Votre métier .. ? voie de la passion ou raison ?

J'ai choisis la raison pour pouvoir garder ma passion à côté..
Je suis comptable agricole. Et 3 loulous à assumer

La voie de la passion également ...
Je suis actuellement en 2 ème année de BTS audiovisuel, j'avais pour rêve de travailler en tant que cadreuse dans le cinéma.
Mais au vu des débouchés et du statut d'intermittents qui est un régime particulier et n'assure pas un revenu régulier, j'ai décidé de faire 1 an d'alternance l'année prochaine pour élargir mes compétences en web, production, scénario et communication.
En espérant pouvoir trouver un travail fixe dans une entreprise de communication visuel qui utiliserai la vidéo.

Voilà ;)

hup63 a écrit le 10/10/2014 à 08h58: J'ai choisis la raison pour pouvoir garder ma passion à côté

Pareil !

Raison

4 ans de boulot "passion" => dépression au final
chômage, puis 4 ans de boulots pour manger mais pas de contrat long terme (interim et CDD multiples)
maintenant depuis 7 ans, je suis fonctionnaire, j'ai des grosses journées mais un bon salaire qui tombe tous les mois et la sécurité de l'emploi. Je fais ce que j'aime sur le côté et j'ai de quoi assumer.

j'ai un BTS en tourisme et une formation de guide touristique... à la base

J'ai choisi la passion.... en essayant de rester réaliste
J'ai donc fait les études dont je rêvais en dessin mais avec une solide formation en informatique/dessin animé/3D puisque ce sont les secteurs les plus demandeurs (jeu vidéo).
Je reste une grande fan du dessin traditionnel et j'aimerais créer des livres pour enfants, mais il faut être réaliste, rares sont ceux qui ne vivent que de ça. Et quand je vois certains de ma promo qui cumulent 3 jobs pour continuer à écrire leur BD ( choix que je respecte, attention ) je me dis que j'ai bien fait. Je pourrai toujours éditer un livre tout en continuant à travailler

Les deux... Un métier de passion, mais pas ma première passion, qui me permet de gagner assez d'argent pour vivre ma passion première...

La passion ça me laisse perplexe parce qu'elles évoluent tout au long de la vie et des découvertes qu'on peut faire. A 17 ans, après mon bac, je rêvais d'être journaliste de guerre, grand reporter. Je me passionnais pour tout ce qui était relations internationales, zones de conflits, raison de ces conflits... etc. Mais pour ça il faut déjà être journaliste et l'écrasante majorité des journalistes travaillent dans un bureau et grattent du papier, quant ils ne sont pas pigistes crève la dalle.

J'ai fait des études très ouvertes sur plein de métier, des études de droit. Et petit à petit j'ai découvert d'autres choses, comme le droit pénal, le droit international, les droits de l'Homme. Et j'ai trouvé le raisonnement juridique passionnant, le fait d'ergoter 10 plombes sur une définition, sur une qualification juridique, les débats juridiques... etc.

Résultat des courses, j'ai creusé ce qui m'intéressait vraiment, et en fait ce n'était pas tant être journaliste, le fond de l'histoire c'est que je voulais sauver le monde, je voulais mettre ma pierre à l'édifice d'un monde plus juste, d'une société plus tolérante. Je voulais du débat d'idée, je voulais convaincre.

Et voilà comment on devient avocate.

Mais à 17 piges ça ne m'avait même pas traversé l'esprit.

hup63 a écrit le 10/10/2014 à 08h58: J'ai choisis la raison pour pouvoir garder ma passion à côté.

Pareil pour moi !

Lanamour : ça dépend du degré de passion aussi, évidemment certaines sont transitoires et d'autres tiennent plus du loisir, mais dans certains cas on ne se voit tout simplement pas faire autre chose dans sa vie.

La voie de la passion, sans hésiter.

Je vais faire un master en traduction audiovisuelle en France, puis je pense me lancer dans un master en scénarisme soit aux USA, soit au Royaume-Uni (Angleterre ou Écosse). Et éventuellement faire un doctorat après ça pour pouvoir enseigner quelques heures par semaine à la fac. Je suis passionnée par l'univers du cinéma et des séries télévisées (et des jeux vidéos), et je veux en faire partie d'une façon ou d'une autre (soit en amont, soit en aval).

Et c'est le genre de métier qui me permettra de bosser depuis chez moi. Donc je pourrai vivre dans un trou paumé avec un immense terrain, et avoir les chevaux à la maison. Donc l'une de mes passions me permettra d'alimenter une autre de mes passions.

bananne a écrit le 10/10/2014 à 11h21: Lanamour : ça dépend du degré de passion aussi, évidemment certaines sont transitoires et d'autres tiennent plus du loisir, mais dans certains cas on ne se voit tout simplement pas faire autre chose dans sa vie.

Mais on s'en découvre tout au long de la vie des passions, parce qu'on découvre de nouvelles choses, qu'on fait de nouvelles expériences et qu'on se dit "tiens c'est ouf ça, je connaissais pas". Heureusement d'ailleurs sinon on se ferait sacrément chier.

Et puis elles évoluent en même temps que nous ces passions. A 8 ans t'as envie d'être barbie, 15 ans d'être vétérinaire ou prof d'équitation, à 18 ans d'être pompier, à 25 ans d'être maman... etc. On a rarement une seule passion dans la vie.

Après, il y a aussi le concept de vocation. Certains savent depuis toujours qu'ils veulent être vétérinaires, d'autre d'être médecins. Je dirais d'ailleurs que compte tenu des études d'une grande difficulté, du métier qui est sacrément trash, et des responsabilités à supporter, ces métiers sont forcément des métiers de vocation.

Lanamor : oui je vois ce que tu veux dire . Dans ce cas là il est vrai que mon métier par exemple était une vocation, je n'ai jamais voulu faire autre chose ^^.

Après, une vocation est plus ou moins la plus grande passion qu'on a dans sa vie.

Tu as raison sur le choix des mots employés, mais dans certains cas la différence estdifficile à faire. J'ai tendance à penser que pour des métiers reconnus pour "sérieux" ( comme l'exemple du vétérinaire que tu as cité) on parlera plus facilement de vocation tandis que pour d'autres qui peuvent être des loisirs pratiqués par tout le monde ( équitation, dessin, cinéma etc...) on va facilement employer le mot passion.

J'entends très souvent la réflexion "mais c'est pas un métier ce que tu fais" et je pense ne pas être la seule dans ce cas, simplement parce que dessiner est pour beaucoup un loisir.
Les gens n'y voient pas un côté "vocation" mais plutôt "passion rénumérée".
(et ils s'étonnent quand tu dis que tu as un bac+6)

Ma vocation passion c'etait veto.
J'ai tout fait pour y arriver j'ai échoué à 10cm de l'arrive à cause de l'oral.
Je me suis retournée grâce aux écoles d'inge.
Aujourd'hui je suis ingénieur, avec un métier raison, que me permet de vivre financièrement de ma passion, les animaux.

Plutôt raison aujourd'hui alors qu'à la base pour les études, passion.
J'ai commencé des études de psycho pour me diriger ensuite vers l'équithérapie (niveau licence) puis vu que çà marchait bien, j'ai continuer jusqu'au master donc je suis psychologue.
Les études m'ont plu mais le métier, c'est autre chose.

Aujourd'hui, je bosse comme formatice psychologue en Suisse et c'est vraiment plus par raison car je préfèrerais être dehors toute la journée mais je travaille à temps partiel avec un bon salaire, ce qui me permet d'avoir du temps et de l'argent, ce qui est vraiment appréciable.
Du coup, j'ai du temps pour mes dadous.

Mais j'ai dans un coin de la tête, d'allier la psycho au cheval un jour ...

bananne a écrit le 10/10/2014 à 11h51: Lanamor : oui je vois ce que tu veux dire . Dans ce cas là il est vrai que mon métier par exemple était une vocation, je n'ai jamais voulu faire autre chose ^^. Après, une vocation est plus ou moins la plus grande passion qu'on a dans sa vie. Tu as raison sur le choix des mots employés, mais dans certains cas la différence estdifficile à faire. J'ai tendance à penser que pour des métiers reconnus pour "sérieux" ( comme l'exemple du vétérinaire que tu as cité) on parlera plus facilement de vocation tandis que pour d'autres qui peuvent être des loisirs pratiqués par tout le monde ( équitation, dessin, cinéma etc...) on va facilement employer le mot passion. J'entends très souvent la réflexion "mais c'est pas un métier ce que tu fais" et je pense ne pas être la seule dans ce cas, simplement parce que dessiner est pour beaucoup un loisir. Les gens n'y voient pas un côté "vocation" mais plutôt "passion rénumérée". (et ils s'étonnent quand tu dis que tu as un bac+6)

Je suis admirative des gens qui ont une vocation. Qui ont toujours su ce qu'ils voulaient faire. Et qui ont réussi à aller jusqu'au bout.

Perso, je fais une vraie différence entre passion et vocation.

La passion c'est un centre d'intérêt très poussé, c'est un truc qui t'intéresse tout particulièrement. Et pour moi, tu en as 1000 par vie. Je me passionne pour l'équitation, les animaux, les langues, l'histoire (j'ai des périodes de prédilections et qui évoluent au gré de mes découvertes et voyages), la lecture. Mais d'une part il n'y a pas toujours de métier qui correspond à la passion qu'on a et surtout on est pas toujours fait pour l'exercer. Par exemple, j'adore les animaux, mais je ne pourrais pas être véto (je n'aime pas le sang et je ne suis pas scientifique pour deux sous). Et puis ces passions évoluent tellement et j'en ai tellement que je ne vois pas comment je pourrais toutes les concilier.

La vocation en revanche, c'est une passion associée à la certitude (qui correspond à la réalité) que tu as toutes les qualités pour faire de cette passion l'oeuvre de ta vie. Ca présuppose de se connaître parfaitement, de savoir que c'est pas se biais que tu te réaliseras, et d'être certain, au delà de tout doute, que tu es faite pour ça. Cette conjugaison de ces facteurs font une vocation.

D'où le fait que je doute que le simple fait qu'on soit passionner puisse suffire à décider d'en faire un métier.