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+ 1, surtout le passage que j'ai mis en gras !
J'aime particulièrement ces gentils chevaux de club, qui connaissent bien leur métier, un peu pépères... où le travail va consister à les sortir un peu de leur engourdissement et de leur routine ! Quelle joie d'arriver à "transformer" Gros Pépère Tranquille en un cheval léger et réactif, qui répond "au souffle de la botte", et ça après avoir fait juste une vraie bonne détente parfaitement réfléchie !
(pour ma part, je ne suis pas à l'aise avec les chevaux sanguins... j'ai beau avoir une quinzaine d'années d'expérience à cheval, je suis toujours assez trouillarde et je me sens beaucoup mieux avec des chevaux calmes...) |
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Je suis comme toi, les sanguins très peu pour moi. J'aime les chevaux gentils avec du coeur, l'envie de bien faire et pas susceptible. Quand ça devient trop chaud bouillant, ça m'emmerde parce que finalement je gère ma trouille (je suis pétocharde), ma technique, le cheval, et je me perds dans tout ça.
Il y a quelques semaines j'ai monté une petite jeune (enfin 5 ans) très jument, très sanguine et susceptible. Je n'ai eu qu'une seule obsession: ne pas l'emmerder, être précise dans mes demandes et ne pas l'emmerder. Bon bah à force de ne pas l'emmerder et donc de ne pas vouloir mal faire, je n'ai rien fait!
Ca ne l'a pas empêché de sauter en l'air au bout d'un moment, bah oui zéro fermeté de ma part, en mode roue libre parce que flippée de mal faire. J'ai pas fini la gueule par terre, mais il s'en est fallu de peu. Alors qu'elle n'est pas méchante la louloute, juste susceptible et joueuse. Définitivement, ça ne me convient pas.
Mais je me souviens, ado j'étais fière comme un pape qu'on me file un cheval délicat. L'idée que les autres galèrent et pas moi, je n'étais que joie. Bon en général je galérais tout autant que les autres. Mais au moins j'avais l'impression qu'on reconnaissait ma capacité à gérer.
Maintenant, je ne veux pas qu'on anticipe le fait que je gère, je veux réellement gérer, je veux réussir les exercices, je veux apprendre et progresser techniquement. Ca passe parfois par le fait de monter des jeunes parce que découvre d'autres choses, mais je ne veux pas m'enquiquiner la vie avec un "si je lui touchotte le cul avec ma badine ça partir en cacahuète".
Résultat: j'ai mille fois plus progressé en 1 an qu'en 3 ans avec ma jument relou de l'époque de mon adolescence. Jument relou excellente, mais très délicate, qui avec moi n'avançait à rien, mais qui avec un très bon cavalier a fini en B1.