lutin01 a écrit le 07/02/2024 à 00h38:
Ce soir pas de crise de l'espace au contraire même, il était tout calme mais contrairement aux autres jours, il a beaucoup dormi dans la journée... Bon du coup là il ne dort pas. Et il s'accroche à nous comme s'il paniquait de quelque chose, j'avoue ne pas bien comprendre l'état de stress/agitation/nervosité qu'il a dans ces heures là. Mais bon, au moins ce soir il ne hurle pas, une chose à la fois xD
Les pleurs du soir sont assez classiques chez les nourrissons, pas d'inquiétude. J'ai le souvenir d'avoir souvent erré chez moi avec bébé dans les bras qui pleurait et hurlait. Il s'agit de pleurs de décharge. Et plus la journée a été dense en rencontre, activité, ou moins bébé a dormi dans la journée, plus ces pleurs de décharge peuvent être intense en lien avec le cortisol. Pleurer est un moyen pour réguler le cortisol.
A part marcher, accueillir les larmes sans se dire que c'est le drame mais qu'il fait ce qu'il a besoin de faire, qu'il ne manifeste pas forcément un inconfort ou une émotion désagréable, et attendre, il n'y a pas grand chose à faire. Accueillir c'est facile à dire hein, j'ai des souvenirs pas glam de cette période pour moi et les couchés étaient toujours super stressant parce que je ne savais pas à quelle sauce j'allais être mangée: endormissement facile ou infernal...
Comme les filles te l'ont dit: ça passe. Vraiment ça passe.
Marcher, se relayer, bercer, et attendre.
Ici ça a duré jusqu'à 4 mois environ et c'est parti comme c'est venu.
Une stratégie a pas mal marché: je plaçais le bain dans cette fenêtre là, vers 18h30. Ca occupait et ça la détendait. Pas 100% de réussite hein, mais je dois avouer que ça a sauvé des soirées. Ensuite j'enchainé sur le dernier biberon et hop au dodo.
Pour le fait que bébé dorme sur toi, mon mari n'était pas fan et moi ça m'empêchait totalement de dormir. L'enfer. Donc c'était globalement exclu pour ma part. Ceci dit, si tu le sens bah fonce. A 6 semaines on ne prend pas de mauvaises habitudes et il n'y a pas de mauvaises habitudes pour les enfants, juste des habitudes qui correspondent à tes besoins et à celui de bébé à un instant T, et qui auront vocation à évoluer quand ces habitudes ne vous correspondront plus. Rien n'est figé.
passionnata Je rejoins les filles sur les crises: détourner l'attention au max. Cela dit Laurie met le doigt sur un pb: on peut pas tjs détourner l'attention. Et on peut pas tjs s'assoir à côté de nos enfants en attendant que la crise passe en mode "quand tu le souhaiteras je suis là", genre au supermarché ou à la piscine pour reprendre l'exemple de Laurie.
Un truc qui a permis (autant que faire se peut hein, on a pas tout évité du tout) de limiter les crises: l'anticipation. Anticipation de fou. Genre je prévenais en permanence de l'organisation, des règles en fonction des lieux, une espèce de ritualisation de ouf du quotidien et du hors quotidien. Genre on fait les courses, je nommais l'activité, ce qu'on allait prendre, et les 2/3 règles intangibles. Et accessoirement y avait une mission sympas ou alors une activité sympas à la sortie pour focaliser l'attention.
Bon bah après, parfois pas le choix c'est le débordement et tu te tapes la crise de l'espace.
J'ai quand même constaté que parfois, à force de repousser la crise par mille stratégies, elle finira quand même par poindre le bout de son nez cette crise et elle sera grandiose.
Les joies des enfants qui grandissent.
Mais ça passe aussi ça. Jeanne 5 ans se régule désormais beaucoup mieux, on peut discuter, on verbalise le truc ensemble. Enfin c'est quand même bien plus facile!