autant qu'elle est gagnée par l'excitation quand elle me voit, donc pas simple de mettre à terme à séance bisous calin pour qu'elle s'endorme. Lundi, elle ne s'est endormie qu'à 21h45 entre notre arrivée, la séance de bisous, le papotage sollicité, le pipi... etc. Ca ne me convient pas du touuuuuuuuuuuuuuut.
J'ai repris ça avec Jeanne en lui expliquant qu'il n'en était pas question. Que je viendrais lui faire un bisou comme tous les soirs avant de me coucher, même quand c'est moi qui la couche. Mais qu'elle ne pouvait pas m'attendre. Et il faut que je reprenne ça avec la baby-sitter. Parce que théoriquement le rituel et l'extinction des lumière c'est 19h45, donc je ne comprends pas comment à 20h30, soit 45 minutes plus tard, la môme nous attend porte de chambre ouverte.