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C'est intelligent, comme réponse... bref, je vais en rester là, visiblement c'est impossible d'avoir une discussion constructive.
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Il y a 20 ans, le compte à rebours a commencé pour moi. Maladie. Mon corps me lâche : je vais finir dans un fauteuil roulant.
J'ai aimé passionnément mon boulot. Mais, il est dévoyé et devient de plus en plus pesant.
Alors, je me demande parfois pourquoi je m'acharne comme je le fais, à vouloir continuer. Je trouve que c'est parfois si vain.
Alors, oui, sérieusement, j'aimerai pouvoir me barrer parfois et rentrer chez moi quand j'entends certaines énormités. Je me dis que j'aurais bien mieux à faire de mon existence. Et faire ce que je peux encore faire.
Mais, je continue à taffer. Les grands idéaux d'élévation intellectuelle qui m'ont conduite vers ce métier, c'était bien. Mais, illusoire au bout du compte. On finit par se rendre compte qu'il faut aussi remplir le frigo.
Mais, je le concède : à la vingtaine, on est effectivement émotif. Et susceptible.