Ici nous avons des canines de sortie, rendant nos nuits encore plus pourries et nos journées ronchons. Et moi, après la grippe A avec les enfants en juillet, j'ai eu un COVID carabiné dont découle à présent une otite.
Mais la première semaine d'école se passe tellement bien (même si a 19h le moyenne section vrille et devient insupportable avec la fatigue) que je fais avec !
J'ai montré au médecin les piqûres en photo et j'ai été étonnée, il m'a conseillé d'aller voir un allergologue pour contrôler ça (au lieu de dire c'est rien comme toujours lol) et a donc prescrit de la cetirizine en gouttes a donner en cas de piqûres. Je vais donc voir si l'ORL que l'on doit voir le 16 avec le petit ne s'occupe pas aussi des allergies.
Par ailleurs, franchement, j'ai halluciné. Ce médecin n'est pas celui chez qui on s'épanche, d'ailleurs c'est un médecin régulateur du samu, c'est sérieux ou c'est rien voilà

je l'ai connu en faisant ma visite pour l'éducation nationale car il est agréé. Depuis, comme j'ai déménagé a côté, je vais chez lui notamment car il était le seul à prendre de nouveaux patients et a faire des consultations libres. Mais il est bourru et pressé (cela dit il voit ainsi bcp de patients et n'est jamais en retard). Quand je dis presse, c'est que tu sors sans avoir attache tes chaussures ni ton manteau. Il t'a dit au revoir t'es encore en train d'attacher les vêtements de ton bébé lol
C'est clairement pas avec lui que je cause résistance a l'insuline. J'ai un autre médecin pour les trucs plus au long cours.
Lui n'est pas parfait mais il ne passe pas a côté de qqc de sérieux et il est surtout disponible.
Il a tenté plusieurs méthodes pour les consultations libres : fermer la porte après une certaine heure, faire remplir une feuille et quand elle est remplie, c'est qu'il n'y a plus de place. Il m'avait dit je voudrais arrêter mais je ne peux pas. Ou vont aller les gens ? Comment ferez vous avec vos enfants comme la aujourd'hui ?
Bon, j'en imaginais des solutions mais je vais pas lui apprendre son metier. S'il faisait ainsi c'était pour de bonnes raisons sans doute. Cet été, il a mis sur son site qu'à partir de fin août il n'y aurait plus de consultations libres.
Et finalement c'est plus simple pour moi de le voir qu'avant. Tout est sur rdv mais il y a plus d'annulations donc on en trouve un plus tôt. Et en cas d'urgence, 40 de fièvre ou comme la piqure de mon fils l'autre jour, on appelle et il nous prend entre deux. Et comme il est rapide ça ne se ressent quasiment pas. Finies les heures d'attente avec 10 autres malades ou fini le demi tour arrivés au cabinet car trop de monde. Donc ce matin j'avais rdv pour mon otite (2 rdv dispo ajd en regardant hier!) je lui dis ça doit être plus simple pour vous et franchement pour nous en vrai c'est mieux comme ça.
Il me dit "mais en fait de toute façon je ne pouvais plus. Pendant mes vacances, les 3 premiers jours je n'ai parle a personne. Rien qu'à ouvrir la porte, j'angoissais, a voir 15 personnes, entendre les enfants pleurer ou crier.." alors il ajoute "c'est normal hein ce sont des enfants mais c'était trop, je ne pouvais plus, regardez j'ai la chair de poule rien que d'en parler." Veridique. Et un patient lui a dit "c'est parce que vous avez la flemme."
Le toubib est là de 7h a 21h 4 jours par semaine + une demi journée le samedi. Il n'est pas moins la qu'avant. Et quand il prend une décision que TOUS les autres médecins du coin ont pris il y a littéralement des années (et encore lui au moins continue a accepter de nouveaux patients s'ils n'ont pas de médecin traitant) on le traite de feignasse ? Je suis sidérée.
Après seulement deux semaines a fonctionner comme ça, il a déjà l'air de se sentir mieux, il est un peu moins pressé (ma belle soeur y emmène mon neveu, elle s'est fait la remarque également). Il m'a demandé comment s'était passée la rentrée du grand etc. On ne changera pas le personnage mais on sent la différence quand même. Moi la première je me moquais gentiment du fait qu'il nous jetait dehors presque en chaussettes mais en fait le pauvre homme était complètement angoissé et surmené. Franchement quel dévouement de faire ce métier.