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effectivement, je ne connaissais pas grand chose à ces bestioles si ce n'est que c'était nuisible (bon le terme n'est sans doute pas adapté) et qu'il ne fallait surtout pas les mettre dans la nature...
et qu'en posséder ce n'était pas top
donc oui, j'ai appris pas mal de choses y compris par toi
et je voudrais te poser une question, enfin plusieurs
trouve t'on encore ces animaux en vente dans les animaleries?
je ne sais pas si j'ai bien compris mais c'est interdit d'en posséder?
car tu parlais de loi et pourtant sur lbc, il y en a à vendre?
et que doivent faire les détenteurs hormis les tuer?
les apporter dans un lieu adapté à elles
si elles sont arrivées, c'est bien qu'à un moment c'était possible?
sauf qu'on ne connaissait pas les conséquences de l'introduction de ses tortues?
enfin, du coup je cherche à comprendre |
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Si, il s'agit bien d'une espèce nuisible, à éradiquer. Ce sont des termes forts, sans aucun doute, mais réalistes.
Je vais essayer de répondre correctement et clairement à tes questions. Je ne suis pas spécialisée en tortue, j'ai simplement eu l'occasion de faire un stage en Camargue où le problème est plus que jamais d'actualité.
On peut très bien encore posséder une de ces tortues mais l'arrêté du 10 août 2004 autorise leur détention sous certaines conditions :
- Détention antérieure à 2004 : il faut une autorisation d'élevage d'agrément.
- Détention postérieure à 2004 : il est nécessaire d'obtenir un Certificat de Capacité.
Non, on ne trouve plus ces animaux en vente en animalerie depuis les années 1997. L'importation est interdite également depuis cette date.
Eh bien, les personnes qui mettent en vente ces tortues sur Le Bon Coin sont en totale illégalité.
Effectivement, dans les années 70-80, ces tortues ont été importées en masse d'Amérique mais aussi d'Asie. C'était une mode. Les tortues, à la naissance, sont toutes petites (de la taille d'une pièce d'1€), puis elles grandissent jusqu'à 20 cm voire plus et là ... Les personnes s'en sont débarrassées dans la nature.
Je suppose, comme tu le dis, qu'à ce moment là, on ne connaissait pas les conséquences de ces actes.