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L'histoire d'une jument qui perds la vue.
Posté le 12/01/2015 à 18h43
s0phie
Posté le 12/01/2015 à 18h43
Pour vendredi, je n'ai pas grand chose à dire, pour finir cette semaine à ne rien faire eh bien on a fait un gros pansage de 45 minutes.
Dimanche, comme Chérie était là on a donc été au paddock ensemble. On lui a laissé sa polaire parce qu'il y avait un vent glacial, après lui avoir donc fait un petit pansage je lui mets ses protections, son filet en retirant les rênes, son masque, et zou au paddock. Ca n'a pas été de tout repos, sauf pour Vera ! Au début tout allait bien, le nez dans l'herbe je lui faisait faire des petits pas, des fois c'était elle qui levait le nez toute seule pour aller manger deux mètres plus loin, à chaque fois je félicitais. Puis le petit chaton d'Angélique, comme il n'était pas là, chercher désesperement le contact humain donc nous suivait partout. Au début j'ai stressé de fou que Vera ait peur de lui mais au final elle connaissait bien le son de sa petite cloche, le seul truc stressant c'est qu'il passait sous le ventre de Vera, derrière ses postérieurs, etc, et j'avais peur d'une quelconque réaction extérieur de Vera et qu'il se prenne un coup. Mais bon, c'est un chat, on peut rien leur interdir à eux, du coup on a fait avec.. Le petit chien qui embête tout le temps les chevaux à japper un coup, qu'à peine la maitresse l'avait déjà rentré. Vera a levé le nez en l'entendant, à tourner et est retourné le nez dans l'herbe. Cool la jument aveugle. Et puis au bout de 15 minutes, le chien du deuxième voisin (et dernier voisin juxtant le paddock) est sorti dans son jardin cloturé, n'a pas aboyé mais a couru en notre direction pour chasser le chat. Vera a levé la tête, un peu en flippe mais quand le chat était parti et que le chien faisait sa vie ça allait mieux, on est resté encore 10 minutes et on est reparties. J'ai été trop stressée tout le long de cette séance paddock mais Vera n'avait pas l'air plus perturbée que ça, ça m'a rassuré mais j'ai préféré écourté. De retour à l'attache, on retire vite son filet pour remettre son licol, on enlève sa polaire et direction la carrière. Ahah! A peine rentré dedans qu'elle a mis le nez dans le sable, et oh le gros chameau s'est fait une joie de bien se rouler, surtout que le sable était mouillé alors là, le pied pour elle. Comme j'ai dis à Chérie, 15 seconde de bonheur pour elle, 15 minutes de galère pour moi à brosser derrière ! Mais bon, qu'est-ce que je ferai pas pour elle, alors hop, on cure les sabots pour retirer la terre du paddock, et on frotte, on frotte le poil pour retirer tout les grains de sables humides qui peuvent se cacher. Une fois qu'elle était toute propre, j'ai donc pu la rentrer dans son box et lui remettre sa polaire sans qu'elle risque un frottement désagréable. Carotte pour elle avant de partir et après qu'on est tout rangé et à demaiiiiin.
Lundi. Bon, après une semaine à ne rien avoir pu faire, Vera débordé de jus, normal. Une longe s'imposait donc. Au départ elle marchait, tranquillement, puis après, piou, la bombe était lâché, elle a galopé quasiment non stop pendant 5 bonnes minutes. De mon côté je galérais avec la longe, la chambrière, la maintenir à distance avec la vitesse mais au final j'ai, on a réussi, et une fois que mademoiselle a décidé que sa petite réaction était terminé, on s'est mise à bosser un peu. Toujours pareil pour moi en longe, l'exercice se sont les transitions à la voix. Pas/trot/galop, trois fois je crois, réussi plutôt bien, en tout ça nous a fait une vingtaine de minutes de longe je dirai. Elle avait un air à la fin, un peu "ça y est, j'ai lâché tout ce que j'avais en trop". Demain, on pourra -normalement- se mettre en selle !