| misti31 a écrit le 03/10/2013 à 14h00: |
|  | Les réponses sont intéressantes et je ne les crois pas si antagonistes que ça! Si l'équitation juste répondait à une seule méthode juste pour tous les chevaux, cette dernière ce serait certainement imposée!
Il faut avoir une idée de la sensation qu'on recherche en premier lieu..et le mieux est de pouvoir monter au moins une fois un cheval dressé qualiteux avec un très bon prof !
De cette sensation pour pourra ensuite s'appliquer à la rechercher par étapes à sa propre monture.
Le physique du cheval est complexe, passant par différents stades et il me semble que demander l'avis d'un vétérinaire compétent (ou d'un vrai prof) permet de savoir par quoi on doit commencer.
Pour moi le danger de certains "maîtres" c'est de penser qu'on arrivera à faire comme eux...on ne remplace pas le génie et l'expérience. C'est tout le problème des débats avec l'extension d'encolure ou le relèvement de cette dernière.
Pour remonter la base de l'encolure, il faut un cheval prêt physiquement (demandez aux véto spécialistes de la locomotion, le nombre de chevaux souffrant d'un emboutissement des vertèbres) et un certains tact, pour justement éviter l'effondrement du dos.
Pour entendre l'encolure, il faut aussi un tact: éviter l'encapuchonnement, et la perte totale d'équilibre (ainsi que le cheval qui lâche la main).
Dans la logique classique, on étend d'abord le cheval (pour lui constituer un bon dos et des abdos) puis on le remonte pour travailler.
Tous les chevaux ne répondent pas à ces méthodes avec les même aides, c'est leur physique et leur mental qui indiquera au bon cavalier la marche à suivre (= mains plus ou moins hautes, jambes plus ou moins présentes, cheval plus ou moins ouvert sur le placé haut..)
L'art de l'équitation est de savoir s'adapter à l'animal pour l'amener aux figures dans le confort moral et physique, pas de plaquer des méthodes toutes faites..il faut aussi monter avec sa propre sensibilité! |
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Je suis entièrement d'accord avec toi. Sauf que souvent, ce ne sont ni le génie ni l'expérience qui font les bons cavaliers. juste le TRAVAIL. Bien évidemment, on n'a pas tous le temps de monter tous les jours. Donc les progrès sont moins rapides et moins spectaculaires. mais je suis persuadée qu'avec de la persévérance et de la patienc, tout le monde peut y arriver. Et aussi avec un bon prof.
J'ai réalisé il y a quelques temps que pour être "moniteur", il suffisait d'avoir son galop 7 et d'avoir le BPJEPS, qui n'est pas spécifique. Donc pour avoir un bon prof, et bien il faut le
choisir. perso j'ai beaucoup lu, j'ai sélectionné le type d'équitation qui correspondait le plus à mes attentes, et je fais des stages avec des gens qui enseignent cette équitation-là. J'ai arrêté les cours avec la mono de l'écurie qui "engogue" à tout va, du shetland à la jument de complet, y compris pour les séances d'obstacle.