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Je suis pas sûre que ce soit une juste remise en ordre. Evidemment pour courir les chevaux ne doivent pas être gros. Pour avoir groomer en 4 etoiles de complet je vois bien ce qu'est un cheval "fit" et dans le bon poids pour aller vite. Mais par contre je sais aussi reconnaitre un cheval maigre (cas de la mienne).
On va pas lancer une polémique sur les écuries de courses mais pour avoir discuté avec des gens qui ont travaillé dans les courses enfermer un cheval dans le noir plusieurs jours avant une course pour le rendre sur l'oeil pour qu'il ait un peu plus de mordant pour moi c'est une technique d'énervement du cheval... |
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Chuis assez d'accord avec Jamin...
Je n'enferme pas mes PSA d'endurance au box dans le noir... Ils vivent au pré 24h/24 pendant 365 jours par an. Et quand ils sont au travail (même s'ils ont pu avoir des périodes avec un peu d'embonpoint pour certains, jeunes ou au repos sur de longs mois), sont quand même taillés fit et léger quoi qu'il arrive. Et même après quelques mois en mode "petit pâté", faut vraiment pas grand chose pour qu'ils trouvent leur ligne "naturelle". Je m'exprime mal, mais, en caricaturant ce que je veux dire, cela donnerait : on peut les rendre gros, mais ils ne le sont pas vraiment naturellement. Et la gagne, ils l'ont sacrément pour la plupart sans qu'on ait besoin de les énerver...
Me souviens m'être fait traîner par le cheval de CEI de mon mari pendant 20 bornes... Il avait devant lui, à 8mn d'écart, les deux premiers de la course... Il n'allait pas spécialement vite, il galopait, juste, encolure tendue, oreilles en avant, totalement insensible à toute tentative de ma part de repasser au trot. Et sur la ligne de départ de cette fameuse boucle, quand il a vu les deux autres partir (et bien qu'il y ait une bonne vingtaine de chevaux autour de nous), il est juste devenu furieux... Il a fallu que mon mari se pende à sa tête pour qu'il arrête de se jeter en l'air!
Tous les PSA ne sont pas comme ça, certes... Mais, bon, on les a quand même sélectionné génétiquement sur certains paramètres pour ce type d'épreuve et d'effort.
Et dans notre discipline, ce n'est pas parce qu'on les rend nerveux qu'ils courent vite et longtemps... Si on considère l'importance de la récupération et de la faiblesse du rythme cardiaque en endurance, cela ne pourrait pas coller...
Quand tu vois les vitesses moyennes sur des courses de 160km, il y a de quoi halluciner!
J'ai, quelque part le lien vers une thèse de doctorat de Maison-Alfort sur les chevaux d'endurance qui explique ce lien entre masse corporelle et performance : je peux mettre ce lien si tu veux.