Les fautes d'orthographe sur ca

ireth a écrit le 29/07/2013 à 17h37: Je souligne juste ta phrase car je la trouve un peu forte. Il n'est pas nécessaire d'avoir un QI de 140 pour bien écrire. Je pense en être loin du 140 (je n'ai jamais fait de test ceci dit) et pourtant je pense bien écrire. Je suis aussi en littéraire, et même dans cette filière, certains élèves n'arrivent même pas à lire correctement et pense encore que la fin d'une ligne (la jointure des pages) signifie la fin d'une phrase. Ça me fait un peu peur... Pour alimenter le post sinon: une erreur que je vois souvent (mais peu de gens doivent être au courant), mais l'expression "Malgré que" n'est pas française! On dit soit "Bien que" ou "Malgré le fait que", mais pas les deux mélangés ;)

C’était une métaphore

Je doute avoir un QI de 140 aussi, bien que je n'ai jamais fait le test.

Tout cela pour dire que nous sommes inégaux devant l'apprentissage certains le faisant plus vite et facilement que d'autres, certains le faisant jamais..

labeo a écrit le 29/07/2013 à 16h17: C'est ce que je dis c'est discriminatoire. Alors que vous n'avez aucun moyen de savoir si la personne d'en face est fainéante ou en difficulté. C'est en cela que c'est triste.

Oui enfin quand on demande une lettre motivation c'est justement pour juger de la capacité du candidat à s'exprimer par écrit et à articuler sa pensée. Dans mon taf, si la personne n'est pas capable de pondre une page sans faute elle est donc incapable de faire le métier que je fais car le cœur de mon taf c'est l'écrit.

Ça n'est pas discriminatoire, ça s'appelle de la sélection.
Après c'est triste mais être avocate et dyslexique ça risque d'être bien bien compliqué et perso je ne pourrais pas avoir de stagiaire ou de collab ayant de grosses difficultés d'écriture. Si je devais relire chaque papier, chaque document en faisant gaffe au fond et à la forme, je ne m'en sortirais jamais.

Enfin, le candidat a tout le temps pour rédiger CV et lettre de motivation, il peut le faire relire par 100 personnes si ça l'éclate. Donc je suis régulièrement sidérée de recevoir des lettres de motivation d'une pauvreté écrasante, de deux lignes, blindées de fautes... Et évidemment c'est non à la première faute.

lanamour a écrit le 29/07/2013 à 17h47: Enfin, le candidat a tout le temps pour rédiger CV et lettre de motivation, il peut le faire relire par 100 personnes si ça l'éclate. Donc je suis régulièrement sidérée de recevoir des lettres de motivation d'une pauvreté écrasante, de deux lignes, blindées de fautes... Et évidemment c'est non à la première faute.

C est dingue quand meme , une lettre de motivation sa s appeler pas motivation pour rien . Puis si on fait un torchon on peut etre vite ficher aupres des entreprises .
Perso que ce soit cv ou lettre de motivation c est par pc , je met l apres midi a tout bien relire et me faire relire .
Je trouve sa tellement important , c est le premier contact avec l entreprise .

labeo a écrit le 29/07/2013 à 17h46: C’était une métaphore Je doute avoir un QI de 140 aussi, bien que je n'ai jamais fait le test. Tout cela pour dire que nous sommes inégaux devant l'apprentissage certains le faisant plus vite et facilement que d'autres, certains le faisant jamais..

Autant pour moi :). Sinon, je suis d'accord sur ce que tu dis là. Je vois cela régulièrement dans mon cours de japonais, qui est une langue difficile à assimiler, vous pouvez vous en douter. Certains ont abandonné, ne trouvant pas les moyens mémo-techniques et autres qui pourraient leur permettre de réussir (et d'autres ne font même pas l'effort, pensant que c'était juste un cours pour apprendre à lire les mangas en VO ). Certains assimilent plus vite que d'autres, c'est sûr. Ou alors ce sont des gens qui bossent dur, tout simplement.

A mon sens, le fond du problème réside dans l'intention (ou l'absence de, en l’occurrence).

Ecrire un Français exempt de toute faute est une tâche ardue, en ce sens que les règles orthographiques, grammaticales et syntaxiques sont complexes. Et je suis a peu près persuadé, en écrivant ces mots, que des fautes s'y cachent.

Non, ce que je trouve exaspérant est l'absence de volonté d'écrire correctement.
Bien sûr, le handicap existe pour certains, réel, cruel et compliquant singulièrement la vie.
Mais rien n'excuse le comportement de trop nombreuses personnes qui ne de donnent pas la peine d'écrire correctement.

C'est là que je place l'absence d'intention...
C'est une forme d'irrespect de l'interlocuteur, à qui finalement l'on dit "débrouilles-toi avec ma prose, moi je me comprends". Et pire encore, ceux qui se retranchent derrière le "je suis nul en orthographe", sous entendu "ce n'est pas de ma faute, et je ne ferais pas l'effort".
Ou pire, qui se prétendent dyslexiques quand ils ne le sont pas, ce qui en plus constitue une insulte pour ceux qui le sont réellement.

Au delà de la difficulté plus ou moins marquée, c'est l'absence d'effort ou l'irrespect qui me hérissent...

Et dans le florilège qui me fait particulièrement bouillir :

- Au jour d'aujourd'hui (La tautologie par excellence)
- Transfèrement ( Transfer suffit largement)
- Le problème qu'y a (horreur !)

Ce post n'est pas prêt d'être clos...

lylou13 a écrit le 29/07/2013 à 13h58: Je suis d'accord qu'on ne connait pas le profil exact de la personne. Je suis aussi d'accord pour prôner la tolérance. Mais quand on voit que 60% des 12-18ans (et je suis gentille là) ne savent pas écrire une phrase correctement que soit au niveau de la syntaxe ou même de la conjugaison et vocabulaire simple, je doute qu'ils soient tous handicapés, dyslexique ou autre. Après il y a ceux qui sont ennemis du moindre effort... ca c'est un autre soucis.

un autre souci

ireth a écrit le 29/07/2013 à 18h00: Autant pour moi :). Sinon, je suis d'accord sur ce que tu dis là. Je vois cela régulièrement dans mon cours de japonais, qui est une langue difficile à assimiler, vous pouvez vous en douter. Certains ont abandonné, ne trouvant pas les moyens mémo-techniques et autres qui pourraient leur permettre de réussir (et d'autres ne font même pas l'effort, pensant que c'était juste un cours pour apprendre à lire les mangas en VO ). Certains assimilent plus vite que d'autres, c'est sûr. Ou alors ce sont des gens qui bossent dur, tout simplement.

au temps pour moi

mohilando a écrit le 29/07/2013 à 20h07: au temps pour moi

et non, c'est bien autant!!

loraline16 a écrit le 29/07/2013 à 20h32: et non, c'est bien autant!!

je ne pense pas

loraline16 a écrit le 29/07/2013 à 20h32: et non, c'est bien autant!!

« Au temps pour moi » est une locution exprimant la reconnaissance d'une erreur de la part du locuteur. On rencontre couramment la graphie « Autant pour moi », que, selon l'Académie française, « rien ne justifie1 », mais qui est défendue par certains hommes de lettres2 et certains grammairiens3.
Pour Le Petit Robert4 ou Le Français correct5 de Maurice Grevisse, la bonne graphie est « au temps pour moi ».

Le manque de syntaxe et qui donc écrivent tout à la suite...
Insupportable!!!!

mohilando a écrit le 29/07/2013 à 20h35: « Au temps pour moi » est une locution exprimant la reconnaissance d'une erreur de la part du locuteur. On rencontre couramment la graphie « Autant pour moi », que, selon l'Académie française, « rien ne justifie1 », mais qui est défendue par certains hommes de lettres2 et certains grammairiens3. Pour Le Petit Robert4 ou Le Français correct5 de Maurice Grevisse, la bonne graphie est « au temps pour moi ».

Je viens d'aller me renseigner, et, en effet les deux semblent se dire. Aucune des deux n'a l'air officielle cependant.
Mais je préfère pencher vers "autant"

Citation : Autant pour moi est une locution de modestie, avec un brin d’autodérision. Elle est elliptique et signifie : Je ne suis pas meilleur qu’un autre, j’ai autant d’erreurs que vous à mon service : autant pour moi.

Même si, maintenant, je sais d'où vient l'expression avec "au temps", lorsque je la lis, elle ne me paraît pas naturelle, et, de nos jours, ne semble plus vouloir dire grand chose. Ce n'est que mon point de vue et mon ressenti, j'ai toujours été habituée à l'écrire comme cela et, surtout, à l'avoir LU comme cela. Dans tous les livres que j'ai lus, même les grands classiques, je n'ai jamais vu de ma vie l'expression "Au temps pour moi", mais toujours "Autant pour moi"...

exact, cette orthographe est tout à fait admise, est surtout, la plus usitée. Je n'ai jamais vu/lu non plus écrit au temps pour moi, et moi aussi, ça ne me parait plus du tout adapté au sens que l'on donne à cette expression.

loraline16 a écrit le 29/07/2013 à 21h22: exact, cette orthographe est tout à fait admise, est surtout, la plus usitée. Je n'ai jamais vu/lu non plus écrit au temps pour moi, et moi aussi, ça ne me parait plus du tout adapté au sens que l'on donne à cette expression.

Les deux locutions sont admises. Historiquement, il semble que la première expression soit "Au temps pour moi", liée aux orchestres dans lesquels, lorsqu'une erreur était commise par l'un des instrumentistes, il s'en excuse et demande la reprise "au temps". La forme "autant pour moi" semble plus tardive, et résulte peut-être d'une incompréhension de la précédente... Les premiers ravages de l'écriture phonétique ?

erikrod a écrit le 30/07/2013 à 09h38: Les deux locutions sont admises. Historiquement, il semble que la première expression soit "Au temps pour moi", liée aux orchestres dans lesquels, lorsqu'une erreur était commise par l'un des instrumentistes, il s'en excuse et demande la reprise "au temps". La forme "autant pour moi" semble plus tardive, et résulte peut-être d'une incompréhension de la précédente... Les premiers ravages de l'écriture phonétique ?

Tiens, je croyais que c'était à l'armée !
Lorsqu'un soldat manquait un temps, donc un mouvement, il disait "Au temps pour moi". Enfin, c'est ce que j'avais trouvé sur le Net y'a quelques années ^^

Non, mais vous entrez dans un débat qui n'a pas lieu d'être.
On ne parlait pas des dyslexiques ou des personnes en difficulté mentale qui font des fautes malgré une relecture et de gros efforts, vous l'aurez compris !
Ce qui nous agace, ce sont les gens qui ne font strictement aucun effort pour écrire convenablement alors qu'ils le peuvent. Mince alors, pourquoi est-ce que l'on devrait se casser les fesses à décrypter les messages illisibles du style "He je vien qan tu veu parck mai paren son pa la" ? Je suis navrée, mais si un ami m'envoie un message comme cela, il peut toujours rêver pour que je lui réponde.
Et les 3/4 des personnes qui écrivent comme ça n'ont pas de problème, ils refusent juste de se mettre la tête dans un bouquin ou de taper un mot sur Google pour checker.
Oui, je fais des fautes. Oui, je galère souvent avec les conjugaisons et la grammaire m'a soûlée durant des années. Mais comme je POUVAIS faire des progrès, j'en ai fait.

Il y a deux ans, j'ai commencé à parler avec une jeune fille de 12 ans qui écrivait peu ou prou comme la phrase illisible que j'ai marqué. Au bout d'un mois, j'ai pété un câble et je lui ai expliqué qu'elle serait nettement plus lisible et surtout plus convaincante en écrivant correctement. Désormais, elle écrit très, très bien pour ses 14 ans, ponctue ses phrases, fait très peu de fautes ...

Encore une fois, je ne vise absolument pas les dyslexiques.

Beaucoup de forumeurs ont des difficultés pour écrire. Nombreux sont ceux qui le précisent d'office ou le marque sur leur fiche, on comprend mieux tout de suite =)