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Et tu ne pouvais pas à ton tour te retourner contre l'ancien proprio? (tu ne voulais peut-être pas, par correction).
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C'est évidemment ce qui aurait dû être fait. Sauf si le délai était dépassé.
Mais en même temps sans vouloir défendre l'acheteur, il est normal qu'il puisse intenter un recours dans ce type de cas: il a acheté un bien qui ne correspondait pas à son descriptif (hongre/pif). Outre le fait qu'il y a une erreur, cette erreur n'est pas de simple ornement, c'est une erreur qui a des conséquences sur le cheval, sa vie, sa santé. Il est légitime qu'il puisse intenter une action contre le vendeur.
Après, que ce vendeur lui même abusé par un autre vendeur dont il tient la chose, peut se retourner contre ce vendeur initiale.
On a une responsabilité quand on vend, qui est à la fois simple (ce que je vend correspond à la réalité) mais en même temps compliqué dans le cadre d'un animal vivant puisqu'il y a toujours une part d'aléa. Cette part d'aléa propre aux être vivants est plus ou moins prise en compte par le juge en fonction des faits de l'espèce, des protagonistes (amateur/pro)... etc. C'est au cas par cas.
J'ajouterais que le vendeur initial pourrait lui même estimer avoir été mal orienté par son vétérinaire qui a castré le cheval et engager sa responsabilité.
Il y a une cascade de responsabilité fondée sur le fait qu'on a un devoir de transparence, d'information, de bonne diligence, quand on fait une vente. Les professionnels supportent sans aucun doute de manière excessive ces devoirs. Les bons professionnels payent pour les mauvais qui abusent d'une position dominante par rapport aux acheteurs novices et facilement influençable par un discours rodé.